Projet de creation d’une unite de pisciculture en ETANG

PRESENTATION DU PROJET

Avant de faire connaître l’histoire de la pisciculture, il est nécessaire d’expliquer l’approche de la notion de projet proprement dit. Un projet c’est la mise en œuvre d’un ensemble d’activités d’opérations qui nécessitent des ressources telles que des monnaies locales ou devises, de la main d’œuvre, qui sont limitées et dont des individus, des groupes, des collectivités attendent des revenus, et des avantages en nature.

HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE EN ETANG 

NOTION DE LA PISCICULTURE 

La pisciculture est une activité qui consiste à élever des poissons dans un étang, en respectant les normes d’élevage requises, normes techniques sur lesquelles reposent la construction de l’étang ou du bassin en terre, et toute la production. Le développement de la pisciculture, activité relativement intensive, doit tenir compte du fait qu’elle représente une innovation technologique pour des milieux où ne se pratiquent traditionnellement que des systèmes agricoles ou d’élevage extensifs.

EVOLUTION DE LA PISCICULTURE 

A Madagascar, la pisciculture n’est pas, contrairement au continent africain et asiatique, une activité traditionnelle. Elle a démarré dans les années 1940, sous l’impulsion des administrations coloniales et a connu un grand développement tant dans notre pays que dans d’autres pays. Depuis le début des années 1960, le nombre d’étangs opérationnel, n’a fait que diminuer dans des proportions variables suivant les régions mais parfois considérables. En effet, les principales raisons de ce déclin sont les suivantes :

Les étangs souvent mal construits et implantés dans des sites peu favorables à la pisciculture et éloignés des villages. Et cet éloignement rend leur entretien précaire et leur surveillance aléatoire.

Les techniques d’élevage ne sont pas maîtrisées : la prolificité du tilapia, principal poisson d’élevage, conduit dans les étangs à une surpopulation, au nanisme et la récolte est essentiellement constituée de petits individus peu appréciés des consommateurs.

Pour les pisciculteurs, la satisfaction de leurs seuls besoins ne constitue pas une motivation économique suffisamment attrayante, compte tenu du degré de technicité que requiert cette activité,

Pour les initiateurs de projets, il apparaît que la mise en œuvre de cette activité doit nécessiter une approche fine de son milieu d’implantation (milieu physique, humain, social, économique).

L’absence de souci de rentabilité est aussi frappante dans l’esprit de ses initiateurs, la pisciculture est essentiellement une activité de subsistance à caractère familial, dont le produit est destiné à l’autoconsommation, cela ne consiste pas une motivation suffisante pour une activité nouvelle.

Actuellement, pour tenter d’infléchir cette évolution négative, des projets de développement de la pisciculture ainsi qu’un important travail de recherche ont été entrepris par le Ministère de la Pêche avec l’assistance un organisme tel que FAO.

Ces efforts ont abouti, dans les années 1990, à la mise au point de techniques performantes d’élevage, en lac et en étang, dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

La valorisation des sous-produits agricoles et agro-industriels disponibles en quantité croissante avec le développement de l’agro-industrie pour l’alimentation directe des poissons.

La fertilisation minérale et surtout organique par des déchets divers, effluents d’élevage pour stimuler la production naturelle des étangs comme source d’aliment pour le poisson.

La maîtrise de la prolifération des tilapias, soit par l’élevage d’individus de même sexe empêchant toute reproduction (ou production d’hybride mono sexe), soit par l’introduction d’un prédateur qui contrôle la population mise en échange.

DIFFERENTS TYPES DE PISCICULTURE

On peut distinguer deux grands types de pisciculture :

A-Pisciculture de production
Elle représente principalement le système de la pisciculture en étang (bassin en terre) où l’eau constitue un véritable milieu productif sous la double action de l’énergie solaire (point de départ de la chaîne alimentaire) et de la fertilisation (minérale ou organique) ou du nourrissage, c’est-à-dire que l’aliment est, pour la plus grande partie, ingéré directement par le poisson et pour le reste recyclé par les micro-organismes.

Il s’agit d’une pisciculture rustique dans la mesure où, d’une part, la gestion de l’eau est simple, parce qu’elle se fait par l’admission en quantité suffisante d’eau pour compenser les pertes par évaporation et infiltration, et d’autre part, l’alimentation des poissons est souple du fait qu’une partie ou la totalité de leurs besoins nutritifs est produite. De plus, les densités de mises en charge généralement adoptées (quelques poissons /m²) permettent d’éviter les risques d’ordre pathologique. Le rendement piscicole dépend uniquement du niveau d’intensification recherché (lié essentiellement au mode de fertilisation). « Pour utiliser cette méthode de contrôle de la reproduction des tilapias, il faut considérer un certain nombre de facteurs tels que le temps, la taille et la densité de mise en charge des tilapias et des prédateurs. Comme les tilapias se mettent à se reproduire immédiatement après leur mise en charge, les prédateurs peuvent être mis en charge en même temps. » Cependant la méthode la plus économique de prévention de la surpopulation dans une ferme à petite échelle est l’introduction dans l’étang de poisons prédateurs (par exemple des poissons chats ou des gobies ophicephales).

B- Pisciculture de transformation
Une pisciculture de transformation où l’eau joue un rôle essentiel, un support au poisson, en véhiculant l’oxygène et en éliminant les déchets du métabolisme. L’alimentation est entièrement exogène et doit satisfaire tous les besoins nutritifs du poisson, aussi bien en vitamines, qu’en acides aminés et minéraux, dont l’importation est nécessaire et la conservation en milieu tropical non aisée.

Cette pisciculture, véritable élevage « Hors Sol », consiste souvent en la transformation d’un produit de haute valeur biologique (aliment composé équilibré) en nature de valeur sensiblement identique (le poisson). Dans certains cas, la fabrication d’aliments à partir de sous-produits disponibles localement permet à ce type d’élevage d’être efficace, économiquement. De façon idéale, trois étapes doivent être franchies pour créer un environnement favorable au développement de la pisciculture :
● La production de poisson, se maintient indépendamment du projet ; c’est l’autonomie de production ;
● Les nouveaux pisciculteurs sont pris en charges par la profession, c’est l’autonomie de développement,
● La profession est en mesure de défendre ses intérêts devant les autres acteurs de la société civile, c’est l’autonomie de l’interprofession.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE DESCRIPTIVE DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
CHAPITRE III : ETUDE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
DEUXIEME PARTIE : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : POLITIQUE ASSOCIEE A LA GESTION FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE II : PRESENTATION ET ANALYSE DES ETATS FINANCIERS DU PROJET
CHAPITRE III : LA POLITIQUE RECENTE ADOPTEE POUR LA PISCICULTURE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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