L’environnement général de la production apicole
Durant la seconde guerre mondiale, Madagascar était parmi les pays exportateurs de production apicole, environ 40 000 tonnes de miel et 110 tonnes de cire importée. Sur le marché mondial, cette situation favorisait les ressources économiques de la production nationale. Par conséquent, le miel et les produits apicoles de Madagascar étant lancés grâce à ses qualités plus naturelles et nutritives. En visant l’évolution technique de la culture agroalimentaire, le miel malgache deviendrait comme un produit trop traditionnel par rapport à des produits venant des pays développés. Celle-ci est dû à ce que les malgaches ne se concentrent pas totalement à la filière apiculture ; mais ces produits proviennent parfois des cultures sauvages. Or, les opérateurs économiques essayeraient de favoriser l’exportation de ces produits. Il faut respecter tout au moins les normes internationales sur les grands marchés publics. Alors, on a constaté éventuellement des falsifications et des mauvais traitements envers nos produits.
Les actions de l’Etat envers cette filière
L’Etat actuel prend des mesures prises pour promouvoir les investissements privés. Nous prendrons des exemples portant sur les matériels agricoles, en particulier la détaxation sur les outils importés et autres matériaux entrant dans différentes installations possibles. Sur le plan organisme et programme ouvrant dans le domaine de promotion de commerce extérieur et des échanges internationaux, l’Etat actuel favorise la mise en place d’une grande importance aux relations extérieures. Celles-ci auront pour but de développer les échanges commerciaux et les exportations pour le gouvernement malgache. Outre de regagner l’image et la position honorable de notre pays envers l’exportation apicole.
L’analyse des faits existants, des opportunités et des menaces
L’aboutissement du présent projet est le fruit de tout analyse et de phénomène afférent sur la filière apicole. Nous citerons notamment que Ampanotokana – Mahitsy Ambohidratrimo est une région favorable à la culture apicole et d’une plante eucalyptus. Ainsi, il est à noter que 60 % de la région d’Ampanotokana – Mahitsy sont occupées par des plantes propres à l’apiculture, en plus de la proximité des forêts naturelles. Pour les atouts nécessaires, nous élaborons que la Commune Rurale d’Ampanotokana – Mahitsy aurait une grande potentialité en culture apicole, donc une forte expérimentation apicole avec l’appui du PSDR en matière de financement. En plus, la capture des essaims et des races d’abeilles sont parfois faciles sur le lieu d’implantation. Quant-aux diverses contraintes, notre centre comporte des répercussions envers nos activités telles que :
– les contraintes liées à la production : manque d’infrastructure d’élevage d’abeille, vol de ruches,…
– les contraintes liées aux ressources naturelles et à l’environnement : imprudence sur l’utilisation des insecticides, la dégradation incontrôlable de la nature et des ressources naturelles surtout la forêt d’eucalyptus.
– les contraintes liées à la commercialisation : condition d’hygiène et de traitement non respecté, falsification des produits apicoles,…
Pour les opportunités, nous nous attendrons à plusieurs débouchés de cette filière :
* la connaissance de la qualité de nos produit et la capacité des personnels du projet.
* la position du projet ou notre centre dans le secteur apicole.
* la prédisposition du chef projet par le biais de son intelligence managérat, à décider et agir sur l’environnement. C’est en ce sens que le chef projet est disposé toujours d’une part à transformer les faiblesses en forces et d’autres part, à changer les menaces de devenir opportuniste du projet.
Les différentes sortes d’abeilles
Selon les données du Ministère de l’élevage, il n’y a que quatre ( 04 ) sortes d’abeilles dans le monde mais nous élaborons le type d’abeille appelé « Apis Mellifera » qui est une race d’abeille de l’Europe, d’Asie du Sud et de l’Afrique. Il est à noter qu’il y a d’autres abeilles dans le monde notamment l’apis Dorsata ( grosse abeille de l’Inde ) ; l’apis Florea ( petite abeille de l’inde ) et l’apis Cerana qui recouvrent la partie de l’Asie de l’Est. Pour nous, notre choix d’abeille ( apis mellifera ) pourra produire jusqu’à 20 kg de miel par ruche parce qu’elles sont très douées et laboureuses envers cette activité. En plus, ce sont des abeilles endémiques dont Madagascar est la seule qui en possède dans le continent africain.
L’intervention du centre envers la nature pour l’apiculture
La commune rurale de Mahitsy comporte des variations de faunes et de flores. Pour ce faire, nous constatons la vocation de réaliser ce projet parce que la dite commune représente une abondance en plusieurs variétés de bases mellifères pour se servir des principales sources d’alimentation de la colonie . En plus, notre technique de production favoriserait la culture des flores mellifères autochtones qui sont parmis les plus importantes et qui produisent du nectar en grande quantité et régulièrement, fleurissent d’une manière durable, outre son existence qui est déjà en vaste peuplement sur le lieu d’implantation du projet. Il est à noter également qu’outre l’eucalyptus et d’acacia, différents arbres fruitiers sont mis en exergues pour assurer l’accessibilité facile dans l’endroit de l’élevage d’abeilles.
Le mode de production suivant la technicité moderne
Dans la région de Mahitsy, presque les apiculteurs pratiquent la technicité dominante des ruches traditionnelles. Pour nous, nous élaborerons et appliquerons les normes modernisées en matière technique avec des degrés différents. Alors, sur le lieu d’implantation, nous remettrons la méthode d’apiculture améliorée qui facilite le suivie et le contrôle des ruches et l’apiculture moderne en utilisant des matériels et outils d’exploitation moderne et performante. De même, le mode de production suivant la technicité moderne dépendra étroitement sur l’échelle d’activité apicole, la performance du mode d’exploitation et l’importance des investissements accompagnée de la prospérité en végétations.
La capacité de production suivant les matériels d’exploitation
L’implantation de ce projet nécessite du terrain et de la construction des bâtiments. Le bâtiment comportera alors 03 appartements :
– Le premier sera destiné pour l’atelier de production, de collecte et de traitement lequel s’agit pour le travail à effectuer aux conditionnements.
– Le second contiendra des matériels de stockages destinés pour les divers services.
– Le dernier sera réservé pour l’administration.
Pour ce faire, la taille du centre serait différente d’une localité à une autre en tenant compte des disparités et la compétitivité. C’est pourquoi nous avons besoin d’une surface de terrain d’au moins 250 m² pour construire ces bâtiments. En tant qu’ami, natif et originaire de la région de Mahitsy, il n’est pas difficile de trouver et d’avoir accès à ce terrain de construction.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : LA DESCRIPTION DU PROJET
SECTION 1 : LA PRESENTATION DU PROJET
11 – L’environnement général de la production apicole
12 – Les actions de l’Etat envers cette filière
13 – Les produits apicoles malgaches sur le marché national et international
SECTION 2 : LES CONJONCTURES ACTUELLES EN MATIERE APICOLE
21 – Les différentes recherches dans l’agroalimentaire
22 – Les compétences de l’économie malgache face aux échanges intenationaux
23 – L’environnement des affaires malgaches
SECTION 3 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
31 – L’analyse des faits existants, des opportunités et des menaces
32 – Les avantages et les intérêts du projet
33 – La situation juridictionnelle du projet
SECTION 4 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE DE LA REGION
41 – Le choix du lieu d’implantation
42 – La présentation de la région
43 – La spécificité de la région
44 – Les ressources naturelles et les activités économiques
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : LA DESCRIPTION DU MARCHE VISE
11 – L’historique du marché visé
12 – La spécificité du marché visé
SECTION 2 : L’ANALYSE DE L’OFFRE
21 – Les états du miel en tant que produit
22 – Les quantités et prestations des produits à offrir
SECTION 3 : L’ANALYSE DE LA DEMANDE
31 – La demande nationale et les clients cibles
32 – La demande internationale et l’exportation du miel de Madagascar
SECTION 4 : LA SITUATION DE LA CONCURRENCE
41 – La concurrence nationale
42 – La concurrence internationale
43 – La part de marché
CHAPITRE III: LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1: LA THEORIE D’EVALUATION SELON LES CRITERES
11 – La pertinence
12 – L’efficacité
13 – L’efficience
14 – La durabilité du projet
15 – Les impacts du projet
SECTION 2: L A THEORIE D’EVALUATION SELON LES OUTILS
21 – La Valeur Actuelle Nette
211 – Définition
212 – Formule
213 – Interprétation
22 – Le Taux de Rentabilité Interne
221 – Définition
222 – Formule
223 – Interprétation
23 – L’ Indice de Profitabilité
231 – Définition
232 – Formule
233 – Interprétation
24 – La Durée de Récupération des Capitaux Investis
241 – Définition
242 – Formule
243 – Interprétation
SECTION 3 : LA STRATEGIE MARKETING ENVISAGEE
31 – Les stratégies principales
32 – La stratégie pull
33 – La stratégie push
DEUXIEME PARTIE : MISE EN ŒUVRE DU PROJET
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION 1 : LA PRODUCTION ENVISAGEE SUIVANT LES ABEILLES
11 – La biologie des abeilles
12 – Les différentes sortes d’abeilles
SECTION 2 : LA PRODUCTION ENVISAGEE ENTRE LA NATURE ET LES ABEILLES
2.1 – La notion de chaîne alimentaire de l’eau et de l’abeille
2.2 – L’intervention du centre envers la nature pour l’apiculture
2.3 – Les fautes à éviter envers la nature pour l’apiculture
SECTION 3 : LE MODE DE PRODUCTION APICOLE
31 – Le mode de production suivant la technicité moderne
32 – Les différents types de production apicole
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE LA PRODUCTION
SECTION 1 : LES CONDITIONNALITES, LES TRAITEMENTS ET LA DISTRIBUTION DES PRODUITS
11 – La capacité de production du miel en brèche
12 – La capacité de production suivant les matériels d’exploitation
13 – La capacité de commercialisation du miel
SECTION 2 : LES ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS
21 – Les aspects qualitatifs
22 – Les aspects quantitatifs
SECTION 3 : LES DIFFERENTES RESSOURCES DE PRODUCTION
31 – Les ressources financières
32 – Les ressources matérielles
33 – Les ressources humaines
CHAPITRE III: L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : LE DIAGNOSTIC ET LA COMPETITIVITE DE L’ORGANISATION
11 – Le diagnostic organisationnel
12 – La compétitivité de l’organisation
SECTION 2: L’ORGANIGRAMME DU CENTRE
21 – La spécificité de l’organigramme
22 – La présentation de l’organigramme
23 – L’organisation du travail
24 – Les conditions de recrutement des personnels
SECTION 3: LE CHRONOGRAMME
31 – La spécificité de chronogramme
32 – La présentation graphique du chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
11 – Les Immobilisations incorporelles
12 – Les Immobilisations corporelles
121 – Les matériels de transport
122 – Les matériels et mobiliers de bureau
123 – Le coût de construction
124 – Le coût des installations électriques et téléphoniques
125 – Les matériels d’exploitation
SECTION 2 : LES AMORTISSEMENTS DES BIENS
21 – La spécificité de l’amortissement
22 – L’amortissement des biens
23 – Le tableau d’amortissement durant les cinq années d’exploitation
SECTION 3: LE PLAN DE FINANCEMENT
31 – Le Fonds de Roulement Initial
32 – Le plan de financement
33 – Le mode de remboursement des dettes
SECTION 4: LES COMPTES DE GESTION
41 – Les produits
42 – Les charges
421 – Les fournitures consommables
422 – Les charges externes
423 – Les autres charges d’exploitation
424 – Les charges sociales et patronales
425 – Les charges financières
426 – Les impôts et taxes
427 – Les dotations aux amortissements et provisions
CHAPITRE II : L’ETUDE DE LA FAISABILITE
SECTION 1: LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
11 – Le compte de résultat avant répartition administrative (par nature et fonction)
12 – Le compte de résultat par nature
13 – Le compte de résultat par fonction
SECTION 2: LES BILANS PREVISIONNELS
21 – Le bilan d’ouverture
22 – Le bilan de clôture de la première année
23 – Etude illustrée de la TVA
24 – Les bilans de clôture durant les cinq années d’exploitation
SECTION 3 : LES FLUX DE TRESORERIE
31 – Le flux de trésorerie direct
32 – Le flux de trésorerie indirect
CHAPITRE III: L’EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
SECTION 1 : LES EVALUATIONS FINANCIERES
11 – Les évaluations selon les critères du projet
111 – La pertinence
112 – L’efficacité
113 – La durabilité du projet
12 – Les évaluations selon les outils du projet
121 – La valeur actuelle nette (VAN)
122 – Le Taux de rentabilité interne (TRI)
123 – L’Indice de Profitabilité ( IP )
124 – La durée de récupération des capitaux investis (DRCI)
SECTION 2: LES EVALUATIONS ECONOMIQUES
21 – Les valeurs ajoutées
22 – Les ratios d’activité
SECTION 3 : LES IMPACTS DU PROJET
31 – Les impacts financiers
32 – Les impacts économiques
33 – Les impacts sociaux et culturels du projet
CONCLUSION GENERALE
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