PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE BOULANGERIE

Analyse de la concurrence

               L’étude de la concurrence est un point extrêmement important pour la détermination de notre part de marché et de prévoir ainsi une stratégie marketing pour affronter les concurrents. L’analyse de la concurrence pourrait être divisée en deux catégories :
• La concurrence directe
• La concurrence indirecte

La concurrence directe : La concurrence directe est constituée généralement par les sociétés qui produisent et vendent des produits similaires à la notre sur le marché. L’avantage va donc se jouer sur la qualité des produits offerts, c’est-à-dire les pains, aux consommateurs ; sur le prix appliqué et enfin à la politique de fidélisation des clients. En général, notre principal concurrent direct est constitué notamment par des boulangeries venant du centre ville. Il va falloir donc connaître les points forts et les points faibles de ces concurrents afin de se positionner sur le marché.

La concurrence indirecte: Ce type de concurrence ne doit pas être négligé dans l’analyse de l’offre car il pourrait être une menace pour la vente de notre produit. Contrairement à la concurrence directe, la concurrence indirecte est constituée par la présence des sociétés qui produisent des produits de substitution sur le marché. C’est-à-dire qu’un produit est introduit et utilisé à la place d’un autre. Dans notre cas, les produits susceptibles de concurrencer notre pain sont constitués par les biscuits, les viennoiseries, les pâtisseries voire même les mofo gasy,…

Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)

                   C’est le dernier outil d’évaluation qui est représenté par le temps au bout duquel le cumul des marges brutes d’autofinancement est égal au montant des capitaux investis. C’est-à-dire le temps au bout duquel il est possible de récupérer la somme initialement investie. Plus ce délai est court, plus le projet est rentable. Il n’existe pas de formule exacte pour le calcul de la DRCI. Cette méthode ne tient pas compte des flux monétaires postérieurs au délai de 4 ans. Elle retient dans le calcul une même valeur courante pour les flux qu’elle reçoit à leur date. Elle a donc ses limites et ne peut pas être utilisée pour mesurer une rentabilité. En utilisant ces quatre outils d’évaluation, il est possible de comparer la rentabilité de plusieurs projets entre eux. On peut dire alors que ces quatre méthodes permettent aux investisseurs de constater, de connaître, et de mesurer la rentabilité de leurs investissements.

La levure

              Pour la boulangerie, la levure est composée de petits organismes vivants dans la famille des saccaromycines cerevisae. Ils ont pour rôle de produire la plus grande quantité possible de gaz carbonique en décomposant les sucres présents dans la farine en alcool et gaz carbonique. Ce dernier retenu par le gluten permet d’obtenir un pain volumineux, léger avec une mie alvéolée. La levure améliore le goût du pain et a une influence sur la couleur du pain. Grâce à une interaction entre le gaz carbonique et les acides, réduisant considérablement le temps nécessaire à la fermentation, la pâte se dilate.

Politique de rémunération

                    Le responsable du personnel établie les procédures et les règles de calcul dans la détermination de rémunération et autre avantages accordés aux salariés. Le salaire peut être considéré comme le prix pour un travail fourni. Il est aussi la valorisation du travail et constitue l’une des motivations des salariées.

Evaluation économique

                 Du point de vue macroéconomique, la valeur ajoutée mesure la contribution productive à l’économie nationale. A ce propos, la valeur ajoutée qui ne cesse pas d’augmenter d’année en année constitue une modeste contribution de notre unité de production à l’accroissement du résultat de la comptabilité nationale. En outre, la distribution des revenus permet d’accroître la consommation future et d’accélérer ainsi la croissance de l’économie. Au niveau régional, l’implantation de cette boulangerie permet d’exploiter à fond le potentiel de production de cette zone.

CONCLUSION GENERALE

                   Dans le contexte actuel du décollage de l’économie malgache, une politique de relance centrée sur l’optimisation locale s’avère nécessaire. Le but de notre projet dans ce mémoire est de mettre en évidence l’importance du secteur agroalimentaire ou plus précisément la boulangerie dans tous les domaines et sur tous les plans. Le marché du pain est actuellement dominé par les boulangeries traditionnelles d’une capacité de production d’environ 40 sacs par jours. Cela explique que la consommation de pain a connu une importante évolution depuis à Madagascar. Néanmoins, il existe des niches de marché que ces grandes boulangeries ne peuvent pas exploiter car elles ne pourraient pas bénéficier de l’échelle de production.

Il s’agit des petites villes ou villages avec un nombre de population limité pour ces grandes boulangeries mais assez pour un mini boulangerie comme la notre avec son niveau d’investissement et sa capacité de production. Il faut donc que le promoteur choisisse bien son lieu d’implantation pour éviter la concurrence des grandes boulangeries. C’est la raison pour laquelle, nous avons choisi la commune rurale de Sabotsy Namehana qui est un peu éloignée de la grande ville. Bref, les études menées dans cet ouvrage prouvent,par l’analyse du projet que, l’exploitation est rentable au point de vue économique car il dégage des bénéfices et donnent un taux de rentabilité interne intéressant. En outre, du point de vue social, il crée des emplois et augmente le niveau d’apport nutritif de la population, il peut développer le secteur agroalimentaire de la région car son existence peut inciter la population à se tourner ou s’orienter vers la manipulation des nouvelles technologies de production, et aussi il améliore le niveau de vie de chaque individu.

Du point de vue financier, tous les critères nécessaires pour valider un projet sont réunis, vérifiés et conformes aux normes exigées : La VAN est largement positive donc, le projet est acceptable (VAN = 43 928 086 Ar) L’indice de profitabilité est supérieur à 1 (IP = 1,37) ce qui rend le projet fiable Le taux de rentabilité interne (TRI) qui est de 31,76 est largement supérieur au taux d’actualisation de 18 %.D’où, l’entreprise dispose une marge de sécurité de 13,76 % qui nous permet de nous endetter d’avantage. Donc, le projet est rentable et bancable. Les capitaux investis seront récupérés dans 2 ans 3 mois et 15 jours. Ce qui nous permet encore de dire que le projet est viable.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I – PRESENTATION DU PROJET
Section 1. Historique
Section 2. Caractéristique du projet
2.1 Objectif du projet
2.2 Intérêt du projet
2.3 Cadre juridique du projet
2.3.1 Démarches administratives
2.3.2 Pièces à fournir
CHAPITRE II ETUDE DE MARCHE
Section 1. Description du marché
Section 2. Analyse de la demande
2.1. La clientèle cible
2.2. Structure de la consommation
Section 3. Analyse de l’offre
3.1 Analyse de la concurrence
3.1.1. La concurrence directe
3.1.2. La concurrence indirecte
3. 2 Détermination de la part de marché
Section 4. Stratégie et politique marketing à adopter
4.1. La stratégie push
4.2. La politique de marketing mix
4.2.1. Politique de produit
4.2.2. Politique de prix
4.2.3. Politique de distribution
4.2.4. Politique de communication
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
1-1 : La valeur actuelle nette (VAN)
1-1-1 : Définition
1-1-2 : Formule
1-1-3 : Interprétation
1-2 : Le taux de rentabilité interne (TRI)
1-2-1 : Définition
1-2-2 : Formule
1-2-3 : Interprétation
1-3 : L’indice de profitabilité (IP)
1-3-1 : Définition
1-3-2 : Formule
1-3-3 : Interprétation
1-4 : Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
Section 2 : Les critères d’évaluation
2-1 : La pertinence
2-2 : L’efficacité
2-3 : L’efficience
2-4 : La viabilité
2-5 : L’impact du projet
2-5-1 : Impact économique
2-5-2 : Impact financier
2-5-3 : Impact social
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1. Les matières premières utilisées
1.1. La farine
1.2. La levure
1.3. L’améliorant MAGIMIX
1.4. L’eau
1.5. Le sel
Section 2. Les moyens de productions
2.1. Les moyens matériels
2.1.1. Matériels et outillages
2.1.2. Autres matériels
2.1.3. Equipement des bureaux et matériel informatique
2.1.4. Agencement, aménagement, installation
2.1.5. Matériels de transport
2.2. Les moyens humains
2.3. Les moyens financiers
Section 3. Processus de préparation du pain
3-1 : Le pétrissage
3-2 : Le pointage
3-3 : Le pesage
3-4 : Le façonnage
3-5 : L’apprêt
3-6 : La mise au four
3-7 : Le défournement
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1. Les productions prévisionnelles
Section 2. Les consommations des matières premières
Section 3. Planning de vente
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1. Organigramme envisagé
1.1. Effectif du personnel
1.2. Attributions des personnels
Section 2. Gestion de personnel
2.1. Politique de rémunération
2.2. Politique de développement du personnel
2.2.1Motivation du personnel
2.2.2Formation du personnel
Section 3. Chronogramme des activités
TROISIEME PARTIE
CHAPITRE I : L’INVESTISSEMENT ET PLAN DE FINANCEMENT
Section 1. Le coût des investissements
1.1. Les immobilisations
1.1.1. L’immobilisation incorporelle
1.1.2. Les immobilisations corporelles
Section 2. Le fonds de roulement initial
Section 3. Le plan de financement
Section 4. Tableau des amortissements
Section 5. Tableau de remboursement des emprunts
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET RENTABILITE DU PROJET
Section 1. Les comptes de gestion
1.1 Les charges
1.1.1. Les matières premières
1.1.2. Les fournitures consommables
1.1.3. Les fournitures non stockées
1.1.4. Les charges externes
1.1.5. Les charges de structure
1.2. Les produits
1.3. Bilan d’ouverture de la société
Section 2. Les états financiers prévisionnels
2.1. Le compte de résultat prévisionnel
2.2. Les bilans prévisionnels
2.2.1 Bilan prévisionnel de la première année
2.2.2. Bilan prévisionnel de la deuxième année
2.2.3. Bilan prévisionnel de la troisième année
2.2.4. Bilan prévisionnel de la quatrième année
2.2.5. Bilan prévisionnel de la cinquième année
2.3. Flux de trésorerie
CHAPITRE III. EVALUATION DU PROJET
Section 1. Evaluation sociale
1.1. Création d’emploi
1.2. Amélioration du niveau de vie
Section 2. Evaluation financière
2.1. Selon les outils d’évaluation
2.1.1. La valeur actuelle nette (VAN)
2.1.2. L’indice de profitabilité
2.1.3. Taux de Rentabilité Interne (TRI)
2.1.4. Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
2.2. Selon les critères d’évaluation
2.2.1. La pertinence
2.2.2 L’efficience
2.2.3. L’impact du projet
Section 3. Evaluation économique
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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