Irrigation et maîtrise de l’eau de la rizière
1) L’irrigation :
– Faire entrer l’eau d’irrigation juste après le repiquage des plantules. Cette tâche s’effectue en général une semaine avant l’introduction des alevins dans la rizière.
2) La maîtrise d’eau :
– En rizipisciculture il faut maintenir le niveau d’eau à une hauteur normale c’est-à-dire à 1/5 de la longueur de la tige de riz. Exemple : Si les tiges mesurent 50cm, le niveau d’eau serait de 10cm.
– Ajouter de l’eau quand il est nécessaire mais éviter à tout prix qu’elle déborde. Quand l’eau coule en excès dans la rizière elle emporte avec elle une grosse partie des fertilisants nécessaire à la production des poissons.
Les comptes des produits
Les comptes des produits enregistrent les ressources représentant pour le projet en question. Les produits sont des accroissements d’avantages économiques au cours de l’exercice sous forme d’entrées ou d’accroissements d’actifs ou de diminutions de passifs. Ils ont pour effet d’augmenter les capitaux propres autrement que par des augmentations provenant des apports des participants des capitaux propres. Les produits de ce projet proviennent de la vente de riz décortiqué et de la vente de poissons. Après avoir évalué le coût du projet, la présentation de la structure de financement, l’équilibre financier, ainsi que les éléments des charges et des produits, nous pouvons maintenant procéder à l’analyse de la rentabilité du projet.
Capacité d’autofinancement (CAF)
La CAF est une possibilité financière d’une entreprise ayant déjà fait un exercice pour encore s’autofinancer à son prochain exercice. Elle restera à la disposition de l’entreprise, lorsque tous les produits de la période doivent entraîner une entrée de trésorerie, encaissée, et lorsque toutes les charges qui doivent entraîner une sortie de trésorerie, auront été décaissées. La CAF permet à l’entreprise d’honorer ses engagements (dettes) et d’augmenter sa capacité d’endettement.
Impact social du projet
A. Création d’emploi : Le chômage est un phénomène tragique sur le plan économique et social d’un pays. Il faut un esprit de créativité pour combattre ce problème. Notre projet forme une unité de création d’emploi pour les jeunes, les paysans et surtout les natifs de la région et par conséquent le recul de l’exode rural.
B. Autosuffisance alimentaire : L’autosuffisance alimentaire est assurée par le fait de quadrupler, ou même plus, la production par la maîtrise du SRI. Cette autosuffisance est aussi complétée par l’apport en protéine émanant de l’élevage des poissons.
C. Développement de la Région : Notre projet contribue d’une manière importante au développement de cette Région, à savoir la création d’emploi, l’autosuffisance alimentaire ; aussi le niveau de vie de quelques familles peut s’améliorer en recevant un revenu mensuel stable. En sus nous envisageons d’élargir ultérieurement le projet par la production d’alevin qui est un marché sûr pour les paysans de la région. Bref, la réalisation de ce projet constitue un atout non négligeable dans la lutte contre la pauvreté, notamment la création d’emploi, la lutte contre l’insuffisance alimentaire et le développement de la région pour résumer la réussite de la révolution verte
Impact économique du projet
Notre projet contribue primordialement au développement de la région. Pour ne citer que la création d’emploi pour les jeunes et la famille entière, une amélioration du niveau de vie de tous et chacun et de quelques foyers en recevant un revenu mensuel stable et du moins équitable. Madagascar possède des potentiels inexploités en plusieurs points de vue mais le savoir-faire laisse à désirer. Le développement économique reste stagnant dû à l’absence des investissements privés, locaux ou étrangers. Ainsi, l’implantation de notre nouvelle entreprise par la création d’une unité de rizipisciculture dans la commune rurale de Mahasoabe, prévoit une formation en matière de riziculture et de pisciculture, pour la promotion du revenu national et pour les foyers démunis. La protection de l’environnement, grâce à l’utilisation de produits organiques, préconise aussi une promotion pour l’économie malgache. Souhaitons d’ailleurs que ce projet soit un facteur promoteur de notre économie nationale.
CONCLUSION
La région dispose d’un avantage comparatif pour la rizipisciculture grâce à une bonne répartition des pluies tout au long de l’année, un sol approprié aux différents aménagements. La Région Haute-Matsiatra réunit toutes les conditions favorables à un développement de l’élevage du tilapia et de la carpe, autant bien pour la culture du riz. A travers l’analyse que nous avons effectué, ce projet est faisable techniquement, commercialement, financièrement, et apporte des avantages sur le plan économique et social, tels que la création d’emploi pour les habitants, développement de la région, l’amélioration du revenu national, la lutte contre la malnutrition,…
– Techniquement, l’analyse profonde des techniques de rizipisciculture, la disposition de facteurs de production, notre qualification en tant que gestionnaire, notre connaissance en matière de rizipisciculture et en fin le soutien de différents organismes à la création d’entreprise sont des atouts permettant sa réalisation sur le plan technique.
– Commercialement, notre étude nous a permis de conclure que le produit que nous proposons répond aux besoins des consommateurs dans cette Région et que le marché est grandement porteur par l’insuffisance de l’offre.
– Financièrement, le projet a une excellente rentabilité, cette rentabilité a été démontrée par les différentes analyses que nous avons faites. L’analyse des différents ratios nous a montré la capacité de l’activité à générer des ressources et à amener les capitaux qui vont couvrir son financement. L’analyse de rentabilité, quant à elle a illustré la promptitude de l’activité dans la couverture de l’ensemble de ses charges et la récolte de profit. La validité de cette technique de la rentabilité du projet a été confirmée par la comparaison des différents résultats escomptés à la mise de fonds initiaux par la technique d’actualisation.
– Sur le plan économique, la réalisation de ce projet prend place dans le développement économique de la zone d’intervention. En effet, la mise en place de ce projet fournira une valeur ajoutée importante susceptible d’apporter un accroissement des recettes de l’Etat, ainsi que les collectivités locales par le biais de paiement de diverses taxes assujetties aux opérations de la filière.
– Sur le plan social, la réalisation du projet contribue au développement rural par la diminution de l’insécurité dans le milieu rural et par la cohésion sociale élargie. La filière rizipisciculture ne fournisse non seulement un revenu supplémentaire pour les habitants mais procure aussi une source importante de protéines qui est l’objet de la lutte contre la malnutrition. L’élaboration du projet n’est qu’une phase préliminaire. La phase la plus dureest la mise en œuvre car bon nombre de promoteurs échouent dans cette phase. Il faut donc un suivi de ces différentes phases.
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Table des matières
METHODOLOGIE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE ET JUSTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section I : PRESENTATION DE LA FILIERE RIZIPISCICULTURE
§1 : Description
A. Historique de la rizipisciculture à Madagascar
B. Evolution de la rizipisciculture
Section II : PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE RURALE DE MAHASOABE
§1 : Situation géographique de la commune
A. Localisation
B. Aspects historiques
§2 : Aspect humain
A. Ressources humaines
B. Etat civil
§3 : Aspect physique
A. Relief
B. Hydrographie
C. Climat, température et pluviométrie
D. Carte de la commune
Section III : CARACTERISTIQUES DU PROJET
§1 : Présentation du projet
A. Dénomination
B. Siège social
C. Raison d’être du projet
1) Raison économique
2) Raison sociale
D. Cibles du projet
E. Activités principales
F. Impact environnemental du projet
G. Objectifs du projet
§2 : Présentation de l’entreprise
A. Choix de la forme de la Société
1) Fonctionnement de la Société
2) Les conditions relatives aux associés
B. Secteur d’activité et dimension du projet
C. Mission du projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section I : SITUATION D’ECOULEMENT DU PRODUIT RIZIPISCICOLE
§1 : Avantages et atouts du riz et des poissons d’eau douce
A. Pour le riz
B. Pour le poisson
§2 : Situation d’écoulement du produit
A. Situation d’écoulement sur le marché local
1) Pour le riz
2) Pour le poisson
B. Situation d’écoulement sur le marché international
C. Choix d’écoulement du produit
Section II : ETUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
§1 : Analyse de la demande
A. Identification du marché
1) Critères sur les caractéristiques des consommateurs
2) Critères sur les réponses des consommateurs
B. Etude de comportement des consommateurs
C. Sensibilisation des consommateurs
§2 : Analyse de l’offre
A. Les marchés existants
B. Les marchés cibles
1) Clientèle cible
2) Segmentation du marché
C. Etude de la concurrence locale
1) Les concurrents directs
2) Les concurrents indirects
§3 : Analyse de l’environnement général du projet
A. L’environnement interne
1) Le domaine marketing
2) Le domaine financier
3) Le domaine de la production
4) Le domaine des ressources humaines
B. L’environnement externe
C. Analyse FFOM
Section III : LA STRATEGIE MARKETING ADOPTEE, LA POLITIQUE MARKETING ET LA PART DE MARCHE VISEE
§1 : La stratégie marketing adoptée
A. La stratégie Push
B. La stratégie Pull
§2 : Politique marketing
A. Politique de prix
B. Politique de distribution
1) Le circuit de distribution
2) Le circuit spatial
§2 : La part de marché visée
A. Le marché réel
B. Le marché potentiel
Chapitre III : ASPECTS TECHNIQUES ET ORGANISATIONNELS DU PROJET
Section I : TECHNIQUE D’EXPLOITATION
§1 : Les conditions nécessaires
A. En riziculture
1) Choix des variétés à cultiver
2) Choix des rizières
B. En pisciculture
1) Choix des espèces à élever
2) Caractéristiques des espèces à élever
§2 : La technique d’élevage
A. Aménagement et préparation des rizières
1) Les diguettes
2) L’étang-refuge
3) La compostière
B. Fertilisation de l’eau
1) Le fumier organique
2) Le fumier minéral
C. Irrigation et maîtrise de l’eau de la rizière
1) L’irrigation
2) La maîtrise d’eau
D. Empoissonnement
1) La densité d’alevinage
2) Le transport des alevins
E. Entretient de la rizière et de l’élevage
F. Alimentation supplémentaire des poissons
1) Les aliments supplémentaires
2) La proportion alimentaire
G. Capture des poissons
1) La période de capture
2) La méthode de capture
3) Le rendement
§3 : La technique culturale SRI
A. La semence
1) Préparation
2) Le dosage de la semence
1) Le choix de la pépinière
2) La préparation de la pépinière
3) Le semis
4) Le dosage
5) La durée en pépinière
6) L’arrachage
B. La rizière
1) Le choix des rizières
2) L’entretien des rizières
3) Le repiquage
C. Les entretiens culturaux
1) La gestion de l’eau
2) Le sarclage
D. La récolte
E. La production
Section II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
§1 : Chronogramme des activités
A. Chronogramme des activités rizicoles
B. Chronogramme des activités piscicoles
§2 : Quantité de production envisagée
A. En riziculture
B. En pisciculture
§3 : Prévision de vente
Section III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
§1 : Organisation des ressources humaines
A. L’organigramme
B. Rôles et responsabilités des différents postes
1) Le chef d’exploitation
2) Le service technique
3) Le service administratif et financier
4) Le responsable commercial
C. Politique de recrutement et de motivation
1) Processus de recrutement
2) La politique de motivation
§2 : Organisation de production
A. Processus de conditionnement des produits
1) Pour le riz
2) Pour les poissons
B. Processus de conservation
1) Pour le paddy
2) Pour les poissons
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION ET ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
Chapitre I : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Section I : COUTS DU PROJET
§1 : Les investissements
A. Immobilisations incorporelles
B. Immobilisations corporelles
1) Terrain
2) Constructions
3) Agencement, Aménagement, Installation
4) Matériels et Mobiliers de Bureau
5) Matériels et Outillages
6) Matériels informatiques
7) Matériels de transport
§2 : Les amortissements
A. Modalité de calcul
B. Calcul des amortissements
1) Amortissement du frais d’établissement
2) Amortissement des constructions
3) Amortissement d’Agencement, Aménagement et Installation
4) Amortissement des Matériels et Mobiliers de Bureau
5) Amortissement des Matériels et outillages
6) Amortissement des Matériels informatiques
7) Amortissement des matériels de transport
§3 : Coûts de fonctionnement
A. Achats
1) Pour la riziculture et pisciculture
2) Fournitures de bureau
B. Autres charges
1) Services extérieurs
2) Autres services extérieurs
3) Impôts et taxes
C. Charges de personnel
1) Pour le personnel fixe
2) Pour le personnel journalier
D. Récapitulation des charges
Section II : STRUCTURE DE FINANCEMENT
§1 : Financement du projet
A. Création de capital
B. Financement externe
§2 : Equilibre et coût de financement
A. Le fonds de roulement
1) Bilan d’ouverture
2) Calcul du fonds de roulement initial
3) Calcul du besoin en fonds de roulement
4) Calcul de la trésorerie
B. Remboursement du capital emprunté
1) L’emprunt à long terme
2) L’emprunt à court terme
3) Les charges financières
Section III : LES COMPTES DE GESTION
§1 : Les comptes des charges
A. Les achats consommés
B. Les services extérieurs
C. Les impôts et taxes
D. Les charges de personnel
E. Récapitulation des charges
§2 : Les comptes des produits
Chapitre II : ANALYSE DE LA RENTABILITE
Section I : LES ETATS FINANCIERS
§1 : Le compte de résultat prévisionnel
§2 : Le plan de financement
A. Capacité d’autofinancement
B. Présentation du plan de financement
§3 : Le bilan prévisionnel
Section II : LE SEUIL DE RENTABILITE ET LES RATIOS
§1 : Le seuil de rentabilité
A. Les charges fixes
B. Les charges variables
C. Calcul du seuil de rentabilité
§2 : Les ratios
A. Le ratio de financement
B. Le ratio d’autonomie financière
C. Le ratio de rentabilité financière
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section I : EVALUATION FINANCIERE
§1 : Les outils d’évaluation financière
A. Cash-flow prévisionnel
B. Cash-flow actualisé
C. Valeur actuelle nette
1) Formule
2) Calcul de la VAN
D. Taux de rentabilité interne
1) Formule
2) Calcul du TRI
E. Délai de récupération du capital investi
1) Formule
2) Calcul du DRCI
F. Indice de profitabilité
1) Formule
2) Calcul de l’IP
Section II : EVALUATION SOCIALE ET ECONOMIQUE
§1 : Evaluation économique
A. La valeur ajoutée
B. La rentabilité économique
§2 : Impact sociale du projet
A. Création d’emploi
B. Autosuffisance alimentaire
C. Développement de la Région
§3 : Impact économique du projet
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES SCHEMAS
LISTE DES TABLEAUX
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