VUE GENERALE SUR LE PROJET
PRESENTATION DU PROJET
HISTORIQUE DU PROJET
Notion de la pisciculture
La pisciculture en étang est un élevage des poissons dans un bassin en terre ayant une maîtrise d’eau. En référence aux objectifs fixés par le gouvernement qui correspondent à l’augmentation des tonnages de production naturelle en poisson de grossissement par le déversement d’alevins des carpes royales dans le lac d’Itasy et d’Alaotra et dans d’autres lacs de Madagascar, nous avons décidé aussi d’élever ce type de poisson afin d’aider la production naturelle et la pisciculture déjà existant de cette filière. Ainsi que pour satisfaire le besoin du marché non comblé dans cette région. Nous avons pensé de produire en qualité et en quantité de la carpe royale fraîche.
La majorité de la population de Madagascar est paysan agriculteur et éleveur qui ne pratique qu’un élevage traditionnel de petite unité et il n’obtient qu’un très peu de quantité et de qualité de sa production. Notre projet consiste à élever des poissons appelés « carpes royales » en étang ou en bassins en terre en respectant les normes d’élevage requis tant sur le plan technique de production que celui de la construction de l’étangs où vivent les poissons.
Evolution de la pisciculture
Situation dans le monde
L’aquaculture continentale en étangs est à l’origine de la majeure partie de la production des poissons au monde selon le rapport de l’F.A.O en 1992. Carpes 6000 000 tonnes ; tilapia 4 040 000 tonnes catfish 261 000 tonnes sont produites en étangs en 1991. La production en étang est pratiqué dans les continents aux grands espaces et des sources hydrogéologies disponibles ; Ainsi qu’un pays à fort besoin en protéines alimentaires. A l’USA et en Europe : la production aquatique se distingue par la nouvelle utilisation de terres agricoles ; la mobilisation de la compétence des agriculteurs ; et par la maintien de présence humaine dans le tissu rural. En 1984, la plupart des pays de l’Europe sont déficitaire en matière de produits aquacoles. En 1988- 1989, la capture baisse d’année en année. En France, la capture a diminué de 35% et l’importation augmente à 600 000 tonnes, le déficit de sa balance commerciale de ce secteur est d’environs 60 milliards de F. Maintenant, la production aquacole ne cesse pas de baisser d’année en année dans le monde. Cette diminution est due à la dégradation de l’environnement qui provoque une insuffisance des sources d’eau nécessaire à l’élevage.
Situation de Madagascar
La pisciculture est une activité traditionnelle à Madagascar ? Elle est démarrée sous l’impulsion des administrations coloniales et a connu un grand développement tant dans notre pays que dans d’autres pays des continents africains et asiatique . Une amélioration de la pisciculture existe à Madagascar depuis l’année 1926 à 1935 époque à laquelle Monsieur LOUVEL chef des services eaux et forêts créait une petite station de carpiculture au près du lac de sisaony. Il encourageait les pisciculteurs a élever ce types d’espèce. En 1950- 1959 : Madagascar commençait également à s’intéresser au développement de la production en pisciculture. L’Etat malgache créait la station pisciculture d’Ambatofotsy, Ambatolampy avec l’aide de l’ingénieur du Génie rural des eaux et forêts Monsieur Jacques ARRIGNON. Cette station occupait une surface de 476 hectares.
Les activités principales de cette station sont :
– Productrice des alvins et les céder aux rizipisciculteurs.
– Donner une formation et suivre de près les rizipisciculteurs et les éleveurs en étangs.
– Produire des poissons de grossissement.
– Fournir à l’Etat les alevins nécessaires aux déversements et aux repeuplements des différents lacs de Madagascar .
Cette station d’Etat d’Ambatolampy produisait 2 000 000 alevins dans sa troisième année d’exploitation. Maintenant, elle devient une entreprise semi-publique. En 1954, c’était le moment de la création d’une station carpiculture dans la région de Manjakandriana, Angavokely, Mantasoa. En 1959 : le nombre d’étang des pisciculteurs augmentait à 70 000 et occupait des surfaces de 1400 hectares. Produisait 840 tonnes des poissons de grossissement. Mais depuis des années 1960, le nombre d’étang opérationnel se diminue dans de proportions variables suivant les régions mais de fois considérables. Les principales raisons de ce déclin sont :
– Les techniques de production non maîtrisé : la prolificité des poissons dans l’étang entraîne la surpopulation et la récolte était constitué par des petits sujets moins appréciés par les consommateurs.
– L ‘existence des soucis de rentabilité : la pisciculture est considérée comme une activité familiale pour assurer l’autoconsommation seulement.
– L’absence des motivations.
– Sans encadrement du promoteur : cette activité mal maîtrisée techniquement, peu associé aux autres activités aurait abouti des même résultat des grands frais.
– Les poissons mal nourris :l’ insuffisance des sous produits agricoles disponibles et l’absence d’intégration de la pisciculture avec d’autres activités.
– L’étang mal construit et localisés dans des sites peu favorables et éloignés des villages rendant l’entretien et la surveillance aléatoire.
Depuis l’année 1990, jusqu’à nos jour, cette situation s’évoluait par l’utilisation d’une nouvelle stratégie de vulgarisation de terre et de pisciculture par le ministère de pêche et l’assistance des organismes non gouvernementaux comme le F.A.O cette stratégie de vulgarisation correspond à la mise en place d’une technique performante d’élevage dont les principales caractéristiques sont :
– La maîtrise de la prolifération des poissons par l’élevage des individus de même sexe pour empêcher la reproduction. Ou l’utilisation des prédateurs qui contrôlent la population mise en charge.
– Enseigner les promoteurs d’un projet d’utiliser une fertilisation minérale et organique pour stimuler la production algal de l’étang : Comme les planctons qui sont les sources principales d’aliment de poissons.
– Encadrer et former les promoteurs.
– Valoriser les sous produits agricoles et agro-industriels disponibles en quantité croissante pour l’alimentation directe des poissons.
Mais, malgré ses efforts, la production des poissons de consommation n’est pas encore suffisante à Madagascar. Le déficit constaté en 2003 est de 700 tonnes. Le déficit des apports d’origine animale correspond à 20 000 tonnes en 1999 et sa croissance annuelle semble à 2-3%. Après le déversement effectué par l’Etat et les efforts et l’assistance de l’organisme (FAO et PSDR) aux milieux ruraux, l’Etat estime que la production aquacole en 2004 augmentera à 2700 tonnes au lieu de 2000 tonnes l’année dernière.
Types de pisciculture
Pisciculture de production
Elle représente une pisciculture en étang et en bassin à terre où l’eau est un véritable milieu productif sous la double action de l’énergie solaire (photosynthèse des végétaux au point de départ de la chaîne alimentaire) et de la fertilisation ( des nourrissage). L’aliment est ingéré directement par le poisson et le reste est recyclé par les micro-organismes C’est une pisciculture rustique car la gestion de l’eau est simple ; facile par l’ admission en quantité suffisante pour compenser les pertes par évaporation et par infiltration d’un part et d’autre part, la partie ou la totalité des besoin s nutritifs des poissons est produite in situ. La gestion de la mise en charge est très importante pour éviter les risques de pathologie. Il faut que les rendements piscicoles sont en fonction du mode de fertilisation et de la distribution alimentaire ainsi qu’ en fonction de l’intensification de l’activité piscicole .
Pisciculture de transformation
L’eau joue un rôle de support aux poissons ; véhiculant l’oxygène et éliminant les déchets des métabolismes. L’alimentation est entièrement exogène et doit satisfaire leur besoin nutritif au niveau des vitamines, des acides aminés et des minéraux. La pisciculture consiste a la transformation d’un produit de haute valeur biologique (aliment) en nature de valeur sensiblement identique (ou poisson). La fabrication d’aliment à partir de sous produit disponible permet d’avoir une efficacité économique et énergétique.
– Donc, dans ce présent projet, nous choisissons comme type de pisciculture «pisciculture de production » .
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : VUE GENERALE SUR LE PROJET
Chapitre 1 : Présentation du projet
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Analyse environnementale du projet
Section 3 : Caractéristique du projet
Chapitre 2 : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Notion générale sur le marché
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Analyse de l’offre
Section 4 : Analyse du marché cible par ce projet
Section 5 : La politique et stratégie marketing à adopter
Chapitre 3 : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS DES GESTIONS ET SUR LE CRITERE D’EVALUATION D’UN PROJET
Section 1 : Les outils des gestions
Section 2 : Les critères d’évaluation
DEUXIEME PARTIE : CONDUIT DU PROJET
Chapitre 1 : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Implantation géographique
Section 2 : Technique de production envisagée
Section 3 : La construction des différents étangs
Section 4 : La gestion de la qualité d’eau
Section 5 : Maladies et prophylaxies sanitaires de la carpe royal
Section 6 : Les prédateurs
Chapitre 2 : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGE
Section 1 : Etude qualitative du produit
Section 2 : Etude quantitative de notre produit
Section 3 : Les chiffres d’affaires et l’évolution de la production suivant les trois phases
Section 4 : les moyens matériels et les infrastructures.
Chapitre 3 : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Les activités de la ferme
Section 2 : Organisation du travail
Section 3 : Organigramme.
Section 4 : La politique de gestion des ressources humaines.
Section 5 : Planning des ventes sur 5 ans.
Section 6 : Chronogramme.
TROISIEME PARTIE ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : COUT D’INVESTISSEMENT NECESSAIRE
Section 1 : Coût d’investissement
Section 2 : Tableaux des amortissements
Chapitre II : ANALYSE DE FINANCEMENT DU PROJET
Section 1 : Plan de trésorerie et le fond de déroulement initial.
Section 2 : Le plan de financement
Section 3 : Tableau de remboursement des dettes.
Section 4 : Les comptes de gestion.
Chapitre III : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Comptes des résultats prévisionnels.
Section 2 : Présentation du tableau de grandeur caractéristique de gestion (T.G.C.G.)
Section 3 : Le bilan prévisionnel sur 5 ans d’exploitation.
Chapitre IV : EVALUATION DE LA RENTABILITE ET IMPACTS DU PROJET
Section 1 : Evaluation de la rentabilité économique
Section 2 : Evaluation de la rentabilité financière
Chapitre V : EVALUATION DE L’IMPACTE DU PROJET
Section 1 :Evaluation économique
Section 2 : Evaluation sociale
Section 3 : Evaluation environnementale
CONCLUSION GENERALE
Tables des matières
Liste des tableaux
Listes des abréviations
Listes des Schémas
Bibliographie
Annexe