Dans le contexte économique actuel, la normalisation des produits devrait correspondre aux exigences de la mondialisation des échanges. Cette mondialisation correspond à des évolutions technologiques de l’information et de la communication. Afin d’éviter les éventuelles défaites; chaque pays a l’obligation d’appliquer de meilleures stratégies selon les opportunités. Dans ce cas, en vue d’une implantation stable dans un environnement commercial qui ne laisse aucune place à l’amateurisme, les opérateurs économiques ont intérêt à se montrer performants et à faire preuve de professionnalisme et d’efficacité. Pourtant, ces dernières années, ces opérateurs rencontrent des problèmes au niveau d’échanges de courriers et colis dus aux insouciances des établissements publics en qui on a confié la distribution des courriers et colis express, des problèmes de lenteur qui proviennent de l’inefficacité de la communication et des informations, du manque de collaboration entre les opérateurs économiques.
Historique du projet
Conjoncture au niveau autorité
Le pouvoir ne cesse de faire de déclarations continues et soutenues aux opérateurs économiques étrangers et nationaux d’investir à Madagascar. Il s’agit en quelque sorte d’une politique économique stimulant l’attraction de capitaux d’origines étrangères de rester durablement au sein de notre île. Le système de « libre circulation des capitaux » phénomène connu de tous, commence à s’introduire chez nous.
Conjoncture au niveau économique
Madagascar dispose encore de potentialités mal exploitées. Elles font l’objet d’une convoitise des opérateurs économiques. . A ce titre nous pouvons citer des exemples très courants :
• Exploitation minière : Les saphirs d’Andranondambo (Sud) et d’Anivorano (Nord) qui attirent les européens (Allemand,…) et asiatiques (Vietnamiens, ….)
• Les sites touristiques (Nosy Be, Tolagnaro, Sainte Marie, ……) et parcs naturels (Tsingy….) difficiles à accéder par les mauvais états de l’infrastructure routière.
• La main d’œuvre au bon marché fortement exploitée pour les zones franches
• Les produits de mer et d’agriculture abondants qui ne trouvent pas de débouchés à l’extérieur Cette énumération est loin d’être exhaustive.
Conjoncture au niveau information et communication
Nous insistons que ce secteur enregistre un développement croissant.
– Information : Les radiodiffusions privées (RDB, MAFM, Antsiva,…..) et chaînes de télévision (OTV, RTA, MATV, MBS….) se multiplient d’une façon ventileuse, certaines appartiennent à des étrangers : BBC, RTA, RECORD….. Les journaux ne sont pas en reste (MIDI Madagascar, Express, Malaza,….)
– Les communications : L’implantation des réseaux téléphoniques se multiplie continuellement (Telecel, Orange, Madacom….) .
Caractéristiques du projet envisagé
Les caractéristiques que nous développons maintenant sont l’environnement économique et la raison du projet .
Environnement économique
L’environnement est caractérisé par le niveau autorité et le niveau économique .
Niveau autorité
a- La privatisation : initiative de transformer en privé les établissements publics (PTT, …), parapublics (BFV, SOLIMA, AIRMAD), cette orientation manifestement voulue par les bailleurs de fonds classiques et l’autorité, a pour but de réduire au minimum l’intervention de l’Etat dans le domaine économique et de laisser une large place à l’initiative des privés. Elle a été bien accueillie par bon nombre d’opérateurs économiques nationaux sous réserve que les secteurs clés et de nécessité publique ne soient pas accaparés pour des capitaux étrangers.
b- L’appel aux investisseurs étrangers tend à se matérialiser d’une façon positive par exemple dans le secteur de la zone franche.
Niveau économique
a- L’arrivée instantanée des opérateurs économiques non nationaux résultent de la facilité des formalités administratives (visa d’entrée, visa de séjour,….) concernant la pénétration des étrangers dans notre pays.
b- La multiplication des zones franches qui trouvent très bien leur compte du fait que :
– La main d’œuvre locale est bon marché (salaire dérisoire et modique)
– Madagascar est une plaque tournante dans l’océan indien donc un endroit préféré comme centre de convergence des opérations (financières, et productives).
c- La ramification de diverses banques étrangères localisées à Antananarivo permet d’activer les opérations monétaires (BMOI, UCB, BNI CL,….) .
Niveau information économique
Les journaux, les radiodiffusions et les chaînes de télévision se développent à pas de géant.
Niveau circulation
Le nombre de voiture dans le capital ne cesse de s’accroître. L’infrastructure n’arrive pas à suivre cette augmentation. Un effort d’élargissement des réseaux routiers de la part de la commune urbaine d’Antananarivo dans les quartiers (Isotry, Andravoahangy Ambany….) est déjà palpable. On a pu observer des embouteillages croissants et variables selon le secteur ces derniers temps (jour de marché, heure de pointe, départ d’avion….) .
Raison du projet
L’activité d’entreprenariat s’ouvre à un nouvel horizon et tend de plus en plus à s’élargir. Il en est de même pour les échanges de communications interentreprises. Malgré les relations par voies téléphoniques ou Internet, celles qui s’opèrent par courriers n’en restent pas moindres. Nous avons constaté que les moyens existants pour la circulation de courriers et colis restent toujours le même depuis des années pour ne pas dire en cours de dégradation (Facteurs non équipés de bicyclettes actuellement). Il va de soi que le système d’échanges de correspondance présente un problème. Pour pallier cette défaillance, l’idée nous est venue de nous consacrer à la circulation de MESSAGER par la création de l’entreprise « MESSAGERR EXPRESS ».
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I: PRESENTATION DU PROJET
Section 1 Historique du projet
Section 2 Caractéristiques du projet envisagé
CHAPITR II: ETUDE DU MARCHE VISE
Section 1 Description du marché
Section 2 Analyse de l’offre
Section 3 Analyse de la demande
Section 4 Analyse de la concurrence
Section 5: Politique et stratégie à adopter
CHAPITRE III: THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 Les outils d’évaluation du projet
Section 2 Les critères d’évaluation du projet
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I:TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 Ressource à mettre en place
Section 2 Les émissions de courriers et colis
Section 3 Circuits et durée de parcours de ramassage et distribution de courriers et colis
Section 4 Processus d’activité
CHAPITREII: CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 Prestations prévisionnelles
Section 2 Les diverses charges
CHAPITRE III: ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 Organisation envisagée
Section 2 Description des tâches principales de chaque responsable
Section 3 Charges salariales
Section 4 Chronogramme des activités
TROISIEME PARTIE: ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I: COUT D’INVESTISSEMENT
Section 1 Coût d’investissement
Section 2 Plan de financement
Section 3 Les amortissements
Section 4 Tableau de remboursement des emprunts
Section 5 Compte de gestion
CHAPITRE II: ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE LA RENTABILITE
Section 1 Compte de résultat prévisionnel
Section 2 Plan de trésorerie
Section 3 Le tableau de grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4 Bilan prévisionnel
CHAPITRE III: EVALUATION DU PROJET
Section 1 Evaluation économique
Section 2 Evaluation financière
Section 3 Evaluation sociale du projet
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE