Projet de création d’une unité de confection habillement textile

Projet de création d’une unité de confection habillement textile

Mondialisation ; Globalisation ; ouverture vers l’extérieur, Madagascar n’échappe pas à cette stratégie de développement qui est avérée nécessaire pour son économie. Depuis le début des années 90, Madagascar a adopté cette stratégie qui signifie entre autre, l’ouverture de la grande porte sur le marché International ; encouragement des investisseurs étrangers et la promotion du secteur privé.

Après les événements que nous avions vécus récemment dûs aux crises politiques et aux crises économiques, Madagascar est tombé dans une mauvaise posture face à ses tiers et pour cela Madagascar est classé comme un pays à haut risque pour les investissements étrangers. Suite à la fermeture des usines implantées dans notre pays ; l’impact est encore néfaste pour Madagascar du point de vue économique et social sans pour autant dire que plus de 6000 jeunes employés n’ont pas encore retrouver leur travail et ce problème risque encore d’aggraver un autre fléau « l’expansion de l’exode rurale » vers le milieu urbain où le marché du travail est déjà saturé.

Reconstruire l’image de Madagascar vis-à-vis de ses tiers dans le but de renaître la confiance des investisseurs étrangers à réinvestir d’une part et absorber les demandes de travail toujours croissante d’autre part, nous avions pensé qu’une des solutions à la contribution au développement de notre pays est la création d’une unité de production ; Ainsi, le présent projet intitulé « création d’une unité de production habillement en textile » a pour but essentiel de créer une unité de confection et de commercialiser des vêtements à Madagascar et aussi de contribuer au développement du secteur primaire, secondaire et tertiaire.

PRESENTATION DU PROJET

Historique du projet

Actuellement, Madagascar est traité comme un pays d’échantillonnage, beaucoup de produits sont confectionnés par les usines locales surtout dans le secteur textile et les professionnels les expédient à l’étranger pour faire la finition version finale par le système d’étiquetage.

Après cette procédure la maison de marque les revend à un prix exorbitant sur le marché international et même la plupart de ces produits envahissent les marchés locaux sous le label importation, c’est pour cette raison que nous avons pris la décision d’initier ce projet. Madagascar possède un potentiel de Main d’œuvre qualifié dans le secteur textile industriel, vu les expériences acquis dans les zones franches industriels qui leur ont initié les processus et les techniques de fabrication des produits de norme internationale sous l’égide de l’AGOA et la convention de Lomé.

L’AGOA (Africa Growth Opportunity Act) ou loi Américaine à autoriser les pays d’Afrique Subsaharienne à faire entrer leurs produits dans les Etats-Unis d’Amérique en toute franchise totale. Elle n’encourage, seulement pas le développement du commerce Internationale mais offre beaucoup d’opportunité du secteur textile à Madagascar sur la qualification des Mains d’œuvres. Nous avons décidé de mettre ce projet sous le régime de « Droit commun » pour les diverses raisons suivantes : Primo , notre objectif c’est de promouvoir le produit made in Madagascar, pour ce faire, le projet offre son propre produit, sa propre marque sur le marché et détermine son prix en tenant compte du prix de revient du produit.

Secundo, il est indéniable que maîtriser et contrôler les besoins des consommateurs locaux avant de se lancer à l’exportation où la concurrence est encore une rude bataille sur le plan quantitatif que qualificatif est une condition sine qua none. Tertio, le choix du régime du projet est d’ordre éthique, nous avions l’intention de créer une société typiquement Malagasy pour cela l’objectif est de donner la pleine satisfaction aux compatriotes en leur laissant d’apprécier le produit et aussi de prendre note leurs suggestions sur la qualité du produit et même la qualité de service offerte par le projet.

Caractéristique du projet

L’objectif du projet est de créer une usine de confection de chemise homme sous la marque « MANICHE » qui signifie Madagascar Nouvel Investissement sur la Chemise, dans la région d’Alasora, il a un but lucratif. Avant de présent le projet, nous allons apporter une explication concernant : nouvel investissement. Le projet a une vision de lancer sa propre marque, contrairement aux projets qui ont déjà initié à Madagascar mais qui n’ont pas du tout donné les résultats attendus initialement. Le projet favorise le développement du secteur textile et ambitionne de produire 199.000 chemises en l’année 5. Le chiffre d’affaire en année 5 est estimé à 8,9 milliards MGF avec un effectif total de 183… employés, le bénéfice net est de 3,7 milliards MGF et une marge brut d’autofinancement de 3,8 milliards MGF.

Le coût du projet

Le coût du projet est estimé à 1,4 milliards MGF.

Le produit

La chemise à produire est un produit haut de gamme suivant les normes internationales, un produit à coton 100 % qui reste le produit le mieux apprécié sur le marché tant national qu’international.

Les équipements

Le choix des équipements est fait suivant les besoins du produit, une étude a été faite dans les usines de fabrication de chemise existante pour mieux appréhender les besoins importants du produit. L’un des soucis des producteurs de chemise à Madagascar c’est la sécurité du produit. Il est nécessaire de suivre les processus d’achat des équipements pour avoir le maximum de sécurité dans les produits Deux principaux critères sont donc nécessaires.
– la flexibilité des machines
– la qualité du produit

La plupart des usines visitées n’ont pas des marques de machine préférée, seulement ils varient les machines suivant leurs mobilités et leurs fiabilités, il est donc important de n’investir que sur les machines nécessaires pour faire monter une chemise de toutes styles confondues. Dans la plupart des opérations, l’équipement automatique sera utilisé pour avoir le maximum de sécurité sur les produits.

La main d’œuvre

Le projet a l’avantage nécessaire de main d’œuvre en implantant son usine à Alasora qui se situe à 1,500 km du zone industrielle FORELLO en empruntant la route secondaire d’Ankadiaivo dans la commune rurale de Tanjombato.

D’Après notre enquête auprès des 3 grandes usines de confection de chemise existantes, nous avons constatés que 9,75% de leurs employés viennent dans la région d’Alasora soit : une usine qui emploie en moyenne plus de 2000 personnes contient 195 employés originaires d’Alasora. Le projet adopte la stratégie de « chasseur de tête » basé sur un test d’habilité manuelle qui est important pour chaque recrutement.

Pour répondre au mieux les besoins de la population bénéficiaire du projet nous avons effectués une enquête auprès de la population sur leurs préoccupations
=> 8% des gens enquêtés ont des soucis sur l’accès à l’eau potable
=>12% des gens enquêtés optent sur l’amélioration de la sécurité
=> 15% des gens enquêtés ont des soucis sur la santé
=> 65% des gens enquêtés ont des problèmes sur le chômage .

La concurrence face aux chemises imports de marques Internationales 

Actuellement dans le secteur textile tous produits confondus, beaucoup d’entreprise adopte la politique d’écrémage du marché qui consiste à fixer un prix relativement élevé pour ne toucher qu’une clientèle limitée et dégager un profit maximum et le prix élevé donne à leur produit une image de produit haut de gamme. Toutes les avantages du projet sont déjà réunies pour avoir le rapport qualité prix, une condition de réussite pour concurrencer les chemises de marque. De plus, les approvisionnements en matières premières peuvent assurer par les industries locales tels COTONA, SAMAF… , le projet évite tous les risques sur les approvisionnements des intrants importés en vue de diminuer au maximum ses coûts, compte tenu de cet avantage, la conséquence sur le prix de vente est palpable, plus compétitif comparativement aux chemises imports de marques Internationales.

La concurrence face aux chemises locales confectionnées par les entreprises malgaches

Nous avons déjà mentionné dans l’identification du projet que ce projet est déjà initié à Madagascar mais seulement les promoteurs n’ont pas le but de promouvoir ses propres marques c’est-à-dire la marque Made in Madagascar, ils s’isolent derrière les marques Internationales sans atteindre les qualités requises, la concurrence n’existe donc pas face aux chemises confectionnées localement puisqu’ils vont diminuer d’année en année grâce à la loi de l’offre et de la demande du secteur textile qui n’est autre que : « Acheter un produit de marque à un prix abordable » .

La concurrence face aux friperies 

Depuis l’adoption de la loi permettant à Madagascar d’appliquer la zone libre échange, nous avons remarqué que la filière friperie ne cesse de s’augmenter, ceci est due à la faible pouvoir d’achat des Malgaches. Actuellement, compte tenu justement de cette faiblesse, les malgaches se méfient avant tout de sa santé en se procurant la proverbe « mieux vaut prévenir que guérir », bon nombre de personne n’arrivent plus à supporter les produits chimiques conservatoires de ces tissus importés, pour cela, ils tournent vers les produits nouvellement créer. L’initiation de ce projet permet de répondre aux demandes des clients ciblés tant sur le prix que sur la qualité.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
1ère Partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristique du projet
Chapitre II : Etude de marché
Section 1 : Analyse de l’offre
Section 2 : Analyse de la demande
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et critères d’évaluation d’un projet
Section 1 : Outils d’évaluation d’un projet
Section 2 : Critères d’évaluation d’un projet
2ème partie : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Technique de production
Section 1 : Planification de la production
Section : Production de l’échantillon
Section 3 : Processus de production
Chapitre II : Capacité de production envisagé
Section 1 : Achat des terrains
Section 2 : Abondance de la main d’œuvre
Section 3 : Capacité de production envisagée
Chapitre III : Etude organisationnelle
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Organisation de la division technique
Section 3 : Organisation administrative et financière
3ème Partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : Coûts des investissements
Section 1 : Investissements nécessaires
Section 2 : Plan de financement
Section 3 : Tableau de remboursement des dettes
Chapitre III : Analyse de la rentabilité et étude de faisabilité
Section 1 : Comptes de Gestion
Section 2 : Comptes de résultats prévisionnels
Section 3 : Tableau de Grandeur caractéristique de Gestion (TGCG)
Section 4 : Plan de trésorerie
Section 5 : Bilans prévisionnels
4ème Partie : OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION D’UN PROJET
Chapitre I : Outils d’évaluation d’un projet
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Chapitre II : Critères d’évaluation d’un projet
Section 1 : Pertinence
Section 2 : Efficience
Section 3 : Impact
CONCLUSIONS
ANNEXES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Comments (1)

  1. L’article, illuminant le projet de création d’une unité de confection d’habillement textile, dévoile une vision audacieuse. Chaque fil tissé dans cette entreprise reflète l’innovation et l’artisanat. Une épopée où la passion rencontre la qualité, offrant une nouvelle ère d’élégance et de créativité à l’industrie de la mode.