Projet de création d’une unité de production de pisciculture

On a toujours cité Madagascar comme pays parmi les plus pauvres de la planète. Ce handicap néanmoins cache un paradoxe étonnant, le pays en effet recèle des ressources et des potentialités importantes.

De ce fait, nombreux sont les bailleurs de fonds et organismes internationaux qui soutiennent des initiatives visant à promouvoir au développement économique de Madagascar tels la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International ou encore la Banque Africaine de Développement…

Ainsi, l’Etat a créé un document stratégique de réduction de la pauvreté ou DSRP englobant de nombreux domaines comme l’emploi, la décentralisation, la sécurité publique, l’économie, le développement rural, l’environnement…

La genèse de la pisciculture

La pisciculture : [pissi-si], nom féminin, vient du mot latin. pisci : poisson et cultura : culture, La pisciculture :
– c’est l’art d’élever les poissons et de les multiplier
– c’est l’élevage de poissons destinés à la vente .

Au cours du XIXe siècle, le professeur Coste a vulgarisé la pisciculture d’eau douce et la pisciculture marine .

La pisciculture d’eau douce se divise en 3 types :
– La Cypiniculture ou Carpiculture : élevage de carpes, tanches, cyprins…
– La Salmoniculture : élevage de truites, saumons…
– L’Aquaculture : élevage de crevettes .

Nos travaux se consacrent surtout à l’étude de la Cypiniculture ou Carpiculture qui est l’élevage de carpe, beaucoup plus pratiquée à Soavinandriana Itasy.

Historique

Vers 100 av. J.-C, les Romains créent des piscinae pour les poissons d’eau douce ; Lucullus installa une piscine d’eau salée pour les espèces marines. Mais jusqu’au milieu du XIXe siècle, le seul moyen employé pour multiplier les espèces utiles à l’homme était « l’aluvinage ». Ceci consiste à transporter dans les étangs que l’on veut empoissonner de « l’alevin » c’est-à-dire de jeunes poissons pris dans les rivières ou dans d’autre étangs.

a) Les différentes sortes de pisciculture
Il existe 2 sortes de piscicultures : la pisciculture alimentaire, et la pisciculture de repeuplement.

La pisciculture alimentaire :
Les poissons achèvent leur croissance :
• soit dans les étangs d’embouche pour les carpes,
• soit dans les bassins de croissance où l’eau est courante pour les truites .

La pisciculture de repeuplement :
Elle vise à protéger les rivières et à lutter contre le dépeuplement croissant, mais n’a parfois qu’un intérêt local pour les poissons sédentaires.

La pisciculture correspond à l’élevage des poissons dans un milieu fermé. Elle est un système de production aquacole, et le processus de transformation se caractérise par le type d’élevage qu’il soit en étang de pisciculture, en rizière, en cage ou autre, il peut être envisagé en monoculture ou en polyculture, à forte ou à faible densité, pour une période de longue ou de courte durée.

b) les procédés de la pisciculture
La pisciculture s’est enrichie de procédés nouveaux qui sont :
– la fécondation artificielle
– les frayères
– l’incubation
– l’alevinage perfectionné .

La fécondation artificielle ;
Les premiers essais de fécondation est attribué à un moine français dom Pinchom, qui vivait au XIVe siècle. Au XVIIIe siècle, on savait que les truites et les saumons remontent les ruisseaux, quand vient le moment de la ponte. Une eau limpide coule sur un fonds de gravier, ils choisissent une place où ils s’arrêtent, écartent, les pierres avec leur tête et leur queue, les rangent de manière à former des espèces de digues qui puissent à faire obstacle à la rapidité du courant et dans les interstices desquelles leur progéniture se trouve à l’abri.

C’est là, en effet, que la femelle dépose ses œufs en se frottant le ventre sur le sol afin d’en faciliter l’expulsion. A mesure que les œufs sortent, leur poids les précipite vers le fond, et comme ce fond est pierreux, ils tombent dans les interstices qui séparent les cailloux, jusqu’à ce que toutes les anfractuosités du lit qui a été préparé pour eux en soient garnies. Dans cette position, le choc continuel de l’eau ne peut les entraîner, mais il les conserve dans un état de propreté indispensable pour leur développement ultérieur.

On savait qu’au moment où la femelle vient de pondre, le mâle, en se frottant comme elle, son ventre sur les cailloux, verse sa laitance sur les œufs, et que cette laitance, entraînée par le liquide qui lui sert de véhicule, les imprègne et se dissipe après avoir troublé un instant la transparence de l’eau.

Partant de ces observations, le naturaliste allemand Jacobi :
• Prit un récipient
• Y versa de l’eau bien claire
• Puis saisissant une femelle dont les œufs étaient à maturité, il les exprima par une légère pression dans le récipient.
• Cela fait, il prit un mâle et en fit couler la laitance jusqu’à ce que l’eau en fût blanche. La fécondation se trouva ainsi opérée.

La méthode de Jacobi fut expérimentée sur une grande échelle dès 1765, près de Nortelem, dans le Havre avec succès.

La fécondation artificielle est souvent pratiquée. L’aménagement d’un étang comprend :
• L’apport d’engrais en vue du développement des algues dont se nourrissent les poissons ;
• Le faucardement ;
• La mise en place, qui aère le sol de l’étang, favorise la reproduction des invertébrés qui servent de nourriture aux poissons.

Les frayères
Ce sont les lieux que les poissons choisissent pour s’accoupler, se libérer des produits sexuels, et y déposer leurs œufs. Les carpes communes frayent en groupe dans des zones fraîchement inondées de lacs et de rizières. Sur les Hautes Terres malgaches, la saison de reproduction de la carpe commune s’étale de septembre à décembre, lorsque la température de l’eau est comprise entre 18 et 24 °C durant laquelle les poissons se reproduisent une fois.

Une mise en pose de carpe commune, consiste à accoupler dans un étang de ponte préalablement préparé et mis sous eau, une reproducteur femelle avec deux reproducteur mâles.

L’incubation
Comme leur nom l’indique, les appareils à éclosion ou appareils incubateurs sont destinés à renfermer les œufs fécondés. Ce sont des caisses ou des boîtes de dimensions et de formes variables mais qui doivent toujours être disposées de telle sorte que l’eau puisse y être constamment renouvelée. La lumière et la chaleur doivent encore être réglées avec soin. Après l’éclosion des œufs, dont l’époque varie nécessairement suivant les espèces, les jeunes poissons (feuilles ou alevins) ne montrent pas toutes les mêmes instincts.

Les uns tels que : la perche et le brochet se disposent presque aussitôt dans le milieu ambiant et recherchent la vive lumière.

Les autres, au contraire, comme le saumon et la truite se trouvant alourdis par une énorme vésicule ombilicale, s’écartent très peu du lieu où ils sont nés, restent couchés sur le flanc, fuient le grand jour et se groupent à l’abri d’une pierre.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : LA DESCRIPTION DU PROJET
SECTION 1 : LA PRESENTATION GENERALE DU PROJET
SECTION 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
SECTION 3 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUES ET DEMOGRAPHIQUE DE LA REGION
CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : LA DESCRIPTION DU MARCHE
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 4 : L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE
CHAPITRE III: LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1: LES EVALUATIONS SELON LES CRITERES
SECTION 2: LES EVALUATIONS SELON LES OUTILS
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE REALISATION
SECTION 1: LES TECHNIQUES DE PRODUCTION
SECTION 2 : LES MATERIELS DE PROSPECTION, DE TRAITEMENT
CHAPITRE II: LA CAPACITE DE RECEPTION
SECTION 1 : LA CAPACITE DE RECEPTION ET LA PRODUCTION DE LA PREMIERE ANNEE
SECTION 2 : LES ASPECTS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS
SECTION 3 : LES DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION
CHAPITRE III: L’ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
SECTION 1 : ORGANISATION ET RESSOURCE
SECTION 2: LE CHRONOGRAMME
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LESCOUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
SECTION 2 : L’AMORTISSEMENT
SECTION 3: LE PLAN DE FINANCEMENT
SECTION 4: LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : L’ETUDE DE LA FAISABILITE
SECTION 1: LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
SECTION 2: LES BILANS PREVISIONNELS
SECTION 3 : LE PLAN DE TRESOREIRE
CHAPITRE III: L’EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
SECTION 1:L’EVALUATION ECONOMIQUES DU PROJET
SECTION 2 : LES EVALUATIONS FINANCIERES
SECTION 3 : LES IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION GENERALE

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