Madagascar est un pays reconnu par son environnement naturel. Elle dispose des ressources de nature différente : des ressources minières, des ressources maritimes, des ressources forestières. En bref, Madagascar est un pays riche en ressources naturelles car la nature s’est montrée généreuse envers lui. Malgré cela, la population malgache ne jouit pas comme il faut de réel avantage sur cette richesse. Parfois, les exploitations ne sont pas rationnelles et / ou n’ont pas d’impact ou implication directe à la vie de la population. Vu cette situation et la conjoncture actuelle, nous avons décidé de jouer le rôle d’intermédiaire entre les ressources forestières et la population malgache et de participer activement au développement de l’économie malgache. Soulignons que le recensement industriel effectué par le projet MADIO pour le compte du Ministère des finances, de l’économie et de budget nous a permis de dénombrer 6857 entreprises en activité sur le territoire malgache en 1996 sans parler des entreprises « zone franche » et des autres entreprises fraîchement implantées à Madagascar ces dix dernières années. Pour son développement économique et social, Madagascar a besoin de consolider et d’étendre son réseau industriel.
PRESENTATION DU PROJET
LE PROJET
Historique
« Il n’est pas possible de fixer les origines de la menuiserie. Dès que l’homme eut établi sa suprématie grâce à son intelligence, il eut recours principalement au bois pour construire des habitations, des barrières, des ponts. Ces travaux rudimentaires à l’origine, exécutés avec des outils primitifs (hâche et silex) se perfectionnent en même temps que l’outillage pour donner naissance à la menuiserie proprement dite et l’apparition des ouvriers spécialistes du travail du bois (charpentiers). C’est en Orient que furent trouvés les vestiges les plus anciens de ces travaux des sarcophages égyptiens étaient déjà assemblés à l’aide de tourillon ou de queue d’hironde. En France, on n’a de vestige sérieux du travail des « Huchiers» ou « Coffretiers » que depuis le XII e siècle ; ceux-ci montrent que l’on disposait alors d’outils tels que le rabot, scie à plane. La profession fut rapidement réglementée sous François 1er, les Huchiers deviennent des menuisiers qui exécutèrent de très belles pièces de style gothique durant la XIV ème siècle.
La plupart des assemblages actuellement employés étaient déjà connus : la menuiserie devient un art avec règle que se transmettaient jalousement les meilleurs ouvriers. Au XVIe siècle, les Menuisiers se divisent en menuisier en bâtiment et Menuisier en meuble ; avec la renaissance, les œuvres exécutées en bois massif atteignent à la perfection architecturale et technique. Le XVIIe siècle vit la recherche de la beauté de la matière première ; on emploi des bois importés d’ Indes, des ébènes, et c’est alors que les menuisiers en meuble prennent le nom d’ébénistes. L’outillage se perfectionne de plus en plus, le célèbre ROUBO publie son « Art de Menuisier ». La deuxième moitié du XIXe siècle vit l’apparition des machines outils, scies, raboteuses et toupies.
Au début du XXe siècle, le style « Art nouveau » connaît quelque faveur et, depuis, le style « Moderne » cherche sa voie, influencé par le mode de vie actuel, les conditions économiques et le développement de machinisme » .
CARACTERISTIQUES DU PROJET
Le but et l’objectif du projet
Tout d’abord, ce projet a pour but de créer une unité de fabrication de meubles dans le district de Moramanga. Le choix de ce projet n’est pas le fait du hasard mais il est relatif aux objectifs ci-après :
– l’exploitation rationnelle des ressources disponibles dans la région ;
– le développement de la filière bois et ses dérivés ;
– la création d’un label de marque pour les meubles de fabrication locale ;
– donner une bonne réputation sur la qualité et le prix des meubles fabriqués à Moramanga.
Les intérêts
Ce projet vise le développement de la filière menuiserie. De plus, c’est une source permanente de revenu pour le promoteur et les habitants car elle favorise la création d’emploi et favorise le développement de l’économie.
La typologie de l’entreprise
Ce projet est de type « Petite et moyenne industrie ». L’investissement nécessaire est de l’ordre de 42 134 400 Ariary. Il prévoit le recrutement de 22 salariés dans cinq ans et l’utilisation des machines électriques.
Le projet adopte une organisation de travail bien définie. Le dirigeant se détache de la fonction de production et responsabilise les employés dans ce sens dans le but de pérenniser l’activité de l’entreprise. La majorité des personnels sont des salariés permanents. La répartition des tâches est bien définie :
– le Gérant ;
– les employés composés d’une secrétaire comptable, d’un commercial et d’un contremaître ;
– les ouvriers spécialisés et les manœuvres ;
– le gardien ;
– le magasinier.
La différenciation de produit
C’est un ajustement pour différencier notre entreprise vis à vis des concurrents. Pour notre cas, cette différenciation est basée sur la qualité et les caractéristiques des produits. Notre production est basée sur l’utilisation des bois palissandre et notre effort d’atteindre un niveau de finition satisfaisant. Nos meubles sont tous démontables et faciles à manipuler.
Définition du palissandre
Nom scientifique : Dalbergia, Ikopensis, barni.
Nom vernaculaire : Voamboana, Hazovolo, Manary.
Le palissandre est un arbre précieux, de grande taille, et peut atteindre jusqu’à 16m de hauteur et 60 cm de diamètre. Leurs caractéristiques sont variables suivant leurs espèces et leurs régions d’origine. Cette variété se présente sur la couleur; l’aspect des grains et l’aspect du bois. Dans la forêt de Maroantsetra, il est rage brune bien veiné à grain fin et susceptible d’un beau poli. Dans la forêt de l’Ouest, il est rouge violacé comme ceux de la forêt de Moramanga. Les forêts montagneuses de l’Est sont aussi riches en palissandre.
L’ENVIRONNEMENT
Il se distingue :
– l’environnement réglementaire ;
– l’environnement institutionnel.
L’environnement réglementaire
Comme toute société désirant exercer une activité économique à Madagascar doit se conformer aux lois malgaches (le système de gestion, de comptabilité et le siège), nous tenons à respecter tous les textes réglementaires en vigueur relatifs à notre activité tels que l’Ordonnance n°75-013/DM du 5juin 1975 portants des décrets et des arrêtés relatifs aux codes de travail et le décret n°68-172 du 18 avril 1968 portant la réglementation des heures supplémentaires de travail. La procédure de création de société est spécifique selon le statut juridique mais les points essentiels à suivre sont :
– le dépôt du statut au tribunal de commerce ;
– l’immatriculation statistique à l’INStat ;
– l’immatriculation au Registre de Commerce (RC);
– la publication de la constitution dans un journal d’annonce légale ;
– les formalités de la prévoyance sociale et de l’organisation sanitaire inter entreprise.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : LE PROJET
Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
Section 3 : L’ENVIRONNEMENT
Section 4 : DESCRIPTION DE LA REGION
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description générale
Section 2 : LE MARCHE
Section 3 : DETERMINATION DES MARCHES CIBLES
Section 4 : ANALYSE DE L’OFFRE
Section 5 : Les contraintes
Section 6 : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : moyens mis en œuvre
Section 2 : ORGANISATION DE PRODUCTION
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGE
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGE
Section 1 : EVOLUTION DE LA PRODUCTION
Section 2 : PRODUCTION ANNUELLE ENVISAGEE
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : ORGANIGRAMME ET STRUCTURE ENVISAGES
SECTION 2 : ORGANISATION FONCTIONNELLE
Section 3 : AMENAGEMENT ET DISPOSITION DE L’ATELIER
Section 4 : SECURITE MISE EN ŒUVRE DANS L’ATELIER
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET COMPTE DE GESTION
Section 1 : COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 2 : AMORTISSEMENT
Section 3 : FINANCEMENT PREVISIONNEL
Section 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
SECTION 1 : LE COMPTE DE RESULTAT
Section 2 : LE PLAN DE TRESORERIE
Section 3 : LES BILANS
Section 4 : PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Section 1 : EVALUATION FINANCIERE
Section 2 : AUTRES EVALUATIONS
CONCLUSION
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES SCHEMAS
LISTE DES FIGURES
BIBLIOGRAPHIE