A Madagascar, l’élevage joue un rôle important dans l’économie des ménages ruraux qui représentent les 80% de la population totale. En effet, il constitue une source des revenus et entre dans l’alimentation de la population inégalement repartie sur le territoire Malgache. Malgré les atouts contestables et dominants du pays, l’élevage des poissons est peu développé surtout sur les zones des hauts plateaux. Cela peut juger par plusieurs facteurs. Mais la cause la plus dominante est l’insuffisance des alevins et l’assistance technique pour les éleveurs. Pour aider les paysans sur les activités de rizipisciculture ou pisciculture, « la création d’une unité de production d’alevins dans une région est un projet pertinent ». Ce qui facilite pour les intéressés (paysans et/ou pêcheurs), la recherche des petits poissons prêts à élever et les incite à investir dans cette filière.
Présentation du projet
HISTORIQUE DU PROJET
Le succès ou l’échec d’un projet est vérifié par son historique. L’historique qui nous permet aussi de naviguer dans un domaine bien déterminé. Dans notre cas c’est la production d’alevins carpe royale. On doit tout d’abord rappeler l’historique de la pisciculture avant d’entamer pour celle de Madagascar avec la production d’alevins.
Historique de la pisciculture
La pisciculture est une activité qui était pratiquée dès 2000 ans avant Jésus Christ : l’exploitation d’étang de carpe en Chine, le tilapia en Egypte et l’élevage des poissons en viviers par les Romains. C’est une activité classique et ne couvre pas les besoins de l’ensemble des populations totales auparavant. Mais, la pisciculture se développe et évolue rapidement. En Europe par, exemple, au XXe siècle, les poissons capturés lors de leur remontée vers les eaux saumâtres sont maintenus en bassin. En outre, le développement de la technologie permet de faire de premier essai d’élevage à Jacobi qui réussit les fécondations artificielles de salmonidés en 1763 et en Angleterre, en 1894, la reproduction et la fécondation artificielle du turbot étaient réussies. On constate que « la pisciculture du turbot sera possible et relativement facile » en 1898, d’après les travaux menés à Saint Vaast la Hugues. Au début du XXe siècle, il y a une grande opération de déversement de saumons et transfert de population d’une région à l’autre globe. C’est le cas de Californie en Nouvelle Zélande en 1875 ; dans les années 1890, le truiticulture Américain à Danemark. Son développement s’accroît considérablement à la fin des années 60 par la nouvelle formule d’alimentation artificielle sous forme de granulées. L’aquaculture nouvelle qui fait référence au développement de la pisciculture en mer s’est développée à la fin des années 70 au Japon. En outre, les travaux menés par les institutions de recherche sur le contrôle du cycle de production d’espèce marine en Angleterre et en France a découvert la première larve du turbot en 1972.
Tel est le contexte de l’historique de la pisciculture et la production des alevins dans le monde. Maintenant, nous allons voir pour celle de Madagascar.
Historique de la pisciculture et de la production d’alevins à Madagascar
Le thème de la pisciculture sur le territoire Malgache intéresse plusieurs organismes internationaux tels que le PNUD et FAO avec le gouvernement Malgache. Ce projet a pour but d’améliorer le niveau de vie des paysans et surtout pour rattraper les carences en protéines animales. En 1985, un projet sous référence FAO/ MAG/88/005 pour la « Vulgarisation de la pisciculture et le développement de la pêche continentale » a été mis en place dans la région d’Itasy et du Vakinakaratra. C’est le gouvernement qui est le responsable de la gestion, de la production et de la cession d’alevins. En 1988, à cause de l’expiration de ce projet un autre projet a été nouvellement crée : « promotion de l’aquaculture. Les producteurs privés sont répartis dans plusieurs zones et sous l’encadrement et soutien du responsable de zone.
CARACTERISTIQUES DU PROJET
L’étude des caractéristiques permet de préciser la raison d’être et l’intérêt du projet. Il faut analyser le contexte et justifier le facteur de base de notre étude.
Contexte et justification
Le District d’Andramasina se caractérise par sa forte potentialité de la population qui a aussi l’esprit d’entreprise. En effet, avec ses caractères éternelles, la population veut investir en tant que cultivateurs mais faute d’organisation, la population s’oriente dans d’autres secteurs comme le transport ou le commerce. On constate que l’agriculture et l’élevage intéressent les paysans. C’est pourquoi les rizipisciculteurs vont chercher les alevins dans d’autres Districts comme Ambatolampy. En plus, il n’y a pas des infrastructures des hydro agricoles modernes. Pour le cas de la production d’alevins : il n’y a pas des spécialistes ou techniciens dans le District d’Andramasina. Les pêcheurs capturent les alevins venant du lac de Tsiazompaniry pendant et après la période des pluies. Faute d’encadrement technique sur l’agriculture et l’élevage, la production des poissons en rizipisciculture est misérable. Seulement, 462kg ont été enregistrées par la Direction Régionale de l’Agriculture et de l’Elevage à Ampandrianomby Antananarivo. Ce qui ne conforme pas aux besoins de la population de 159 577 habitants en 2003. Heureusement, qu’il y a la production du lac qui donne jusqu’à 90 645kg de poissons.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I – PRESENTATION DU PROJET
Chapitre II – ETUDE MARKETING
Chapitre III – THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATIONS
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I – TECHNIQUE D’ELEVAGE
Chapitre II – PRODUCTION ENVISAGEE
Chapitre III – ETUDE ORGANISATIONNELLE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
Chapitre I – ETUDE FINANCIERE
Chapitre II – ETUDE DE FAISABILITE
Chapitre III – EVALUATION DU PROJET
CONCLUSION