Soutenance mémoire
Aperçu général sur la production d’essence de girofle
Cette section nous montre les origines de la production d’essence de girofle à Madagascar. L’essence de clous de girofle paraît avoir été distillé pour la première fois vers le XVe siècle en Europe. A Madagascar, la distillation des feuilles de girofles date de 1921 c’est-à-dire la première distillation de feuille de girofle avait été tentée pour la première fois par M. PLAIRE, colon de sainte Marie à cette époque. Au début, elle était le monopole de quelques colons Français, grâce à l’apparition des alambics (Appareil de distillation composée d’une chaudière a laquelle est reliée une tube à plusieurs coudes) de production artisanal sur le marché locale. La production a, de ce fait considérablement augmenté et Madagascar est devenu aujourd’hui le seul exportateur d’essence de feuille girofle dans le monde.
Botanique
Le giroflier, appartenant à la famille des myrtacées est désigné sous les noms botaniques suivantes :
– Syzigium aromaticien (Muriel et Perry)
– Eugenia caryophyllus (Sprengel-Bullock et Harrissou)
L’arbre peut atteindre 12 à 20m de hauteur et peut vivre jusqu’à plus de 100 ans. Il se reconnaît facilement par la couleur, l’abondance et la persistance de son feuillage, sa forme conique, allongée, arrondie au sommet et aussi par le parfum caractéristique qu’il développe autour de lui. Les jeunes rameaux sont tenues et fragiles, les vieux bois sont durs, mais très cassant. Les feuillages sont simples, opposées, coriacées et lancéolés suivant l’âge, les feuilles prennent successivement les colorations suivantes : jaunâtre, rose et vert foncé lissant L’inflorescence est une cyme Corymbuforme. Les bourgeons floraux appelés couramment « clou » sont portés par des rameaux ou « griffes ».En cueillant des boutons floraux avant épanouissent on obtient « les clous de girofle ». Le giroflier est généreusement cultivé pour deux buts : pour les boutons floraux ou clous qui sont récoltés durant le stade de pré-épanouissement d’une part et pour l’essence qui peut extrait de différent parties aériennes (alors, griffes et feuilles) d’autres part. Il entre en production des le cinquième année, mais le récolte n’est vraiment intéressante qu’à l’âge de dix ans et le production optimale se situe vers le 20ème année. Le rendement moyens sont de l’ordre de 6 à 16 kg de clou frais par arbre et par an. Les rendement à l’hectare en clou varient de 900kg à 2 tonnes. Malheureusement ,la production des girofliers est très irrégulière et on peut compter sur une bonne production qu’une fois tous les trois à quatre ans. Et enfin, le giroflier se prête difficilement à une multiplication végétative (marcottage, greffage, et bouturage). Le semis (en pépinière ou naturel) reste le seul mode de multiplication utilisé en culture
LES IMPACTS DU PROJETS
Impacts financiers L’objectif de ce projet sera de procurer des revenus au niveau de la commune. Alors, on observe de l’augmentation des revenus, des ménages et la constitution communautaire. La fondation de ce présent projet bénéficierait grâce au divers études effectués comme la VAN, TIR, IP, DRCI et SR.
Impacts économiques L’Etat obtient des revenus pour des ménages et de l’impôt parmi lequel figurent les facteurs de ménages. On observe l’augmentation de la PIB suivant la croissance de la VA. La valeur générée par l’unité exprime l’apport spécifique de l’activité nationale.
Impacts sociaux Grâce à ce projet, une partie de chômage sera résolu qui sera la création d’emploi. On aura une satisfaction de la demande concernant le produit essentie
COMPATIBILITÉ SUR L’ENVIRONNEMENT
La culture de girofle manque la bonne protection de la nature dont il y a un équilibre sur l’écosystème
– Cette culture constitue la continuation de protection de l’environnement( information sur la culture, éducation aux protections de la nature)
– C’est un moyen d’attirer les touristes internationaux chaque année et garder la promotion de tenue de l’écotourisme sur le tourisme à Madagascar.
CONCLUSION GENERALE
Durant la réalisation de ce mémoire, la valeur de notre monnaie nationale « Fmg » ne cesse pas de dévaluer surtout devant tout les devises qui peut utilisé au marché international. Cela en tenant compte des événement récents qui servissent dans notre pays actuelles. Outre le gouvernement actuel vise le développement rapide et durant de notre économie. Cet développement nécessite le développement du secteur privé. Ce projet répond à cette perspective, car le secteur privé est un facteur prépondérant dans le développement économique de la nation. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi la filière girofle, comme matière première dans la transformation en huile essentielle. Le problème de cette filière se manifeste principalement dans son exploitation ; où il subit la baisse de prix auprès de la production. En ce qui concerne l’essence de girofle, il est encore en majorité de production artisanale. Il doit passer tant d’analyse avant son exportation. Ce que nous voulons mentionner est que nous essayons d’améliorer le produit d’essence de girofle à Madagascar en commençant par la région de SAVA. Cette amélioration vise à utiliser les moyens techniques modernes par l’utilisation d’un alambic d’hydrodistillation avec chaudière dont le taux d’eugénol obtenu entre à 78 à 98% de rendement 15 % Dans le domaine économique, l’extension de la culture de girofle et de production d’essence dans le secteur agro- alimentaire ainsi que la venue des investisseurs à la place de partenaires financiers intéressés à cette filière peuvent favoriser le développement économique et la diversification de l’activité de cette organisation Cette exploitation de girofle dans la production d’essence profite également à la population de la région concernée car elle facilite l’écoulement de produits. En fin , la collectivité territoriale ne semble pas délaissée dans le résultat attendu à ce projet d’activité, le propriétaire de cette entreprise doit payer à l’Etat des impôts et taxes. L’amélioration d’exploitation d’essence de girofle peut entraîner d’autres résultats tels que le développement de la plantation de girofle dans le secteur agricole. En effet le choix de l’implantation de ce projet dans la région de SAVA, plus particulièrement Antalaha, n’a pas été pris à la légère, étant habitant et originaire de cette région, on a pu constater une large lacune sur la consommation de clous de girofle. A l’issus de cette étude, nous voulons évoluer la consommation en matière première ce qui entraîne l’augmentation de produit chaque année. Toutes les analyses et recherches qu’on a fait durant la rédaction de ce mémoire nous conduisent à tirer la perspective d’avenir de ce projet. D’une manière générale, il fait partie des projets d’activité à long terme si on tient compte de l’exploitation de notre capacité de production autonome sur matière de girofle. L’analyse de ce projet et avec une bonne gestion en partant de l’amont et l’aval, la rentabilité et la réussite de ce projet sont plus que garantie puisqu’il dégage le bénéfice de la nation de rentabilité sont très avantageux. En outre du point de vu social, sa contribution à la création d’emploi et l’augmentation de pouvoir d’achat de toutes personne en relation directe ou indirecte lui confère une motivation en soi. Nous pouvons en déduire alors que ce projet d’activité agro- alimentaire est à la fois viable et faisable. Nous, comme investisseur intéressés à cette filière, nous invitons les personnes intéressées à procéder au projet d’avant exécution dans le cadre de sa réalisation pratique.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Le giroflier à Madagascar
Section 3 : Caractéristique du projet
Section 4 : Situation géographique du projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Analyse de l’offre
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Analyse de prix
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : La valeur actuelle nette (VAN)
Section 2 : Le taux de rentabilité interne (TRI)
Section 3 : Le délai de récupération du Capital investi (DRCI)
Section 4 : L’indice de profitabilité (IP)
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matérielles de production
Section 2 : Technique de production envisagé
Section 3 : Contrôle de la qualité
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Processus de production
Section 2 : Processus de réalisation de méthode P.E.R.T
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Organisation de travail
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : COUT D’INVESTISSEMENT
Section 1 : Nature et coût d’immobilisation
Section 2 : Analyse de financement du projet
Section 3 : Plan de financement
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITÉ
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Bilan Prévisionnel
Chapitre III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique du projet
Section 2 : Evaluation sociale
Section 3 : Les impactes du projet
Section 4 : Comptabilité avec l’environnement
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
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