En ce début du troisième millénaire, la crise du VIH/SIDA (VIH : Virus Immunodéficience Humaine / SIDA : Syndrome d’Immuno Déficience Acquise) a atteint une ampleur gigantesque sur le plan spirituel, social, économique et politique. La lutte contre le sida passe avant tout par la prévention, qui constitue l’unique protection possible contre le VIH, puisqu’il n’existe pour l’instant aucun vaccin ni traitement capable d’éliminer le virus et de guérir la maladie. Ainsi, comparée avec TSUNAMI le 26 décembre 2004 (plus de 225 mille morts et disparus) , cette maladie a provoqué la mort de plus de 20 millions de personnes depuis l’identification des premiers cas de SIDA en 1981 et promet d’en prendre encore d’ autres millions . Si en 1981 on n’avait observé que quelques cas chez des hommes jeunes et homosexuels, la maladie virale (SIDA) a littéralement explosé en une épidémie mondiale dont les proportions sont déconcertantes. Suivant l’ONUSIDA, tous les jours on recense 14 000 nouveaux séropositifs dont près de 6000 sont des jeunes (09/mn ) et 9600 morts du SIDA ( 7/mn ) dans le monde. Lors de la conférence extraordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies du 25 au 27 Juin 2001 concernant le VIH/SIDA, le Secrétaire Général KOFI A. Annan a exhorté tous les chefs d’Etat, la société civile, les ONG (Organisation Non Gouvernementale), le simple citoyen de mettre en œuvre tous les moyens possibles pour la lutte contre le VIH/SIDA. Selon le Secrétaire Général de l’ONU : « Nous sommes tous égaux devant l’épidémie VIH/SIDA, que ce soit les pays développés ou les pays en développement, pauvres ou riches. Nous avons en commun un unique ennemi qui ne connaît aucune frontière, un danger latent pour l’humanité. Nous devons nous rendre compte que même s’il frappe les riches et les pauvres, ce sont ces derniers qui sont les plus vulnérables et impuissants devant la maladie ».
PRESENTATION DU PROJET
Historique
Syndrome ImmunoDéficitaire Acquis (SIDA), stade avancé de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine caractérisé par une déficience du système immunitaire qui facilite les infections par divers micro-organismes (bactéries, champignons, parasites) et l’apparition de certains cancers-maladies dites «opportunistes », car elles atteignent peu les sujets dont l’immunité est normale.
L’altération des fonctions de défense immunitaire finit par entraîner le développement d’un syndrome clinique (ensemble des symptômes et des troubles décelés à l’examen par le médecin). Le sida proprement dit, ou sida déclaré, est la forme majeure de cette déficience immunitaire. En 1981, une maladie jusque-là inconnue est découverte aux États-Unis : il s’agit d’une immunodéficience sévère dont une trentaine de cas sont recensés par le Center of Disease Control chez des hommes jeunes et homosexuels. Un cas similaire est également découvert en France. À la fin de cette même année, la maladie a un nom : en anglais AIDS (Acquired Immuno Deficiency Syndrome), en français S.I.D.A. (Syndrome Immunodéficitaire Acquis), et ses modes de transmission sont connus ; en 1983, le virus responsable est identifié par l’équipe de Luc Montagnier, à l’Institut Pasteur (Paris).
Le sida est une maladie nouvelle, apparue en Afrique probablement au cours de la seconde moitié du XXe siècle ; sur la base d’analyses de sérums sanguins conservés à des fins d’études biologiques sur les maladies infectieuses, on pense qu’il a émergé vers la fin des années 1950. L’épidémie de sida que nous connaissons aujourd’hui a débuté à la fin des années 1970 ou au début des années 1980 en Afrique subsaharienne, en Amérique du Sud et du Nord, aux Caraïbes, en Europe de l’Ouest, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elle s’est répandue rapidement aux autres régions de la planète, touchant l’Asie du Sud, de l’Est et du Sud-Est, la région Pacifique, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à la fin des années 1980. L’Europe de l’Est et l’Asie centrale, jusque-là épargnées, ont vu l’apparition du fléau au début des années 1990. Le SIDA est présent aujourd’hui dans le monde entier et réalise une pandémie planétaire en progression constante. Les recherches menées depuis le début des années 1980 ont permis d’élucider les mécanismes de la maladie au niveau moléculaire et cellulaire, et de mettre au point des traitements antiviraux permettant de freiner son évolution. Cependant, à l’aube du troisième millénaire, aucun moyen n’existe encore pour la guérir.
Le SIDA est dû à un rétrovirus, le VIH ou Virus de l’Immunodéficience Humaine, qui infecte certaines cellules du système immunitaire, les lymphocytes T CD4 (ou T4) — responsables de la coordination des différents acteurs cellulaires et moléculaires de la réponse immunitaire. Le VIH/SIDA n’apparaît pas sous une visibilité franche et évidente pour la grande majorité de la population .Ce virus se transmet surtout par les relations sexuelles désordonnées et non protégées. Les jeunes en sont les principales victimes, vu que ces derniers sont sexuellement très actifs .Et 98,5% des séropositifs l’ont contracté de cette façon.
Cela s’explique par le fait que les étudiants qui résident dans les cités universitaires sont exposés à la promiscuité sexuelle du fait de leur éloignement de leurs parents, de la liberté résultant du voisinage sans discrimination entre sexes opposés, leurs cohabitations et autres causes socioéconomiques comme la fierté sexuelle, insuffisance de revenu, etc. Alors qu’ils constituent des (futurs) acteurs de développement de notre pays, ils sont de plus en plus vulnérables et voués à la destruction totale par le VIH/SIDA si on laisse les bras croisés.
Caractéristiques du projet
Caractéristiques d’un service
Un service est une activité , un avantage ou une satisfaction qui est offerte à la vente C’est essentiellement intangible et n’aboutit pas à la possession de quelque chose.Sa production peut ou ne peut pas être liée à un produit physique.
Selon Philip Kotler et GARY Armstrong, on peut considérer quatre caractéristiques pour définir un service lorsqu’on élabore des programmes de marketing.
Intangibilité
Le service a un caractère intangible. Il ne peut être vu, senti, goûté ou entendu lorsqu’il est acheté. L’acheteur doit faire confiance au fournisseur de service.
Inséparabilité
Un service ne peut pas exister sans son fournisseur, que ce soit une personne ou une machine. Un service ne peut pas être placé sur une étagère que l’acheteur peut acheter lorsqu’il en a besoin. Le fournisseur de service doit être présent.
Variabilité
Un service est très variable, sa qualité dépend de celui qui le fournit dans l’espace et dans le temps. Les acheteurs de services sont souvent au courant de cette grande variabilité et s ‘adressant aux autre savant de choisir un fournisseur.
Périssabilité
Un service ne peut pas être stocké. Il doit être entièrement consommé en temps voulu pour ne pas indisposer le fournisseur qui est alors obligé de faire payer son client, même si ce dernier n’en a pas pris possession. Par exemple un client doit régler à son médecin un rendez-vous manqué. Chez nous, pour éviter de faire payer son client pour un rendez-vous raté, le médecin ne donne pas de rendez-vous. Il adopte le principe suivant : premier venu, premier servi. Dans ce cas, la périssabilité d’un service est compensée.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS GENERALES
Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristiques du projet
Chapitre 2 : DEMARCHE MARKETING
Section 1 : Généralités
Section 2 : Etude du marché
Section 3 : Stratégie Marketing
Section 4 : Le marketing-mix
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : CADRE LOGIQUE DU PROJET
Section 1 : Logique d’intervention verticale
Section 2 : Logique d’intervention horizontale
Chapitre 2 : METHODES D’APPROCHE
Section 1 : Fréquence d’intervention
Section 2 : Méthodes de communication
Section 3 : Canaux de communication
Chapitre 3 : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Description des fonctions
Section 2 : Organigramme des fonctions
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : INVESTISSEMENTS
Section 1 : Montant des investissements
Section 2 : Plan de financement initial
Section 3 : Tableau des amortissements
Section 4 : Bilan de démarrage
Chapitre 2 : LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Les charges
Section 2 : Produits
Chapitre 3 : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel (par fonctions)
Section 2 : Trésorerie prévisionnelle
Section 3 : Compte de résultat prévisionnel par nature (Ex-TGCG)
Section 4 : Les bilans prévisionnels
Chapitre 4 : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique et sociale
Section 2 : Evaluation financière
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE