Madagascar est encore un pays en voie de développement et d’après les données statistiques, 80% des malagasy vivent dans le monde rural, donc on peut dire que le secteur primaire est le pilier de l’économie de Madagascar, et la principale activité économique est constituée par l’élevage et l’agriculture.
PRESENTATION DU PROJET
Un projet est une action planifiée comprenant des activités coordonnées et interdépendantes conçues pour atteindre certains objectifs spécifiques dans une période limitée et avec un budget déterminé.
Notre projet se caractérise par les éléments suivants :
– des objectifs clairement définis ;
– un critère de bonne réalisation de ces projets ;
– un budget ;
– un responsable entouré d’une équipe dynamique ;
– un système de gestion propre.
Identifier un projet, c’est présenter son originalité, la région d’implantation choisie ainsi que les caractéristiques du projet. L’analyse FFOM (Force, Faiblesse, Opportunité, Menace) est la méthodologie axée de ce projet sur la planification stratégique. A partir de cette planification, on peut fixer clairement le choix stratégique avant d’élaborer le plan d’action. Son intérêt est de démontrer aux managers « comment une force pourrait-elle devenir une faiblesse pour une organisation, et comment une menace pourrait-elle devenir une opportunité ?
Description du projet
Pour commencer, il faut rappeler l’histoire de la filière canard gras à Madagascar qui s’est développée rapidement. Nous verrons donc, quel chemin a parcouru cette filière, et comment elle s’est développée. Puis, en quel lieu on veut implanter notre projet.
Historique
Toutes les espèces de canard étaient destinées à l’engraissement, jusqu’en 1968, à Behenjy où pour la première fois, grâce aux actions de vulgarisation féminine de l’URER (Unité Régionale d’Expansion Rurale), le canard mulard devint réservé pour le foie gras. Des essais positifs d’oies de Toulouse pour la même finalité ont eu lieu à Kianjasoa-Sakay et à la SIRAMA d’Ambilobe vers 1960 et 1970, mais non poursuivis d’actions concrètes. Dans les années 80, la Société BONGOU a commencé à transformer du foie Gras et à le commercialiser. Cette filière semi industrielle s’est développée et a misé sur les débouchés à l’export. Dès lors, les zones d’approvisionnement en PAG émergeant surtout dans la région de Fianarantsoa. Par la suite, d’autres régions de gavage se formaient au début des années 90 (Mahitsy, Ivato). En 1997, l’UE décrète l’embargo sur les produits d’élevage, en raison de la déficience des mesures de protection et de contrôle sanitaires pratiquées. La levée de l’embargo sur les foies gras ne serait envisagée qu’après l’existence et l’agrément d’un abattoir spécialisé privé par l’UE et l’observation stricte des mesures de protection et du suivi sanitaires aux normes européennes. L’ouverture vers Maurice dont la demande de produits à base de canards est loin d’être satisfaite s’est refermée après l’année 2000 à cause de normes sanitaires insatisfaites également. Un élevage « hors sol » a réussi en 2000-01 à Sakay, mais le coût de production est trop élevé. Il est question d’importer des reproducteurs pour Sakay avec l’appui du projet SAHA prochainement, pour relancer l’élevage de mulards. En 2002, la filière est ainsi fortement freinée par la crise post-électorale que le pays a traversé et qui est marquée entre autre par les barrages routiers qui ont ralenti voir même interrompu les échanges inter- région ; par le blocage des activités économiques et particulièrement le secteur tourisme dans le contexte « produit de canard gras ». Actuellement, le secteur du gavage moderne est moins fréquent comparé à celui du gavage traditionnel, la production est instable mais le marché du foie gras est encore grand ouvert car dans notre pays la production est encore moindre à l’égard des demandes existantes.
Présentation du projet
Un projet est un ensemble organisé et structuré d’objectif et de moyen. Il définit donc un ensemble d’axe opératoire, d’objectif chiffré à atteindre, des moyens chiffrés à mettre en œuvre qu’il convient d’exprimer de manière cohérente. Quand on établit un projet on se propose d’investir un fonds pour créer, développer et améliorer certains moyens afin d’accroître la production des biens ou des services dans une collectivité pendant une certaine période. Notre projet consiste essentiellement à gaver des canards mulards inversés pour produire des foies gras et des viandes de qualité pour ensuite les commercialiser. Avant d’entrer plus profondément dans le projet, il est nécessaire de définir le mot gavage et de savoir le tout sur le foie gras.
Définition du gavage
L’objectif de gavage est de provoquer un développement et un engraissement du foie par une forte suralimentation de l’animal. Un canard gavé, appelé couramment un canard gras, peut voir son foie multiplié par 3 par rapport à son poids normal. Dans l’union européenne, à la quelle appartiennent les principaux pays consommateurs de foie gras, les appellations « canards gras » et « foie gras » sont réservées à des animaux dont le poids du foie est supérieur à 300 grammes.
Le foie gras
Le Foie gras est le foie sain d’un palmipède adulte, robuste et en bonne santé. il ne peut provenir que d’un palmipède (canard mulard inversé) en excellente santé qui, à l’âge adulte, après une période d’alimentation à volonté, très abondante, recevra vers trois mois environ, deux fois par jour, pendant environ deux semaines, une ration progressive de maïs cuit, assaisonné de sel et d’huile végétale.
Que contient le foie gras ?
Le foie gras contient plusieurs substances chimiques bénéfiques à la santé des consommateurs. Le foie gras est riche en acide oléique, il est composé également 2,5g d’acides mono saturés et 4,8 d’acides gras poly-insaturés, pour seulement 12g d’acide saturé . Les graisses, ou lipides, contiennent des acides gras, qualifiés de saturés ou d’insaturés, selon qu’ils renferment ou non des doubles liaisons chimiques. Les calories apportées par ces acides gras sont transformées en énergie, nécessaire au fonctionnement des cellules humaines. Certains (les acides gras essentiels) sont également indispensables à la formation des organes humains.
Caractéristiques du projet
Forme juridique de la société
Il est incontestable que chaque projet a son propre but et objectif à atteindre. Dans notre cas, le but est de vulgariser la production industrielle de foie gras vu que dans notre pays cette production est encore moindre et de satisfaire les demandes existantes sur le marché. Par conséquent, on va vendre les produits sur le marché afin d’en retirer des bénéfices. Disons Alors que notre société a un but lucratif. La procédure de création de société dépend de son statut juridique. Nous avons deux choix de statut pour notre société : Société Anonyme (S.A) ou Société à Responsabilité Limitée (SARL). Pour ces deux sociétés, les apports en numéraire ou en nature doivent être intégralement libérés dès la constitution de la société. La Société à Responsabilité Limité regroupant au minimum deux associés qui ne sont pas personnellement commerçants et dont la responsabilité est limitée à leur apport.
Statut juridique de l’entreprise :
• Dénomination sociale : ATYFY
• Forme juridique : SARL
• Capital social : 37.000.000 Ariary composé par 1.850 parts de 20.000 Ariary
• Objet : Production – Commercialisation de foie gras et viandes de canards gras
• Siège social : Sabotsy Namehana .
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I- PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Description du projet
Section 2 : Présentation du projet
Section 3 : Caractéristiques du projet
Section 4 : Planification stratégique du projet
CHAPIITRE II- ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Domaine d’étude
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande et part de marché visée sur le marché
Section 4 : Analyse de la Concurrence
Section 5 : La stratégie et la politique marketing à adopter
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I – TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Procédés de spécialisation de l’activité
Section 2 : Description et technique de production
Section 3 : Différents facteurs de production
CHAPITRE II – CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Capacité de la production
Section 2 : Planning de vente
Section 3 : Consommation des matières premières
CHAPITRE III – ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Organisation administrative
TROISIÈME PARTIE : ETUDE FINANCIÈRE
CHAPITRE I – MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Investissement nécessaire
Section 2 : Plan de financement
Section 3 : Tableau des amortissements
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Comptes de gestion
CHAPITRE II – ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Compte de résultat
Section 2 : Tableau des flux de trésorerie
Section 3 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III – EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Évaluation
Section 2 : Impacts
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES