Le riz est l’aliment de base à Madagascar. Malgré cette prédominance, d’autres produits se substituent au riz pendant la période de soudure, entre deux récoltes, (pomme de terre, manioc). Ainsi, la baguette de pain a pris progressivement la place du riz au petit déjeuner des habitants des grandes villes. Les intrants de la boulangerie et de la minoterie sont essentiellement importés, le blé qui doit être usiné sur place (la production nationale de blé est insignifiante), 60% de la farine utilisé ainsi que la levure et les améliorants. Une seule boulangerie est entièrement automatisée, les autres sont semi-automatiques mais principalement artisanales.
Après la fermeture de la minoterie de farine de maïs PROBO en 2003, il ne reste qu’une seule minoterie à Madagascar, la Kobama. En 2005, environ 70 000 tonnes de blé ont été usinées par la Kobama, soit environ 56 000 tonnes de farine produites (contre 34 000 tonnes en 2000). La Kobama est en location-gérance par Les Moulins de Madagascar (une filiale du groupe américain SEABOARD CORPORATION), depuis mars 2006, pour une durée de deux ans. Le défi de cette filiale américaine est de reconquérir le marché national par des investissements dans les équipements (meilleure régularité de la qualité de farine) et une politique de prix (baisse de prix de 66 000 à 57 000 Ariary par sac de farine depuis quelques mois). Les Moulins de Madagascar proposent les trois types de farine de blé qui correspondent à la demande locale : type 55 (boulangerie), type 45 (pâtisserie) et farine complète. De par la diversité de leurs équipements, ils pourraient satisfaire d’autres demandes. L’irrégularité de la qualité de la farine locale oriente les boulangeries dans l’achat de farine importée, plus chère.
Présentation du projet
Historique du projet
Historique du pain
Le pain du latin panis, se définit comme l’aliment fait de farine, d’eau, de sel et de levain, pétri, fermenté et cuit au four selon le petit robert grand format. L’histoire du pain commence il y a moins de dix milles ans, dans les monts et piémonts du Croissant fertile de l’ Asie Mineure, avec la domestication de céréales sauvages. C’est là que se produisit une « révolution néolithique », passage de l’appropriation des ressources spontanées à la production de ressources domestiquées, dont sont issues nos sociétés et civilisation.
Réglementation sur le métier de boulanger
Il faut souligner que ces quelques mesures à prendre visent notamment à protéger les consommateurs. Ainsi chaque boulanger doit naturellement prévenir de la production de substances toxiques, nocives à la santé, par des microbes. L’éradication de ces derniers ne pouvant avoir lieu que par fortes chaleurs, d’où la nécessité de la stérilisation des petits matériels de production. (On entend par cela: pelles, couteaux d’enfournement, …).
Par ailleurs, il faut conserver les MP contre :
❖ L’humidité : durant le stockage il faut une bonne aération entre les sacs.
❖ La chaleur : toujours durant le stockage, la farine demande une température de 15° à 18° C, la levure de 5° à 8° C et les matières grasses ainsi que les améliorants à 10° C
❖ La lumière : il faut bien refermer les boîtes et/ou les sacs après usage surtout pour les améliorants.
❖ Les odeurs : donc il faut éviter la proximité et/ou le contact des MP avec du savon, les combustibles et autres produits ayant de forte odeur, comme la fumée de cigarettes. Et il faut aussi placer les produits finis sur des grilles et non les laisser sur la plaque de cuisson. Enfin, il faut prévoir une bouche d’aération pouvant assurer une ventilation suffisante.
❖ Les insectes et animaux domestiques : d’où la nécessité d’une nettoyage régulière afin d’éviter la prolifération d’insectes nuisibles et l’interdiction d’accès aux chiens, chats et autres dans les locaux.
Implantation géographique
Identification du fokontany
Le fokontany d’Ankasina est un des nombreux fokontany du 1er arrondissement de la commune urbaine d’Antananarivo. Il est plat et son paysage n’est parsemé que de rizière. Malgré l’interdiction d’élevage en milieu urbaine, on peut y rencontrer des bœufs et des porcs ainsi que des animaux de basse cours.
Parmi d’autres observations nous pouvons souligner que :
-Il n’y a pas d’église ni d’écoles publiques
-Mais on note la présence d’une école privée .
Pour les infrastructures publiques on observe la présence de :
• 20 poteaux électriques de la société Jirama
• 09 bornes fontaines
• 01 WC public
• 01 douche publique
• Et 01 lavoir public .
Caractéristiques
Pour qu’un projet soit éventuellement pris en compte il faut qu’il remplisse certains critères de succès que nous allons essayer de commenter dans cette sous-section.
En effet, pour l’appréciation d’un projet il doit pouvoir réunir quelques critères, au nombre de cinq généralement :
❖ La pertinence : fait en général référence à une adéquation des objectifs du projet à son environnement. C’est-à-dire mesure la corrélation entre les objectifs du projet les objectifs prioritaires assurant un développement sur le plan global et sectoriel.
❖ L’efficience : critère qui se réfère au coût et rythme auquel les interventions sont transformées en résultats. C’est-à-dire que nous obtenons cet indicateur on comparons les coûts aux résultats. Ainsi, l’efficience se réfère à une utilisation optimale des ressources engagées dans la production des outputs. En d’autre terme, c’est l’économie dans la poursuite des objectifs que l’entreprise s’est fixé.
❖ L’efficacité : critère d’appréciation obtenu par la comparaison des objectifs et des résultats ; c’est-à-dire différence qu’il y a entre ce qui était prévu et ce qui a été réalisé. En d’autre terme c’est le degré de réalisation des objectifs ou des résultats.
❖ L’impact : ce critère répond au besoin d’analyser les effets, qu’ils soient directs ou indirects, du projet sur son initiateur, sur le fokontany d’Ankasina et sur l’environnement.
❖ La durabilité ou la viabilité : l’une ou l’autre permet d’évaluer la capacité du projet à maintenir des résultats même après le retrait des assistances extérieur. En d’autre terme c’est une autonomie organisationnelle, technique, économique, financière, politique et culturelle sur le long terme.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : Historique du projet
SECTION 2 : Implantation géographique
SECTION 3 : Contexte et caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING
SECTION 1 : Etude de marché
SECTION 2 : Aspect marketing
CHAPITRE III : APPROCHE THEORIQUE ET LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : La VAN
SECTION 2 : L’IP
SECTION 3 : Le TRI
SECTION 4 : La DRCI
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION 1 : La MP et Intrants utilisés
SECTION 2 : Processus de préparation du pain
SECTION 3 : La fiche technique des matériaux du boulanger
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 1 : La capacité de production
SECTION 2 : La consommation de MP et d’Intrants
CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLLE
SECTION 1 : Organisation fonctionnelle
SECTION 2 : Organisation technique
SECTION 3 : Le chronogramme des activités
PARTIE III : L’ETUDE FINANCIERE ET L’EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET
CHAPITRE I : LE MONTANT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : L’investissement nécessaire
SECTION 2 : Les amortissements
SECTION 3 : Le fond de roulement initial
CHAPITRE II : L’ETUDE FINANCIERE DU PROJET
SECTION 1 : Le plan de financement
SECTION 2 : Les modalités de remboursement
CHAPITRE III : L’ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA FAISABILITE
SECTION 1 : Le compte de gestion
SECTION 2 : Le compte de résultat prévisionnel
SECTION 3 : Le tableau des flux de trésorerie
SECTION 4 : Le bilan prévisionnel
CHAPITRE IV : L’EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : L’évaluation économique
SECTION 2 : L’évaluation financière
SECTION 3 : L’évaluation sociale et environnementale
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
Je souhaite obtenir une demande à la mise en œuvre d’une étude de faisabilité de production de pains et viennoiseries dans un site de 300 personnes