La politique du Gouvernement dans le secteur agricole vise à améliorer la croissance de la production ainsi que les conditions de vie et l’allégement de la pauvreté en milieu rural. Pour cela, le gouvernement continuerait à libéraliser les activités productives pour mieux se concentrer sur ses missions essentielles de service public, notamment celles relatives à la définition des politiques et stratégies, à la réglementation, au suivi, à la coordination et à l’évaluation des programmes mis en œuvre ainsi qu’à la fourniture de services de base aux populations rurales.
Le gouvernement se désengagerait également des rizeries, des fermes d’élevages et des minoteries qui appartiennent encore à l’Etat. Les droits d’importation sur le riz et les autres produits d’importation essentiels ne feront plus l’objet d’exonérations et le riz et les engrains importés dans le cadre d’accords bilatéraux seront vendus par appel d’offres, au plus offrant. Pour les années 1999- 2000, la stratégie agricole et rurale serait appuyée par un plan d’action pour le développement rural en vue de produire plus la productivité agricole notamment du riz. Ce plan vise à redéfinir et améliorer l’efficacité des institutions et les acteurs impliqués dans l’exécution de la politique agricole, d’identifier les infrastructures clés comme l’amélioration des canaux d’irrigation dans les districts dans la région d’exploitation et autres investissements qui devront directement ou indirectement dans le secteur de l’agriculture.
IDENTIFICATION DU PROJET
Historique du projet
Pour notre projet, nous allons présenter ci-après la situation géographique de la région d’Ihorombe et le problème politique et socio-économique, et enfin les principales activités du projet dans la région d’exploitation.
Généralité sur la situation géographique
La région d’Ihorombe se situe dans le centre sud de la Grande Ile. Elle est traversée par la route nationale N°7 (RN7) et constituée par trois districts : Ihosy, Ivohibe, Iakora. Cette région présente une particularité évidente compte tenu de sa position intermédiaire entre les hautes terres centrales et la partie sud de Madagascar, c’est-à-dire entre les latitudes 23°10 et 21°61) sud et les longitudes 44°98’ et 46°62’ est. L’ensemble de la région couvre une superficie de 26.930km² . La région est limitée :
• Au nord par les districts d’Ambalavao et d’Ikalamavony,
• Au sud par les districts de Benenitra, Bekily et Amboasary sud,
• A l’est par les districts de Vondrozo et Midongy sud,
• A l’ouest par les districts d’Ankazohabo sud et Sakaraha .
Pour l’ensemble de la région, la répartition de la superficie est comme suit :
– Ihosy 18.372km² , en pourcentage 44,90%
– Iakora 4.300km² , en pourcentage 10,50%
– Ivohibe 4.258km² , en pourcentage 10,40%.
Dans la région, la population rurale constituée en majorité de Bara et d’Antaisaka et généralement très attachée aux mœurs et coutumes, la région d’Ihorombe a une densité moyenne de 5,85 habitant/ km2 .
❖ Relief et paysages :
La partie nord et est de la région fait partie du seuil de Ranomafana. L’agencement du relief de la région se fait du nord au sud par la montagne d’Ivohibe qui culmine à 2.060m d’altitude au nord-est et une vaste plaine dans le moyen ouest et le sud. Le relief d’Ihorombe est caractérisé par un plateau, qui s’étend du nord au sud, sous forme de paysage de plaines remarquables à une altitude variant de 300m au 2.060m, jusqu’au massif de l’Isalo.
❖ Géologie :
Le système Androy en formé d’une mince couche de néogène lacustre s’étendant du nord au sud est très important dans la région d’Ihorombe. La géologie de la région est formée par le Karroo Isalo, le Karroo Sakamena, le Karroo Sakoa et le néogène lacustre. On remarque une importante présente d’alluvions et de sable se rétrécissant au fur et à mesure que l’on monte vers le nord.
❖ Climat :
– Le réseau de station météorologiques : sous la responsabilité de la direction générale de la météorologie, le service interrégionale sud de la météorologie et de l’hydrologie de Fianarantsoa gère les stations synoptiques, climatologiques et pluviométriques de la région d’Ihorombe.
– Station synoptique : la station synoptique permet de mesurer les prévisions atmosphériques, les températures, l’humidité relative, les précipitations et les vents. Celle de Ranohira est la seule fonctionnelle dans la région.
– Station climatologiques : la station climatologique d’Ihosy effectue des mesures de précipitation, de la température, des directions et vitesses du vents. La région dispose d’autres stations pour la plupart abandonnées ou en panne.
❖ Pluviométrie :
Pour la région d’Ihorombe, la période pluvieuse commence en octobre avec un maximum aux mois de décembre au janvier. Ensuite, la pluviométrie décroît pour tendre aux valeurs minimales voire nulles à partir du mois d’avril ou du mois de mai. La période sèche s’étend du mois de mai à octobre, toutefois, on enregistre des précipitations sous forme de crachin.
❖ Vents :
Le vent est faible une vitesse de 1m/s et de direction sud à est desséchant. La vitesse du vent toute de l’année dans l’ensemble de la région varie entre 1m/s à 4m/s et la variation de la direction en degré est de 80 à 100.
Histoire analytique du riz à Madagascar
Le riz est un produit très connu sur le marché national et également un produit stratégique car c’est un aliment qui compose de glucide, protéine et vitamine.
Culture de riz à Madagascar
Le riz est cultivé en peu partout dans le pays, mais les régions et/ou les zones de production les plus importantes sont :
-Région des hauts-plateaux : provinces d’Antananarivo et Fianarantsoa (Région d’Haute Matsiatra, Région du Mania, Région d’Ihorombe)
-Région du lac Alaotra, Maroantsetra (Toamasina)
-Région du Ménabe : Morondava, Bezaha/Betroky, Isoanala/Betroka/AmbohikilyTanandava/Morombe (Toliara)
-Région d’Andapa (Antsiranana) .
Le riz à Madagascar est classé meilleur car il a de bonne qualité, de bon goût par rapport à celui des différents pays. Nous produisons 2,5 millions de tonnes de paddy par an avec 63% à 70% de ce paddy donne le quantité de riz blanche. Cette quantité varie selon la qualité du riz obtenu. Seuls les régions très concentrées comme celles du lac Alaotra et Marovavy pratique la monoculture.
Dans l’ensemble des régions, les surfaces en rizières irriguées se raréfient par rapport aux « TANETY » cultivées. La majorité des parcelles ont été organisée par héritage ; Conséquence : aucune extension des superficies faite par les paysans car ils ne veulent pas émigrer à d’autres terrains domaniaux. Ceci apporte des effets importants pour l’autosatisfaction des besoins en riz puisque les paysans ne cultivent que 9 ares par personne au maximum, alors que le niveau de rendement moyen est de 10 ares par personne pour la satisfaction des besoins au riz à Madagascar. La culture de riz concerne 90% des exploitations agricoles en 2002/2003. Elle se pratique en trois grandes catégories à savoir : le riz irrigué, le riz pluvial et le riz de « Tavy » .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Contexte du projet
Section 3: Caractéristiques du projet envisagé
CHAPITRE II ETUDE DU MARCHE VISE
Section 1 : La description du marché visé
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Politiques marketing envisagées et stratégies à suivre
4.1-La politique marketing à adopter
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES CRITERES D’EVALUATION ET SUR LES STRUCTURES FINACIERES
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
Section 3 : Les structures financières
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I TECHNIQUE DE PRODUCTION ET DE REALISATION
Section 1 : Les ressources à mettre en œuvre
Section 2 : La caractéristique de l’approvisionnement
CHAPITRE II LA CAPACITE DE PRODUCTION ET COLLECTE ENVISAGEE
Section 1 : Les différents facteurs de productions et de réalisation
Section 2 : Les dépenses en matières premières
Section 3 : Prévision de vente
CHAPITRE III ASPECT ORGANISATIONNELS DE L’UNITE
Section 1 : Localisation de l’entreprise
Section 2 : Forme structurelle de l’unité
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE ETUDE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DU PROJET
CHAPITRE I COUT D’INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : Le coût des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel et la rentabilité
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III EVALUATION DE LA FAISABILITE DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE