Projet de création d’une unité de production semi-industrielle de peinture de qualité supérieure

Les peintures sont destinées à la protection et à la finition des murs en intérieur et des menuiseries bois ou métalliques à l’extérieur. Elles sont également essentielles pour l’amélioration du cadre de vie de l’individu et apportent ainsi d’une manière générale le confort dans une maison ou dans un lieu donné.

PRESENTATION DU PROJET 

Contexte

L’analyse du contexte aussi bien économique, que social, ou environnemental peuvent être déterminants dans la réussite de ce projet. De ce fait, il s’avère de porter notre réflexion sur ces domaines.

Contexte national 

Ce volet va nous permettre d’analyser le contexte économique et social du pays et de voir la place qu’occupe le secteur bâtiment dans l’économie nationale.

Aspect économique et social

Madagascar vit depuis 20 ans environ sous ajustement structurel. Les réformes économiques lancées ont eu des retombées favorables. Le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé de 3.7% et de 3.9% en 1998, soit plus que le taux de croissance démographique de 2.8%, et cela pour la première fois au cours des dernières années. Le chômage, en diminution, est passé de 6.3% en 1995 à 5.9% en 1998 et l’inflation, qui avoisinait les 38% en 1994, a été ramenée de 6% en 1997, avant de remonter lentement aux alentours de 12% fin septembre 1999. En dépit de ce redressement de l’économie, le revenu par habitant reste faible ; 72.3% de la population vivent en- dessous du seuil de pauvreté (condition de vie misérable). La crise politique qui a récemment secoué le pays (année 2002), a engendré une désorganisation économique et sociale caractérisée par une chute de la croissance de l’ordre de moins 12% et a abouti à l’aggravation du phénomène de vulnérabilité au niveau des différents agents économiques et surtout au niveau de la population. Les répercussions de ces différents chocs ont entraîné par ailleurs toutes sortes de déficits notamment, d’alimentation, de revenu, de stabilité, de sécurité,…mais surtout d’infrastructures. Les conséquences de cette crise sont évidemment incalculables pour la population. Elles sont spécialement sévères pour les nouveaux chômeurs et leur famille (ceux déjà dans une situation d’extrême pauvreté et les producteurs ruraux). Actuellement, Madagascar est en phase de redressement de son économie avec comme mot d’ordre « développement rapide et durable ». L’Etat actuel concentre ses efforts de développement par la mise en place des infrastructures adéquates dans l’ensemble de l’île et pour toutes les couches de la population. Madagascar s’attache à relancer la croissance économique et à relancer spécialement le défi de la pauvreté d’une partie importante de la population aussi bien rurale que urbaine. Ce défi est de taille.

Place du bâtiment et de l’environnement dans le cadre de mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté

Sous cette rubrique nous verrons :
– La place du secteur bâtiment dans l’économie nationale
– les orientations et les objectifs
– les programmes d’action .

Place du secteur bâtiment dans l’économie nationale

Le secteur du bâtiment occupe une place importante dans l’économie nationale. En effet, sa contribution dans le produit intérieur brut (PIB) a été en moyenne autour de 4.4% par an au cours de la période 1997-2001. Après une stagnation 1991-1996, le secteur connaît une reprise suite au lancement du programme national de 35.000 logements par an. Tous les promoteurs ont été invités à participer pour la réussite de ce programme ; ils ont eu le choix de construire des logements d’habitation ou des immeubles d’entreprise. Pour l’instant, les statistiques manquent pour savoir vers quel genre de logements se tournent ces promoteurs.

Depuis 1997, Madagascar assiste à une augmentation du parc immobilier d’à peu près 70.000 logements de toutes catégories par an. Cela se reflète par les divers chiffres de la consommation du ciment et du nombre de permis de construire attribué aux communes et collectivités. La croissance économique de 6.7% en 2001, accompagnée d’une démographie galopante, est aussi à l’origine de l’expansion du secteur. L’investissement dans le bâtiment est en pleine expansion et ne cesse d’évoluer jusqu’à ce jour. Ceci est un signe clair d’une amélioration du climat économique : « quand le bâtiment va tout va » ! S’agissant de l’emploi, le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) représente 9.1% de la population active urbaine. 77% de ces personnes travaillant dans le BTP sont sans diplôme.

Les orientations et les objectifs 

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté, le secteur bâtiment joue un rôle important ; il est tout particulièrement concerné :
• d’une part, en raison du caractère préoccupant du cadre de vie de la population malgache ;
• d’autre part, parce que les objectifs de développement rapide et durable ne seront pas atteints sans la relance de ce secteur.

Face à cela, le Gouvernement malgache a assigné de nouvelles orientations du secteur. Ces nouvelles orientations visent essentiellement :
➤ la réduction de la pauvreté
➤ l’amélioration du cadre de vie de la population en général ;
➤ la création des richesses et des valeurs ajoutées nationales par le biais de la création d’emplois ;
➤ la valorisation des matières premières locales pour la fabrication des matériaux de construction à Madagascar ;
➤ la recherche et la vulgarisation des matériaux de construction fabriqués localement ;
➤ le développement de la filière production des matériaux de construction et du secteur privé en général ;
➤ le développement économique en général du pays.

Ces nouvelles orientations stratégiques relatives à ce secteur s’articulent autour des axes suivants :
➤ le recentrage du rôle de l’Etat, qui focalisera ses efforts sur sa mission d’encadrement, d’incitation et d’animation du secteur. Dans ce cadre l’Etat veillera à assister le secteur de la promotion immobilière dans ses efforts d’organisation des entreprises et différents corps de métiers du bâtiment, et à assurer l’encadrement réglementaire et technique ;
➤ le renforcement des actions de lutte contre l’habitat insalubre mené par l’Etat ;
➤ le doublement du niveau de la production réglementaire actuelle pour assurer la satisfaction de l’ensemble des besoins ;
➤ la modernisation et la moralisation de l’Administration des entreprises publiques opérant dans ce secteur, à travers la rationalisation de l’investissement et une plus grande transparence de la gestion des affaires publiques.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Contexte
Section 2 : Caractéristiques du projet
Section 1 : Description
Section 2 : L’offre
Section 3 : La demande
Section 4 : La concurrence
I. CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
Section 1 : La valeur actuelle nette (VAN)
Section 2 : L’indice de profitabilité (Ip)
Section 3 : Le taux de rentabilité interne (TRI)
Section 4 : Le délai de récupération du capital investi (DRCI)
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Le produit
Section 2 : Les matières premières utilisées
Section 3 : Les installations nécessaires
Section 4 : Les matériels de production
Section 5 : Technique de production et différents facteurs de production
CHAPITRE II : PROGRAMME DE PRODUCTION ET DE CHIFFRE D’AFFAIRES
Section 1 : Volume de production envisagée
Section 2 : Programme de vente et évolution du chiffre d’affaires
Le prix de revient
CHAPITRE III : ASPECT ORGANISATIONNEL
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Organisation du travail
CHAPITRE II : LE MARCHE
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET (SUR 3 ANS)
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Nature et coût des investissements
Section 3 : Les emprunts
Section 4 : Les amortissements des immobilisations
CHAPITRE II : LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Section 1 : Le bilan d’ouverture
Section 2 : Prévision des charges et des produits
Section 3 : Les comptes de résultats prévisionnels
Section 4 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion (TGCG)
Section 5 : Les plans de trésorerie
Section 6 : Les bilans prévisionnels
Section 7 : Seuil de rentabilité
Section 8 : Test de sensibilité
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Les cash-flows
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation économique
Section 4 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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