Facteurs essentiels de composition et de qualité
Ingrédients de base
– Ingrédient fruit
– Un ou plusieurs des édulcorants glucidiques (sucres) définis par la commission du Codex Alimentaires, y compris la saccharose, le dextrose, le sucre intervertis, le sirop de sucre inverti, le fructose, le sirop de glucose et le sirop de glucose déshydraté.
Ingrédients facultatifs :
– Jus de tomates,
– Jus de fruits non concentrés ou concentrés dans le cas des confitures.
Confitures
La confiture constitue la majorité des produits transformés locaux et est le produit à base de consommation. C’est d’ailleurs avec les jus de fruits TIKO, les principaux produits transformés que l’on trouve dans les épiceries de la capitale et de province. La confiture constitue la majeure partie de l’activité de CODAL et de GAM, qui sont parmi les sociétés présentes sur le marché local. En général, la transformation en confiture touche une large variété de fruits (pommes, abricots, fruit de la passion, ananas, papayes, litchis, pok-pok ou physalis…). Mais les confitures vendues sont les confitures de fraise et d’abricot dont la disponibilité locale est d’ailleurs importante. De productions industrielles, ces confitures locales sont emballées dans divers matériaux : bocal en verre (importé), pot en plastique et boîte métallique (local). En contre partie, il faut noter que les confitures que les confitures des unités familiales ne sont pas encore bien présentées : les étiquettes sont mal conçues (beaucoup d’informations manquent) avec un conditionnement en pot plastique dont le couvercle se ferme mal ou qui est très facile à ouvrir.
Le circuit de commercialisation
Le circuit de commercialisation sera direct, court et long :
– Le circuit direct : le producteur vend directement ses produits aux consommateurs. Ce circuit est adapté aux marchés de proximité des zones de production (l’approvisionnement des entreprises de transformation passe par ce type de circuit).
– Le circuit court : les producteurs vendent leur production aux détaillants de leur village ou des marchés de la ville. Ce n’est pas très développé (vente aux portes d’entrées de la ville, aux abords des marchés).
– Le circuit long : c’est le circuit classique de commercialisation. Il fait intervenir différents acteurs (producteurs, collecteurs, grossistes, sémi-grossistes, détaillants).
Ce circuit est emprunté pour la commercialisation des tomates des zones éloignées des villes. La vente en détails est faite pour une forte catégorie de la population. Les acteurs de cette vente sont les détaillants des marchés, de quartier, grands marchés, les épiceries.
Les concurrents informels
Les confitures des unités familiales ne suivent pas les normes de conditionnement et ne sont pas encore bien présentées : les étiquettes sont mal conçues (très petit et beaucoup d’informations manquent). Comme tout secteur d’activité s’insère dans une filière économique, l’étude du contexte concurrentiel et l’étude de la valeur du domaine d’activité conformément aux travaux concrétisés par M. Porter aux Etats-Unis, l’ADEFI7 ou du CNRS en France, seront orientés dans deux directions :
– L’examen de l’attractivité et de la valeur du domaine, d’activité qui permettra à l’entreprise d’engager des ressources pour s’y développer, ou bien de s’en retirer ;
– L’analyse du contexte concurrentiel, qui manifeste l’entrée de l’économie industrielle dans la pensée stratégique.
A Madagascar et en ce qui concerne notre sujet, l’analyse concurrentielle porte sur :
– Les confitures : La confiture constitue la majeure partie de l’activité de CODAL et de FAM. Cette transformation touche une large variété de fruits mais les plus primées sont les confitures de fraise et d’abricot.
– Jus, nectars et concentrés de fruits : C’est la deuxième gamme de produits transformés après les confitures, en volume commercialisé. Fabriqué par CODAL, ce type de transformation touche moins de gamme de fruits que la confiture : orange, pomme, fruit de al passion, goyaves, fraises, papayes et tamarins. TIKO a le monopole du jus conditionné sous tétra brik, et ce, en terme de qualité de jus (goût et composition). Sur un autre type de marché, la société FRE lance actuellement des boissons commercialisées dans les épiceries de quartier.
– Fruit au sirop : CODAL est le seul transformateur local commercialisant ce type de produit. Les Malagasy en consomment très peu. La majeure partie de la production de CODAL est réservée aux grands hôtels et pâtisseries. Cette transformation ne touche que quelques variétés de fruits : litchis, abricots, poires, ananas.
– Fruits secs : Le séchage local de fruits touche plusieurs types de fruits : bananes, litchis, pommes, abricots…). TRANSEXPORT est l’unité la plus importante en ayant pour objectif de produire pour l’exportation (marché conventionnel biologique) mais a pour l’instant du mal à trouver des débouchés.
En ce qui concerne les bananes traditionnelles séchées (fitsa) venant principalement de Mahajanga, développées par l’Arche de Noé, outre les prunes, abricots, pomme et mangue, ne se vendent plus que dans les points de vente Bongou. Les autres fruits séchés sont importés conditionnés ou en vrac et reconditionnés par des locaux (SOREDIM-RAVI..).
– Fruits confits : Pour les Malagasy, les fruits confits sont des produits de luxe. C’est sur ce créneau restreint que s’est positionné en partie l’Arche de Noé. Ils ne se vendent que lors des manifestations, de ventes-expositions, ou ne se trouvent que dans les grands hôtels et restaurants de la Capitale.
– Pâtes de fruits : GAM, Arche de Noé, Haja sont les unités qui produisent les pâtes de fruits présentes sur le marché. Les pâtes de fruits sont très variées : fraise, raisins, mangue, papaye, ananas, fruit de la passion, banane…Ces produits sont aussi vendus à Maurice.Les pâtes de banane de Haja sont présentes dans toutes les grandes surfaces. Les pâtes debanane Haja sont découpées en bâtonnets et conditionnées dans un film plastique de 200g
– Compotes : CODAL a commencé à commercialiser une compote de pommes.
– Pulpe et purées de fruits : CODAL produit des pulpes et purées diversifiées qui sont commercialisées localement mais qui sont aussi exportées en faible quantité à Maurice. L’étude de la concurrence nous permet d’évaluer les forces et les faiblesses des produits horticoles transformés afin de pouvoir situer la confiture de tomates sur le marché national et international.
En conclusion, l’étude de phénomène macroéconomique permet de dépasser l’horizon du secteur pour mieux prévoir son développement à long terme. Elle constitue un excellent outil de détection des menaces et des opportunités stratégiques. L’analyse du contexte concurrentiel a démontré que malgré l’existence de différents concurrents dans le domaine de transformation horticole, la fabrication de confiture de tomates s’avère un produit nouveau sur le marché.
La politique de communication
La pénétration de la confiture de tomates sur le marché est assurée au moyen d’un mix de communication comparable, dans la variété de ses comportements au mix du marketing. On trouve :
– La publicité : moyen de promotion du produit ;
– Les relations publiques : ensemble de relations, et communications en dehors des relations directes de vente (fournisseurs, employés, presse, actionnaires, organisation des consommateurs..) ;
– La communication par l’événement (mécénat et partenaires) ;
– La promotion commerciale, ensemble d’activités marketing ponctuelles (démonstrations, expositions…) qui stimulent les achats des consommateurs et l’efficacité des vendeurs ;
– La communication graphique, ensemble des signes écrits par l’entreprise pour influencer les comportements (logotypes, brochures, conditionnement…) ;
– La bouche à oreilles, réseau de relations qui s’installent lorsque les consommateurs s’informent auprès d’autres consommateurs.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1. IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE 1. PRESENTATION DU PROJET
Section 1. La transformation des fruits et légumes
Section 2. Caractéristique de la production de confiture de tomates
CHAPITRE 2. ETUDE DE MARCHE
Section 1. Description du marché
1.1. Le circuit de commercialisation
1.2. Analyse comparative des produits transformés
Section 2. Analyse de l’offre
2.1. Quantité et qualité du produit à offrir
2.2. Clientèle cible
Section 3. Analyse de la demande
3.1. Caractéristique de la demande
3.2. Estimation de la demande
Section 4. La concurrence
4.1. Concurrents formels
4.2. Concurrents informels
Section 5. Politiques et stratégies marketing
5.1. Stratégie à adopter
5.2. Marketing mix
5.3. Stratégie pull et push
CHAPITRE 3. THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1. Les outils d’évaluation
1.1. La valeur actuelle nette (VAN)
1.1.1. Définition
1.1.2. Formule
1.1.3. Interprétations
1.2. Le taux de rentabilité interne (TRI)
1.2.1. Définition
1.2.2. Formule
1.2.3. Interprétations
1.3. Le Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
1.3.1. Définition
1.3.2. Formule
1.3.3. Interprétations
1.4. L’indice de profitabilité
1.4.1. Définition
1.4.2. Formule
1.4.3. Interprétations
Section 2. Les critères d’évaluation du projet
2.1. La pertinence
2.2. L’efficacité
2.3. L’efficience
2.4. La durée de vue du projet
2.5. Impacts du projet
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE 2. CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE 1. TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1. Identification des matériels
1.1. Les matériels de construction
1.2. Les matériels de fabrication
Section 2. Les techniques de réalisation
2.1. La collecte de tomates
2.2. La transformation
2.3. La commercialisation
CHAPITRE 2. LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1. Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée
Section 2. Aspects qualitatifs et quantitatifs
2.1. Aspects qualitatifs
2.2. Aspects quantitatifs
Section 3. Les différents facteurs de production
CHAPITRE 3. L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1. L’organigramme
Section 2. Organisation du travail
Section 3. Chronogramme
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE 3. ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE 1. COUT DES INVESTISSEMENTS
Section 1. Coût des investissements
Section 2. Tableau des amortissements
Section 3. Plan de financement
Section 4. Les comptes de gestion
4.1. Achats consommés
4.2. Services extérieurs
4.3. Charges du personnel
4.4. Impôts et versements assimilés
4.5. Les autres charges ordinaires
CHAPITRE 2. ETUDE DE FAISABILITE
Section 1. Les comptes de résultats prévisionnels
Section 2. Le plan de trésorerie
Section 3. Le bilan prévisionnel
CHAPITRE 3. EVALUATION DU PROJET
Section 1. Evaluation économique
1.1. La valeur ajoutée
1.2. Les compétences économiques
Section 2. Evaluation financière
2.1. Selon les outils d’évaluation financière
2.1.1. La valeur actuelle nette
2.1.2. Le taux de rentabilité interne
2.1.3. Le DRCI
2.1.4. L’indice de profitabilité
2.2. Selon les critères d’évaluation
2.2.1. La pertinence
2.2.2. L’efficacité
2.2.3. L’efficience
2.2.4. La durée de vie
2.2.5. L’impact du projet
Section 3. Evaluation sociale
3.1. Création d’emploi
3.2. Développement social la région
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet