Hydrologie et caractéristique du fleuve
La région est largement drainée par un réseau hydrographique particulièrement dense qui met à sa disposition un capital d’eau considérable, susceptible de dynamiser les activités comme le transport fluvial, l’alimentation en eau, la pêche l’aquaculture, l’agriculture, l’énergie hydroélectrique. Les principaux rivières sont : Ambavan’Antsohihy et Drahoa. Il existe aussi de grands lacs avec un plan d’eau favorable à la pêche et à l’aquaculture continentale comme le Laloza d’Antsohihy (petit canal d’Antsohihy) Etant donné ces potentialités, la région de Sofia est une Région à vocation aquacole. Cependant, il faut noter que même s’il y a des lacs et des fleuves favorables à la pêche, la pisciculture est un moyen pour contourner la surpêche. Elle permet aussi de diversifier les activités lucratives des paysans, leur rassurant ainsi, en cas d’aléas climatiques de combler le manque de revenu. L’activité piscicole est aussi une occasion pour les paysans de consommer régulièrement de poissons, au lieu d’aller au marché, souvent loin, pour l’achat de viande dont le prix ne cesse d’augmenter. Tout cela leur permet de s’approvisionner en protéines de qualité car très digestibles et contenant des molécules préventives d’accident vasculaires cérébraux (AVC), ainsi que de gagner du temps pour travailler davantage. Généralement, l’oxygène contenu dans l’eau est en quantité suffisante pour couvrir les bassins du tilapia, toutefois, en élevage, on fait en sorte que l’eau contienne beaucoup de phytoplanctons, ces algues monocellulaires dont se nourrit le poisson.
Alimentation de la carre
Les poissons doivent trouver dans leur nourriture de quoi couvrir leurs besoins nutritifs en quantité et en qualité de protéine, lipides, glucides, vitamines, sels minéraux et énergie. Un minimum d’énergie doit être présent dans l’aliment pour aider à sa digestion et à son assimilation. Une nourriture trop peu énergétique entraînera progressivement la mort du poisson qui aura épuisé ses réserves corporelles, en consommant avidement dont la composition en protéines, en lipides et en glucides qui est à priori correcte. La qualité et en même temps la quantité modérée des aliments des poissons sont donc primordiales pour la continuation de l’exploitation piscicole d’une part, et pour la durabilité de la qualité de cette activité d’autre part.
Influence du type d’élevage
Le Tilapia est un animal rustique peu sensible aux variations de certains facteurs de l’environnement, et assez résistant aux maladies piscicultures habituelles. Ses facultés ont toutefois des limites auxquelles il convient de porter attention. Cette attention doit concerner toute rupture d’équilibre survenant entre :
le poisson
un agent pathogène (virus, bactérie, champignon)
l’environnement dans lequel vit le poisson : l’eau
Il convient de veiller particulièrement à la qualité de l’environnement aquatique : pH, oxygène, température, turbidité,…, variable suivant le type d’élevage, et d’autant plus fragile que l’élevage est intensif. L’intensification des méthodes de production favorise en effet l’action de certains éléments du milieu sur la santé du cheptel. Par rapport aux conditions naturelles des élevages extensifs, l’intensification implique une forte concentration des animaux et un certain confinement du volume d’eau limité devra donc assurer des rapports en oxygène et en aliments très supérieurs aux normes habituelles. De plus, la consommation des aliments engendre des déchets dont le principal est l’ammoniaque nocif. La densité de poissons est également un facteur favorable à la prolifération des parasites et des microbes naturellement présents dans l’eau. Les premiers se multiplieront en fonction le nombre de leurs hôtes, et les seconds trouveront en outre un milieu favorable à leur multiplication en raison de la présence de déchets et de reliefs de nourriture. La densité des poissons est en fin un risque pour les animaux eux-mêmes qui, confinés, deviennent agressifs et se mettent de ce fait en état de stress et de moindre résistance.
Caractéristiques du marché
L’intention d’achat des consommateurs et les intentions de vente des producteurs doivent donc pouvoir se rencontrer et s’ajuster pour donner lieu à des transactions effectives. Pour parvenir à la commercialisation des produits piscicoles, les initiateurs ou pisciculteurs doivent identifier et concentrer tous les besoins en quantité et en qualité au niveau d’un groupe d’acheteur qui va consommer des viandes blanches. Les cibles directes sont les consommateurs, d’après l’étude de marché. Le développement du marché dépend des grands consommateurs, des ménages et des restaurateurs. En général, le marché cible pour la consommation du tilapia et la famille tout entière.
Critère concernant la caractéristique des consommateurs ; En principe, ce critère est toujours conditionné par :
• Critère géographique : Elle consiste à découper les marchés en différente unité territoriale (quartier, ville, pays).
Critère sociodémographique : Elle consiste à découper sur les critères d’age, de sexe, la taille du foyer, le revenu, le niveau d’éducation, la classe économique et sociale.
• Critère psycho géologique : Il concerne en général l’individu, son style de vie et sa personnalité (usage, attitude et croyance).
• Critère sur les réponses des consommateurs Le critère sur les réponses des consommateurs est confirmé par le : critère sur les situations d’achat (pouvoir d’achat) ;
• Critère sur les avantages recherchés. Ce critère permet de connaître et de satisfaire les besoins du consommateur.
Le prix du produit
On peut considérer deux approches : La première, pour l’entreprise de transformation, le prix d’un produit c’est l’ensemble des coûts de fabrication, de distribution et des coûts de conditionnement du produit, majoré d’un pourcentage de bénéfice. La deuxième, c’est-à-dire pour l’entreprise de négoce, le prix d’un objet c’est l’ensemble des coûts de manutention de cet objet avec une injection de la marge bénéficiaire qui est fixée suivant la politique de prix appliquée par l’entreprise. Dans le présent projet, le prix doit être flexible et sujet aux influences externes. La politique du prix doit donc aussi être réaliste et mesurable. En outre, il faudra mettre en œuvre l’une des stratégies du juste prix pour se maintenir et pour attaquer un marché. Ce sont :
− La stratégie de rentabilité, sur le seuil de rentabilité auquel est ajoutée une marge bénéficiaire.
− La stratégie d’écrémage : prix initial élevé et baissé par étape
− La stratégie de pénétration du marché : prix initial bas et relevé par étape
La stratégie en fonction du cycle de vie, c’est-à-dire :
Au lancement : choisir l’une des stratégies précédentes
A la croissance : pas de modification
A la maturation : révision du prix en fonction de la concurrence et de la modification dans l’environnement.
Au déclin : actions ponctuelles de promotion et/ou stratégie de pénétration de marché.
Nous avons retenu la dernière énumération de la stratégie car celle-ci est fonction du cycle de vie qui favorise mieux l’emplacement de notre produit sur les marchés visés.
La durée de vie
Cette considération vise à évaluer la capacité de l’action ou des résultats à poursuivre de façon autonome, après le retrait de l’assistance extérieure. C’est notre dernier critère qui nous permet de dire que la continuité de notre projet est assurée. Malgré l’augmentation du coût de main d’œuvre consécutive à une plus grande mécanisation, nous pourrons espérer une forte rentabilité en mettant en place un système de gestion efficace. Toutes les prévisions citées ci-dessus devront être réalisées pour assurer la durée continuelle de notre projet.
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Table des matières
REMERCIMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE CONCEPTUELLE DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1. Historique de la pisciculture
1.1. Notion de pisciculture
1.2. Evolution de la pisciculture
1.3. Différents types de pisciculture
1.3.1. La pisciculture de production
1.3.2. La pisciculture de transformation
Section 2: Caractéristiques du projet
2.1. Objet et but du projet
2.2. Intérêt du projet :
2.3. Secteur d’activité et dimension du projet
2.4. Les principaux critères de classement de l’entreprise
2.4.1. Classification selon sa taille
2.4.2. Classification selon son statut juridique
2.4.3. Classification selon son domaine (secteur) d’activités
2.4.4. La forme de notre société
2.4.5. Le but du projet
3.1. Historique
3.2. Situation géographique et délimitation administrative
3.3. Données démographiques ou situation démographique
3.4. Données économiques
Section 4 : Les conditions du milieu d’élevage
4.1. L’environnement terrestre
4.2. Le sol
4.3. L’eau
4.4. Climat
4.5. Température
4.6. Pluviométrie
4.7. Etude socio démographique
4.8. Hydrologie et caractéristique du fleuve
CHAPITRE II : BIOLOGIE DU TILAPIA
Section 1 : Espèces Oreochromis niliticus
Section 2 : La construction des étangs
2.1. Définition
2.2. L’étang de grossissement
2.2.1. Creuser le canal d’amenée d’eau
2.2.2. Tuyaux de vidange, d’entrée d’eau et de trop plein
2.2.3. Le moine
2.3. Comment obtenir une pente douce
2.4. La préparation du bassin avant l’empoissonnement
2.5. La fertilisation de l’étang
2.6. La récolte du poisson
2.6.1. Les travaux d’entretien après le vidange
2.6.2. Réfection des drains
Section 3 : Caractéristiques des étangs
3.1. Gestion d’eau
3.2. Alimentation de la carre
3.3 .L’alimentation de grossissement
Section 4 : Les problèmes sanitaires
4.1. Influence du type d’élevage
4-2 Mesures de protection de l’environnement
4.3. Le choix de l’implantation
Chapitre III : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
1.1. Le marché
1.2. Caractéristiques du marché
Section 2 : Etude des comportements du consommateur
2.1. Etude de l’offre
2.2. Analyse de la concurrence directe et indirecte
2.3. Analyse de la demande
2.4. Analyse de la part de marché
Section 3 : L’analyse de l’environnement du projet
3.1. L’environnement interne
3.2. L’environnement externe
Section 4 : La stratégie marketing
4.1. Les stratégies à adopter
4.1.1 La stratégie PULL
4.1.2 La stratégie PUSH
4.1.3 Marketing-mix
4.2. La politique de produit
4.3. Politique de prix
4.4. Politique de placement
4.5. Politique de promotion et de publicité
Section 5 : Etude organisationnelle
5.1. L’organigramme envisagé
5.2. Structure organisationnelle
5.3. Présentation des postes
5.3.1. Promoteur ou gérant
5.3.2. Chef de production
5.3.3. Le comptable
5.3.4 Les services techniques
5.3.5. Ouvriers
5.3.6. Chauffeur
5.3.7. Gardien
5.4. Le chronogramme des travaux et des activités
5.5. Le calendrier de réalisation
5.6. Objectif et stratégie
5.6.1. L’objectif
5.6.2. La stratégie
DEUXIEME PARTIE: ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I: LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Couts d’investissements
1.1. Définition du coût de l’investissement
1.2. Nature et coût des investissements
1.2.1. Frais d’établissement
1.2.2. Terrain
1.2.3. Les constructions
1.2.4. Installation
1.2.5. Matériel et mobilier de bureau
1.2.6. Matériel informatique
1.2.7. Matériel et outillage
1.2.8. Matériel de transport
Section 2 : L’amortissement
2.1. Définition
Section 3 : Les comptes de gestion
3.1. Le compte de charge
3.2. L’entretien du bassin nécessite
3.3. Fournitures de bureau
3.4. Emballages perdus
3.5. Achat de matériels d’équipements des petits travaux
3.6. Eau et électricité
3.7. Fournitures d’entretien
3.8. Hygiène et sécurité du travail
3.9. Transports des biens (carburant)
3.10. Prime d’assurance
3.11. Publicité, publication et relation publique
3.12. Poste et télécommunication
3.13. Impôts et taxes
3.14. Charge du personnel
CHAPITRE II : EVALUATION FINANCIERE
Section 1 : Plan de financement
1.1. Les ressources de financement
1.1.1. Financement interne
1.1.2. Financement extérieur
1.1.2. Charges d’intérêt ou charge financières
Section 2 : Compte de résultat prévisionnel
2.1. Définition
2.2. Bilan Prévisionnel
2.2.1. Définition
Section 3 : Plan de Trésorerie
3.1. Définition
CHAPITRE III : ANALYSE FINANCIER ET EVALUATION DE LA RENTABILITE SUR L’INVESTISSEMENT DANS UN PROJET
Section 1 : Analyse des Activités
1.1 Le but de l’entreprise
1.2. Définition de la Capacité d’Autofinancement (CAF)
1.3. Calcul de la CAF
1.4. L’analyse de ratio sur la valeur ajoutée
1.4.1. Etude de la solvabilité de l’entreprise
1.4.2. Etude de la marge commerciale
Section 2 : Analyse de Rentabilité
2.1. Définition
2.2. La rentabilité économique
2.3. La rentabilité des ressources durables
Section 3 : Le Seuil de Rentabilité
3.1. Définition
3.1.1. Les charges fixes
3.1.2. Les charges variables
3.2. Evaluation de la rentabilité de l’investissement
3.2.1. Elément nécessaire à l’évaluation
3.3. L’évaluation financière
3.3.1. Le cash flow prévisionnel
3.3.2. La valeur actuelle nette
3.3.3. Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
3.3.4. Taux de rentabilité interne (TRI)
3.3.5. Indice de profitabilité (IP)
3.4. Les critères de l’évaluation
3.4.1. La pertinence
3.4.2. L’efficacité
3.4.3. L’efficience
3.4.4. La durée de vie
3.5. Contribution au développement de l’économie nationale
3.5.1. Impact de l’exploitation sur le revenu national
3.5.2. L’évaluation sociale
3.5.3. Au niveau du développement régional
CONCLUSION
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
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