Actuellement, un des objectifs du Gouvernement Malagasy est l’autosuffisance alimentaire. L’effort des différents ministères et organismes non gouvernementaux se concentre sur ce point assez crucial. Par ailleurs, la production locale des produits agroalimentaires est encore insuffisante pour satisfaire les besoins des consommateurs. Les produits charcutiers qui ont une place non négligeable dans ce domaine offre une opportunité, pour nous Malagasy ainsi que pour les résidents à Madagascar, de consommer des produits de qualité en matière d’alimentation. Cependant, nous ne pouvons trouver certains nombres de ce produit de charcuterie qu’au niveau des magasins spécialisés ou dans les grandes surfaces. Par conséquent, la majorité des Malagasy ne consomme pas ces produits et ne sait même pas de leur existence. En effet, le jambon qui fait l’objet de notre étude est classé parmi les aliments de qualité. Du fait qu’il n’est pas omniprésent sur le marché, leur consommation semble être jusqu’à ce jour le privilège d’une minorité.
IDENTIFICATION DU PROJET
Un projet est un ensemble d’activité ou opérations interdépendantes qu’une personne ou un groupe d’individus envisage de réaliser dans un délai déterminé et dans un milieu spécifique à l’aide des moyens et ressources afin d’atteindre ses objectifs. Il faut donc un environnement favorable pour qu’un projet soit rentable. L’identification du projet se subdivise en trois chapitres :
– Présentation du projet
– Etude de marché
– Théorie générale sur les critères de rentabilité.
Présentation du projet
Historique
Le projet est une réponse individuelle ou collective aux besoins des individus. C’est aussi un moyen de redonner à l’individu ou à la communauté la capacité d’initiative, d’action et d’innovation. D’après le ministère de commerce, Madagascar ne produit pas encore assez de produits charcutiers. Notre pays importe encore beaucoup concernant ces produits or nous possédons toutes les conditions nécessaires et favorables, par exemple, les matières premières sont facilement localisées et peuvent être procurées sur place. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de créer une unité de production de jambon. Pour y arriver, nous avons opté la technique de production aux normes internationales avec les différents moyens nécessaires.
Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
Les outils d’évaluation
Le choix d’investissement peut être réalisé à l’aide d’un critère quantitatif c’est-à-dire la rentabilité des capitaux investis. Ces capitaux investis seront comparés aux flux générés, c’est la marge brute d’autofinancement (MBA) ou « cash-flow ». Elle est obtenue par la formule suivante :
+ Recettes
– Charges
= Résultat imposable
– Impôt sur le bénéfice des sociétés
= Résultat net
+ Amortissements
= Marge brute d’autofinancement
Pour pouvoir déterminer une rentabilité plus significative, les différents flux réalisés à des dates différentes seront actualisés à un certain taux à intérêt composé à une date de référence qui est la date de début d’investissement.
Les critères généralement utilisés pour le choix d’investissement sont :
– la valeur actuelle nette (VAN)
– Le taux de rentabilité interne (Tri)
– L’indice de profitabilité (Ip)
– Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI) .
La valeur actuelle nette
Définition
C’est le premier critère de rentabilité car elle permet de constater directement la rentabilité. Par définition, la VAN est la somme des valeurs actuelles des flux financiers provenant des investissements de laquelle on déduit le montant de ce dernier. La méthode consiste donc à comparer les économies nettes, augmentées des amortissements appelés : « cash-flow » pendant la durée de l’investissement ou pendant une période donnée au montant de l’investissement initial.
Interprétation
La valeur actuelle nette peut être positive, nulle ou négative
Si Van > 0 : L’investissement a une rentabilité supérieur au taux exigé
Van = 0 : L’investissement a une rentabilité égale au taux exigé
Van < 0 : L’investissement a une rentabilité inférieur au taux exigé
Avec : Cn : Cash-flow à l’époque n
i : le taux d’actualisation
n : année considérée variant de 1 à la durée de vie du projet.
I : Montant de l’investissement initial .
Mais la VAN à elle seule ne permet pas de classer les investissements entre eux mais simplement de les accepter ou de les rejeter. Pour les classer, il faut connaître la rentabilité interne de ceci c’est pourquoi on calcule le TRI.
Interprétation
L’indice de profitabilité peut être supérieur à 1, égale à 1 ou inférieur à 1
Si ip>1 : L’investissement a une rentabilité supérieur au taux exigé
Ip=1 : L’investissement a une rentabilité égale au taux exigé
Ip<1 : L’investissement a une rentabilité inférieur au taux exigé .
Le délai de récupération des capitaux investis
C’est le dernier outil d’évaluation qui est représenté par le temps au bout duquel le cumul des marges brutes d’autofinancement est égal au montant des capitaux investis. C’est-à-dire le temps au bout duquel il est possible de récupérer la somme initialement investie. Plus ce délai est court, plus le projet est rentable.
Il n’existe pas de formule exacte pour le calcul pour le calcul de DRCI. Cette méthode ne tient pas compte des flux monétaires postérieurs au délai de 4 ans. Elle retient dans le calcul une même valeur courante pour les flux qu’elle reçoit à leur date. Elle a donc ses limites et ne peut pas être utilisé » pour mesurer une rentabilité.
En utilisant ces quatre outils d’évaluation, il est possible de compare la rentabilité de plusieurs projet entre eux. On peut dire alors que ses quatre méthodes permettent aux investisseurs de constater, de connaître, et de mesurer la rentabilité de leurs investissements.
Les critères d’évaluation
Le succès d’un projet peut être apprécié en combinant divers critères d’évaluations. Ils sont généralement :
La pertinence
Elle mesure la corrélation entre les objectifs du projet et les priorités de développement sur le plan global et sectoriel du concept du projet par rapport aux besoins réels des groupes cibles. Les objectifs sont-ils pertinents par rapport aux besoins des bénéficiaires?
L’efficacité
L’efficacité d’un projet s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats. C’est le degré de réalisation des objectifs. Quelques questions d’efficacité :
– Quel est le degré de réalisation des objectifs du projet?
– Ces produits contribuent-ils à la réalisation des objectifs du projet?
L’efficience
L’efficience se réfère au coût et rythme auquel les interventions sont transformées en résultats. Elle mesure par la comparaison des coûts et des résultats et se réfère à l’utilisation optimale des ressources dans la production des outputs.
La viabilité
Elle vise à évaluer la capacité de l’action ou des résultats à se poursuivre de façon autonome après le retrait de ‘assistance extérieure. Il s’agira de la viabilité organisationnelle, technique, économique, politique et culturelle.
Technique de production
Matières premières
Concernant le produit, notre société fabrique deux types de produits :
– Jambon cru :
– Jambon cuit :
La détermination générique « Jambon » s’applique au membre postérieur de porc, à l’exclusion de tout autre morceau.
Les matières premières pour la fabrication de jambon est facile à procurer car on peut les avoir en allant au marché mais il est préférable d’avoir son propre fournisseur pour éviter les ruptures de stocks.
Quelques listes des matières premières nécessaires à la fabrique :
– Cuisse de porc
– Terrine de volaille
– Cuisse de porc,…
Les matières premières sont déterminées selon les critères.
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Table des matières
INTRODUCTION
Première partie: IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Objectifs
Section 3 : Caractéristiques du projet
Section 4 : Cadre logique du projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du projet
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Politique et stratégie marketing à adopter
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES ET OUTILS DE RENTABILITE
Section 1 : Selon les outils d’évaluation
Section 2 : Selon les critères d’évaluation
Deuxième partie : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Les matières premières
Section 2 : Les moyens de production
Section 3 : Processus de fabrication
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Les productions prévisionnelles
Section 2 : Les chiffres d’affaires prévisionnels
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme et effectif
Section 2 : Attribution
Section 3 : Gestion du personnel
Section 4 : Calendrier de réalisation
Troisième partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : LES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Nature et coût des investissements
Section 2 : Fonds de roulement initial
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau des amortissements
Section 5 : Remboursement des dettes
Section 6 : Compte de gestion
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Les comptes de résultats prévisionnels
Section 2 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
Section 3 : Le plan de trésorerie
Section 4 : Les bilans prévisionnels
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES