Soutenance mémoire
La production maraîchère à Madagascar a commencé bien avant l’époque de la colonisation. Pratiqué pour l’autoconsommation des ménages surtout, elle se développa pendant et après la colonisation. Pour la filière tomate en particulier elle a bénéficié, vers la fin des années 80, pour certaines zones telles Ambositra, Itasy, Vakinakaratra, Ambatondrazaka, …etc., des appuis de l’opération de développement rural dans la culture de saison et contre-saison des rizières. Ce qui a permis à la filière d’améliorer la qualité des produits.
Plusieurs projets et programmes sont actuellement menés pour développer plusieurs secteurs économiques à Madagascar. Pour relancer le secteur agricole, l’Etat a mis en place un système d’exonération de taxes pour les intrants agricoles pour aider les petits agriculteurs. Dans la Commune Rurale de Tsarasaotra, ils constituent la majeure partie des producteurs de la tomate. Pour le secteur agricole, la culture de la tomate est très développée car ce produit est très prisé par des ménages Malagasy, même s’il est un produit périssable.
Historique du projet
La tomate est un produit périssable mais très prisé par les ménages dans le monde entier. Pour moderniser, la filière tomate, et en particulier la culture maraîchère en général, plusieurs projets et études sont actuellement en cours de la Commune Rurale de Tsarasaotra région d’Amoron’i Mania est l’une des zones productrices de la tomate. Les conditions géographiques (climat, population, sol….etc.) sont adaptées à cette filière. Vers 1920, la tomate devient populaire et le légume le plus consommé dans le monde après la pomme de terre. La tomate a été introduite à Madagascar vers le 19ième siècle. Elle a été cultivée vers la fin des années 1980 dans la zone d’Ambositra.
Analyse de la situation
La principale source de revenu de la population Malagasy est l’agriculture, l’élevage et la pêche, c’est à dire dans l’activité du secteur primaire. Leur source de revenu dépend donc des pluriactivités. Madagascar est un pays à vocation agricole, et la population rurale représente plus du trois quarts de sa population. L’aliment de base de Malagasy est le riz, c’est-à-dire que la riziculture est l’une des activités plus dominantes des paysans. Il y a aussi des autres cultures telles la culture de manioc, de patate douce, des légumes, des fruits, de mais…etc. Due à l’insuffisance des techniques et l’utilisation des matériaux obsolètes, la culture reste traditionnelle à Madagascar. L’amélioration de la quantité et de la qualité de la production agricole crée une activité secondaire pour mieux conserver ou transformer les produits, et une activité tertiaire pour maximiser la consommation du produit. Mais l’utilisation et la connaissance de valeur d’un produit ne sont pas à la portée de tout le monde.
Analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces
Analyse des forces
Les forces de ce projet sont multiples à savoir :
➤ La technique utilisée qui le différencie aux concurrents (même activité de l’exploitation de la tomate)
➤ la formation et l’assistance des producteurs (une étude approfondie de la culture de la tomate) pour avoir une meilleure qualité de ce produit. Ceux-ci sont accompagnés par les forces apportées de la tomate comme l’amélioration de notre santé grâce à ses substances anti-oxydant, par exemple, le lycopene qui joue le rôle de guérisseur dans la tomate par exemple:
➤ il assure le rajeunissement des globules
➤ il améliore les problèmes et maladies de cœur, de tension, de rhumatisme, de la constipation, etc.
➤ il rétablit la faiblesse du corps, la digestion, et la maladie intestinale .
Analyse des faiblesses
La tomate est un fruit fragile donc difficile à conserver. Nous allons lutter cette fragilité à cause de la technique de conservation.
Analyse des opportunités
La grande opportunité de ce projet apporté par la tomate est d’avoir un maximum de profit, étant donné que la modernisation de la culture de la tomate entraîne l’augmentation de production et le revenu des producteurs. En terme économique il augmente le PIB de la nation, grâce à la valeur ajoutée qu’il va générer.
Analyse des menaces
Les menaces sont en générale :
❖ les dégâts naturels (catastrophes naturelle),
❖ l’insuffisance des technologies pour les producteurs,
❖ la mauvaise semence provoque la diminution de rendement.
Caractéristique du projet
La caractéristique du projet est en général, la classification de la société comme la forme juridique, et le concept économique du projet.
Forme juridique
La part des actionnaires (Actions) est très importante pour le développement d’une société. Comme statut de la société commerciale, nous avons choisi une société à responsabilité limitée (S.A.R.L). Nous estimons l’effectif de personnel au nombre de quatorze .
Concept économique
Pour le concept économique, il y a des objectifs à effectuer afin d’atteindre le but de la société.
le but
Le but du projet est la rentabilité et la création d’emploi. Nous allons apporter de maximum de bénéfice.
Les objectifs
Nous avons fixé les objectifs globaux à atteindre de ce projet : Les objectifs économiques du projet sont les suivantes
✔ maximiser le profit,
✔ avoir des amples parts de marché,
✔ faciliter l’approvisionnement des matières en implantant des points de collecte dans chaque région productrice,
✔ augmenter la productivité pendant la durée du projet,
✔ développer le produit après la durée du projet,
✔ élargir la gamme de produit après la durée du projet ou améliorer par des nouveaux produits,
✔ atteindre une part de dividende très élevé pendant l’exploitation de projet.
Les objectifs sociaux du projet:
✔ satisfaire les consommateurs: directs et indirects (vendeurs et consommateurs)
✔ motiver les producteurs,
✔ assurer la continuité de l’exploitation,
✔ valoriser les produits agricoles,
✔ encourager les employés.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristique du projet
Section 3 : Mise en place du projet
Section 4 : Fiche signalétique de la société
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché visé
Section 2 : Analyse de notre offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : Stratégie et politique marketing adoptées
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet
Section 2 : les critères d’évaluation du projet
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : FORMATION DES PRODUCTEURS ET TECHNIQUE DE CONSERVATION
Section 1 : Formation et assistance des producteurs
Section 2 : Techniques et moyens de conservation adoptés
Section 3 : Capacité de production envisagée
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Les activités de la société
Section 2 : Organisation générale de travail
Section 3 : Organigramme et répartition des tâches de travail
Section 4 : Gestion du personnel
Section 5 : Chronogrammes intégrés du projet
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET (SELON LE PCG 2005)
CHAPITRE I : LES COUTS D’INVESTISSEMENTS
Section 1 : Les investissements nécessaires
Section 2 : Les amortissements des immobilisations
CHAPITRE II : ETUDE DE LA FAISABILITE ET ANALYSE DE LA RENTABILITE DE PROJET
Section 1 : Les comptes de gestion
Section 2 : Le plan de financement
Section 3: Analyse de la rentabilité
Section 4 : Flux de trésorerie
Section 5 : Les bilans prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Impact sociale et environnemental
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES
