Projet de création d’une unité artisanale de transformation de RAPHIA

La fibre de raphia a depuis longtemps constitué une matière première de base utilisée dans l’artisanat. Aujourd’hui encore, malgré l’apparition de fibre artificielle, les produits en raphia sont très demandés par les consommateurs sur le marché. Depuis quelques années les produits en raphia ont acquis une notoriété importante, mais l’offre n’arrive pas à couvrir suffisamment la demande. Il est donc certain que notre projet acquerra une part de marché suffisante pour assurer son avenir.

PRESENTATION DU PROJET

La vannerie est une des activités de transformations des matières premières dérivées des matériaux fibreux dont le raphia. Elle est l’un des arts les plus vieux du monde. Aujourd’hui, le métier de la vannerie commence à prendre une place assez importante dans l’économie malagasy. Son mode d’exploitation est resté sur le stade de l’artisanat, et il est surtout caractérisé dans le travail des fibres végétales (plantation sauvage). La conservation de ce mode d’exploitation offre toujours plus de faveur sur la valeur et la qualité des produits dérivés de la fibre végétale.

Ce mode d’exploitation artisanale offre aux artisans malagasy une facilitation d’adaptation dans la fabrication des articles en fibres végétales. Le métier de la vannerie utilise comme matière première des fibres végétales ; les matières d’œuvres utilisés sont tous les produits de cueillette et de coupe dans la forêt, qui sont encore très traditionnelles car les plantations de raphia sont encore à l’état sauvage.

Situation de la filière raphia à Madagascar

La superficie totale de raphières de Madagascar est estimée actuellement à 50.000 hectares(1), qui est encore largement insuffisant pour satisfaire la demande extérieure. Elle est estimée à 6750t/an. Actuellement, même si la production nationale diminue depuis les années 60, plus de 80% de la production nationale est exportée et 60 à 75 de l’exportation de Madagascar proviennent de la province de Mahajanga. En outre, les chinois exploitent 60 à 70% du raphia brute à Madagascar. A nos jours, les nombres d’entreprise artisanale qu’on trouve à Antananarivo sont 103 c’est-à-dire 12.88% (2) et employés 1155 personnes (23,80%) en juin 2003. Le prix d’achat du raphia au paysan, le prix du kilo de raphia est fixé entre 800 ariary à 1600 ariary selon la qualité des fibres de raphia. Le prix de vente de raphia varie de 1200 ariary à 4800 ariary suivant sa qualité et son origine de production à Madagascar. Donc, la fibre végétale de raphia prend un rôle très important dans l’économie malagasy.

Contexte environnemental

L’activité raphia fait vivre actuellement environ 500.000 foyers malagasy. Elle constitue l’une des principales sources de revenus des paysans producteurs. Actuellement, le raphia est exploité dans le souci d’être menacé et de disparaître d’ici quelques années. Face à cette situation, plusieurs initiatives ont été orientées vers la gestion viable des Madagascar dans le cadre du « plan environnementale 2». elles concernent surtout les produits de cueillette tel le raphia dont on cherche à augmenter le potentiel de développement tout en place d’une façon concertée et négociée des outils de gestion économiques, institutionnels, réglementaires et fiscaux par les différents acteurs y compris l’Etat, les collectivités décentralisées, les ONG et les projets de développement.

Contexte commercial

Les collecteurs achètent du raphia auprès des paysans, 91,5% de la population sont destinées aux exportateurs et 8,5% sont vendues aux artisans et commerçants locaux . Le marché extérieur représente en effet de 80 à 95% du commerce de raphia . Quant à la fabrication des produits dérivés du raphia, les techniques de production restent encore sur le stade traditionnel et connaît peu d’évolution car les malagasy l’ont toujours pensé que seules les femmes doivent pratiquer ce métiers. D’où, la manque de professionnalisme. Mais depuis quelque temps, grâce à l’ouverture du pays vers l’extérieur, des nouveaux opérateurs viennent pour valoriser la filière par l’intermédiaire de l’utilisation de diverses exploitations plus performantes (personnels avec un savoir-faire, performant, équipement modernes…..). Et en plus, l’adoration des consommateurs locaux des produits artisanaux gagnent beaucoup de place.

Situation socio-économique

On trouve dans le district d’Antsirabe, région de Vakinankaratra un bon nombre de population et un bon nombre du petit et grand hôtel, ce qui permet de recevoir beaucoup de gens que ce soit des étrangers ou des nationaux. En outre, Antsirabe est classé comme ville touristique et on trouve encore des superficies du terrain libre qui ont la possibilité de construire une grande maison pour des Entreprise. En général, les principales sources de revenu pour les habitants sont le travail en zone franche et sur le commerce. Donc, nous offrons des opportunités de travail à la population notamment féminine.

Caractéristique du projet

Les caractéristiques du projet dépendent du choix de type d’activité. Dans notre cas, les activités principales sont basées sur la production des produits artisanaux à partir de raphia et sur la commercialisation de ce produit après la transformation, ces caractéristiques comportent les activités du projet, les problématiques liées au projet, la localisation, l’objectif, la nature et l’intérêt du projet. Mais avant d’aborder ces sujets, il faut d’abord définir le projet.

Définition du projet 

Un projet est un ensemble d’activités ou d’opérations indépendantes dans un délai déterminé à l’aide d’une ressource et moyens limités, mais ainsi que de mettre en œuvre ces activités de façon coordonnée avec des méthodes ou des procédés dans le but d’atteindre un objectif. Donc un projet est un ensemble des tâches cohérentes, liées, limitées dans le temps, dans le coût et dans l’espace. Ainsi, notre projet sera l’exploitation de raphia à l’aide de ressources financières, humaines et matériaux dans un but lucratif.

Problématique liées au projet

La problématique liée au projet est presque toujours basé sur l’insuffisance de production agricole. Or, la production exige une certaine motivation chez les individus pour qu’ils s’intéressent au domaine de l’agriculture de raphia. Ce désintéressement est dû au manque d’informations. En effet, la masse paysanne n’a l’habitude que de cultiver des cultures vivrières ou coutumières. En outre, les résultats de l’enquête témoignent clairement la présence de difficulté auquel les :

✔ manque d’équipement de production
C’est donc un problème commun au secteur agricole malgache. Les paysans agricoles utilisent jusqu’à présent des outils et méthodes traditionnelles, faute des moyens financiers et un savoir-faire professionnel.
✔ la paresse
Le nombre de paysans impliqués dans la production est très faible. Certains paysans, malgré la possession d’hectares de terrain, préfèrent ne rien faire que fructifier la terre. Cette paresse de travailler se voit et de lit sur le produit intérieur brut des malgaches qui se stabilisent au tour de 384 000 Ar.
✔ insuffisance de moyens financiers
Même si le paysan malgache s’adonne à travailler durement, il serait bloqué comme il l’est déjà au niveau des moyens financiers. Ce ne sont pas les projets qui manquent à Madagascar mais plutôt les ressources financières qui font toujours défaut.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIER PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : La situation de la filière raphia à Madagascar
Section 2 : caractéristique du projet
Section 3 : identification de l’entreprise
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE VISE
Section 1 : Description du marché proprement dit
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : Politique et les stratégies marketing
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Selon les outils d’évaluation
Section 2 : Selon les critères d’évaluation
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : DESCRIPTION DE RAPHIA
Section 1 : Les palmiers
Section 2 : Le raphia et l’environnement
CHAPITRE II : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Le processus de production
Section 2 : Les moyens de production
Section 3 : Les infrastructures nécessaires
CHAPITRE III : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Evolution du chiffre d’affaire et production envisagée
Section 2 : Présentation du produit
CHAPITRE IV : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organisation administrative
Section 2 : Organisation des ressources humaines
Section 3 : Gestion du personnel
Section 4 : Organigramme à mettre en place
Section 5 : Chronogramme des activités
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENT ET LES COMPTE DE GESTION
Section 1 : Les investissements nécessaires
Section 2 : Planning de Financement
Section 3 : Tableaux des amortissements
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Compte de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
Section 4 : Hypothèse pessimiste
Section 5 : Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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