Soutenance mémoire
A Madagascar, vers la fin du XXème siècle, la Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) se développe et qui implique potentiellement la mise à disposition à l’échelle planétaire du processus de mondialisation et de globalisation et qui désigne la vague mondiale de libéralisation des échanges. Ces phénomènes marquent la fin du deuxième millénaire et ils s’adaptent difficilement au libéralisme économique et à la technologie qui représentent des ressources ou des atouts pour le développement rapide et durable afin de sortir du marasme.
Dans la région d’Anosy, les TICS ont pris une place importante dans la vie active de la population. « Le projet de développement de TIC à Madagascar » que le Ministère des Télécommunications, des Postes et de la Communication assure sa promotion à travers, entre autres, l’introduction de la fibre optique dans le pays, pour atteindre l’objectif du Madagascar Action Plan qui constitue des défis et de la stratégie de l’Etat pour atteindre le développement durable du pays. Cela inclut des projets qui visent la création des entreprises employant des Technologies de l’information et de la communication (TIC).
PRESENTATION DU PROJET
CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
Le contexte global de la région
La population croît plus vite que l’économie avec un taux moyen d’accroissement démographique annuel de 2,9%. Toutefois, si l’on se réfère à l’indice de développement humain (IDH), pour Fort-Dauphin spécifiquement, la valeur a la moyenne nationale avec 0,522. La population de l’Anosy (676 213 habitants) est prévue doubler à l’horizon 2020 et les ressources existantes ne pourront pas suffire à combler les besoins si des mesures ne sont pas prises dès maintenant pour stimuler le développement de la région.
Economie de la région
L’économie de la région repose essentiellement sur l’agriculture et particulièrement sur le sisal et la riziculture avec une surface cultivée totale de 11 000 ha et une productivité de 1 à 1,5 tonnes à l’hectare mais qui ne permet pas d’atteindre l’autosuffisance alimentaire : les importations de riz ont atteint plus de 33 000 tonnes depuis 2001 jusqu’à ce jour.
En ce qui concerne l’élevage, le cheptel n’atteint même pas les 200 000 têtes alors que la région exportait jadis environ 12 000 zébus et 3 500 caprins par mois, durant les années 60 et 70. Avec 194 kilomètres de littoral dans l’Anosy, la pêche constitue la deuxième source de revenu en importance pour la moitié de la population régionale (total 364 000 habitants). Pour l’année 2005, selon la Circonscription des Ressources Halieutiques de Fort-Dauphin, une production d’environ 135 000 Kg a été enregistrée ; ce qui correspond à une baisse de 30% par rapport à l’année précédente. Mis à part, les langoustes, les crevettes et les algues, la plupart des produits de pêche sont destinées à la consommation locale. Le produit le plus important est la langouste rouge destiné à l’exportation qui fait de Fort-Dauphin, la capitale de la langouste à l’échelle du pays. En 2005, la valeur d’exportation des langoustes totalisait 12 568 050 pour une production totale de 217 708 kilogrammes (Rapport annuel CIREL, 1995-2005).
Les pêcheurs utilisent des techniques de pêche artisanales, souvent archaïques et limitées qui expliquent en partie le niveau de sous-exploitation du secteur. En outre, l’exploitation se fait pendant les mauvaises saisons (comme les saisons pendant lesquelles les femelles pondent) ou avec les rares spécimens. Certains lacs assurant auparavant des sources de revenus importantes aux populations locales sont aujourd’hui en baisse significative de productivité due à la dégradation des bassins versants situés en amont.
La situation de l’emploi
Le taux de chômage selon « Intervenants du Sud » se situait à 2,83% en 2001. Selon la même enquête, 64% des chefs de ménage déclare avoir une occupation (dont 48% travaillerait dans le privé et 13% exercerait une profession libérale) contre 35% de non actifs. Les femmes forment l’essentiel de la proportion d’inactifs. Comme partout dans le pays, on note la prédominance du secteur informel : pour plus de détails, voir l’enquête sur le secteur informel réalisée dans les années 1990.
Selon le Service de l’emploi de Fort-Dauphin, le secteur économique lié aux activités de collecte et d’exportation des fruits de mer génère officiellement près de 245 emplois mais selon l’INSTAT, en 1993 le nombre de personnes concernées par ce secteur d’activités dépasserait les 2 500 ; le solde s’expliquerait donc en termes de proportion des emplois liée au secteur informel. Le tourisme est un secteur à la baisse depuis 2000. (Source : Rapport sur l’État de l’Environnement et SDR Anosy – 2001).
En effet pour assurer le développement de la région, la contribution des opérateurs privés et la collaboration de l’Etat avec les opérateurs privés qui ont besoin de la main d’œuvre sont nécessaire pour créer :
– des petites entreprises PME, de l’auto-emploi et mettre en place un programme d’appui à la création et d’accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises du secteur privé et pour les opérations de campagne et de commercialisation, par la mise en place de programme particulier aux besoins et en collaboration avec les bailleurs de fonds notamment encourager la création
– un centre de formation professionnel des divers métiers : prioritairement dans les secteurs suivants : informatique, électronique, gestion commerciale, industrie agroalimentaire, pêche, hôtellerie, science marine, qui fournira la main d’œuvre requise pour tous les secteurs afin de renforcer la capacité des entrepreneurs du secteur privé et encourager le développement du secteur tertiaire.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Contexte et justification du projet
Section 2 : Les caractéristiques du projet
CHAPITRE 2 : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Analyse de l’offre
Section 4 : Analyse concurrentiel
CHAPITRE 3 : ASPECT MARKETING DU PROJET
Section 1 : Stratégie marketing à adopter
Section 2 : Le marketing mix
PARTIE II : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
CHAPITRE 1 : TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique d’exploitation
Section 3 : Les facteurs de réalisation
CHAPITRE 2 : CAPACITE D’EXPLOITATION ENVISAGEE
Section 1 : Aspect qualitatifs et quantitatifs
Section 2 : Evolution de l’unité d’activité
Section 3 : Estimation du chiffre d’affaires
CHAPITRE 3 : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organisation des ressources humaines
Section 2 : Gestion du personnel
Section 3 : Chronogramme des activités
PARTIE III : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE 1 : ETUDE DES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENTS DU PROJET
Section 1 : Le coût des investissements
Section 2 : Le financement du projet
Section 3 : Les comptes de gestion prévisionnelle
CHAPITRE 2 : ANALYSE DES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Le flux de trésorerie
Section 3 : Les bilans prévisionnels
CHAPITRE 3 : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique et social du projet
Section 3 : Cadre logique du projet
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
