Soutenance mémoire
A Madagascar, l’intégration aux marchés mondiaux et l’intégration des marchés intérieurs, aujourd’hui fragmentés, sont des véhicules particulièrement efficaces de la croissance et de la réduction de la pauvreté.
En effet, le Plan d’Action pour Madagascar (MAP décrit les engagements, la stratégie et les actions qui conduiront à une croissance économique rapide, contribueront à la réduction de la pauvreté, et permettent au pays de tirer avantage des défis de la mondialisation, conformément à la vision nationale. « Madagascar Naturellement » et aux objectifs du Millénaire pour le développement. Et l’engagement 6 : « Economie à forte croissance » dans son défi ». Assurer un environnement macroéconomique stable » stipule dans son quatrième stratégie d’«entreprendre une révision importante et une simplification du système fiscal pour stimuler l’initiative privée et améliorer les recettes de l’Etat », et de « stimuler les secteurs générateurs d’emplois (Défis 3 : Promouvoir le plein emploi », Stratégie .
L’intégration est un processus à long terme qui va requérir un suivi à plusieurs niveaux, tant de la part des institutions nationales que des partenaires aux développements. Et pour réussir, Madagascar doit d’abord assurer la stabilité de ses politiques macro- économiques (fiscales et monétaires) et maintenir un taux de change stable et concurrentiel. Et comme le souligne Colin Clark : « Tout développement économique passe par une croissance différenciée des trois secteurs, en effet on constate des modifications dans la répartition de la population active et de la valeur ajoutée.
DESCRIPTION GENERALE DU PROJET
Créer une entreprise dans les conditions actuelles est une tâche très difficile et risquée. Avant d’investir dans un domaine, il est nécessaire de procéder à des collectes d’informations sur les activités projetées, de les analyser et d’apprécier. Cette démarche correspond à ce que l’on appelle « étude de préfaisabilité ». Ces informations et observations reflètent la situation ou l’ « Etat des lieux » de l’environnement qu’on désire entreprendre un investissement.
Contexte et activité du projet
Contexte du Projet
L’industrie textile
L’industrie textile rassemble de très nombreux métiers tout au long d’une chaîne de transformation partant de matières premières fibreuses jusqu’à des produits semi- ouvrés ou entièrement manufacturés. La première étape consiste en la transformation de matières premières issues de fibres naturelles, artificielles ou synthétiques en fils. Les métiers associés sont la filature, le guipage, le moulinage ou encore la texturation. A partir des fils unidimensionnels, les techniques de tissage et de tricotage permettent d’obtenir des surfaces textiles bidimensionnelles (voire tridimensionnelles). Ces surfaces sont alors souvent ennoblies pour leur donner de la couleur (teinture, impression) ou des propriétés particulières (apprêts chimiques, apprêts mécaniques, enduction, contre- collage, etc.). Les surfaces textiles sont alors transformées en habits, meubles, rideaux mais peuvent également ou encore protéger un pompier du feu (textiles techniques fonctionnels). En déclin en occident, cette industrie demeure cependant très dynamique dans les domaines du textile technique et du textile de luxe.
On distingue deux grandes classes de textiles auxquelles s’ajoutent plusieurs sous classes possibles :
– Textiles traditionnels textiles pour lesquels on porte l’attention sur l’apparence et le confort. Il s’agit surtout du domaine de la mode, souvent du vêtement, mais aussi de l’ameublement (draps, tentures, rideaux, nappes, serviettes, tapisseries) ;
– Textiles techniques : sont classés dans cette catégories tous textiles, pour lesquels importent les caractéristiques mécaniques, chimiques, physico- chimiques et ayant une application technique : géotextile, textile médical, matériaux composite à renfort textile.
L’industrie textile est parmi les secteurs les plus développés à Madagascar. Etant un secteur à fort potentiel de développement économique et social, sa contribution au PIB se situe approximativement à 7%. Ainsi, le secteur textile constitue le premier poste à l’exportation Malagasy (près de 54% des exportations totale en valeur) et est en croissance constante depuis 5 ans tandis que les importations du secteur textile représentent 23,8% des importations industrielles en valeur.
L’unité de teinturerie textile
Implanté dans le Fokontany de MANJAKA- ILAFY, l’unité de teinturerie textile engendre sa création par la diversité des filières concernées (filière coton, filière sisal, filière soie), secteur textile qui différencie Madagascar de ceux des autres îles de l’océan Indien. En effet, le dynamisme du groupement des Entreprises Franches et Partenaires (GEFP) à Madagascar, à travers son renforcement des capacités en tant qu’organismes intermédiaires ainsi que la promotion des produits et du partenariat dans le textile d’habillement rentrent dans la stratégie régionale du secteur textile. Si les Industries textiles/ confections existent depuis longtemps dans la commune d’Ankadikely- Ilafy, l’unité de teinturerie est considérée comme une entité juridique et ceci grâce au développement du droit des affaires à MANJAKA-ILAFy « Collectivité d’hommes aux aspirations, aux besoins et aux sensibilités différents et divergents, l’entreprise doit accéder à la dignité de sujet de droit pour pouvoir jouer son rôle de cellule- économique de base » .
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1. Contexte et activité du projet
Section 2. Les activités du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING DU PROJET
Section 1. Etude de marché
Section 2. Aspect marketing du projet
CHAPITRE III : CONCEPTS GENERAUX SUR L’EVALUATION DU PROJET
Section 1. Les critères financiers
Section 2. Les critères qualitatifs
DEUXIEME PARTIE : MONTAGE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNEL DU PROJET
CHAPITRE I : LES RESSOURCES ET LES PREVISIONS DE L’EXPLOITATION
Section 1. Les ressources nécessaires
Section 2. Description et prévision de l’exploitation
CHAPITRE II : LES ASPECTS ORGANISATIONNELS
Section 1. Organisation et agencement des ressources humaines
Section 2. Mise en fonctionnement du lieu d’exploitation
TROISIEME PARTIE : MONTAGE FINACIER DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DE L’INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT
Section 1. Les investissements
Section 2. Le fonds de roulement initial
Section 3. Financement du projet
CHAPITRE II : ETUDES DE RENTABILIETE DU PROJET
Section 1. Les comptes de gestion
Section 2. Les états financiers prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1. Evaluations financières : selon les outils
Section 2. Evaluation socio-économique du projet
CONCLUSIONS GENERALE
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
