Soutenance mémoire
Créer une Entreprise constitue une contribution au développement durable d’un pays. En effet, le monde actuel est caractérisé par la montée du chômage : même trouver un emploi est une véritable gageure. Les jeunes diplômés de l’Enseignement se trouvent dans des situations inextricables. Si bien que la meilleure solution pour trouver un emploi, est de se le créer soimême. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi d’initier ce projet de création d’une Société de distribution de matériels informatiques et consommables, qui portera la dénomination de « SCARNET CENTER » dans la Capitale Malgache.
L’intérêt d’un tel thème se présente sous un double aspect. D’une part, c’est l’occasion pour nous de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises à l’Université d’ Antananarivo au Département Gestion, dans le domaine de la gestion des investissements et des projets. D’autres part, le projet, participera effectivement au développement économique du pays avec des retombées positives sur l’environnement : création d’emplois et de valeur ajoutée.
Le projet présente aussi un caractère d’actualité. Premièrement, parce qu’il appartient à un domaine en forte progression : celui de l’informatique. Deuxièmement, il répond à la politique actuelle des pays en développement dont Madagascar fait partie, en contribuant à la réduction du chômage et de la pauvreté à terme, à l’horizon de l’année 2013. Pour un investisseur, le problème le plus ardu est la recherche des moyens de financement. Or, nous savons tous qu’il n’est pas du tout avantageux de recourir à des emprunts, vu le taux d’intérêt élevé pratiqué par des institutions bancaires. C’est pourquoi nous avons décidé de procéder nous mêmes à l’autofinancement de notre projet, rendu possible par nos apports personnels et ceux de nos associés.
PRESENTATION DU PROJET
Cette première partie sera consacrée à l’identification du projet, à l’étude du marché visé ou ciblé et au rappel de la théorie sur les outils et les critères d’évaluation d’un projet Le développement prodigieux de l’informatique à Madagascar nous amène à voir son historique et ce qui nous a incités à initier ce projet et en donner les caractéristiques.
Historique
Nous allons dans un premier temps prendre un survol rapide de l’environnement informatique à Madagascar. Ensuite, révéler l’intérêt qu’il a suscité en nous d’entrer dans le domaine de la vente des micro-ordinateurs et des consommables dans un domaine très concurrentiel.
L’environnement informatique à Madagascar
Dans les années 1980, le développement de la microminiaturisation a permis de construire de micro-ordinateurs. IBM (International Business Machines Corporation) s’introduisit sur le marché des ordinateurs personnels ( PC : Personal Computers ) et en devint très bientôt le leader . Son modèle IBM-PC introduit en 1981 devint très rapidement le standard de l’industrie informatique, arrachant 35 % du marché. La force initiale de l’IBM résidait dans le segment des affaires, où elle détenait 60 % du marché. Mais d’autres concurrents entrèrent bientôt sur le marché tels que : Apple, Tandy et Commodore. C’est ainsi que le marché des micro-ordinateurs s’est étendu dans le monde entier et en particulier à Madagascar.
Dans les années 1990, ce marché a été contrôlé uniquement par l’Institut Malgache d’Innovation (IMI) mais par la suite, il a été libéralisé. On a assisté alors à une croissance remarquable de l’informatique à Madagascar. Si bien qu’en 1998, le slogan mobilisateur était que « L’ignorant de l’an 2000 est celui qui ne connaît pas l’informatique ». Tout le monde s’est précipité à apprendre l’informatique. L’importation des micro-ordinateurs a connu dès lors un « boom » surtout que le marché a été libéralisé.
Genèse du projet
Pendant nos études universitaires, nous nous sommes rendus compte que les camarades qui avaient obtenu leurs diplômes auparavant avaient tout le mal du monde pour trouver un emploi. Si bien que la meilleure façon de trouver un emploi c’était de créer sa propre Entreprise. D’autant plus que, d’une part, la détaxation instituée en 2002-2003 a incité les utilisateurs des matériels informatiques à élargir leur configuration par l’achat d’autres périphériques (imprimantes, lecteurs de CD, clé USB, graveurs….). De plus Internet a favorisé la création de Cybercafés, ce qui a contribué à gonfler la demande. Et d’autre part, nous avons pu obtenir un contrat de fournitures à un de nos principaux clients, ce qui quand même constitue une garantie pour parer contre les difficultés, en ayant un chiffre d’affaires assuré d’avance. C’est une des raisons qui a soulevé notre enthousiasme pour créer « SCARNET CENTER» .
Caractéristiques du projet
Il serait intéressant de décrire quels sont les matériels informatiques à être placés sur le marché et les consommables nécessaires à l’activité de la société à créer, en vue de satisfaire sa clientèle présente et future. Il faut, pour limiter les risques, qu’on élargisse notre part de marché.
Les matériels informatiques
Actuellement, le marché des micro-ordinateurs est très florissant à Madagascar. Ils sont importés tous montés c’est-à-dire prêts à fonctionner, soit sous forme clonée (en KITS modulaires). Cette dernière forme nécessite un montage effectué par un personnel non nécessairement spécialisé, ayant cependant une certaine connaissance en électronique.
En ce qui nous concerne, nous approvisionnerons sous les deux formes citées ci-dessus dans une centrale d’achat déjà existante. Notre activité sera ainsi la vente de micro-ordinateurs en tant que grossiste et détaillant. On entend par « matériels informatiques » tout un ensemble ou configuration comportant :
− Une unité centrale
− Une unité de disque souple et de disque dur
− Un clavier (AZERTY)
− Une souris (MOUSE)
− Un moniteur d’image (écran)
D’autres options sont possibles :
− Imprimante à encre ou laser
− Lecteur optique
− USB ou Flash-disk
− Lecteur de CD et de DVD
− Graveur CD-DVD
− « Scanner » .
L’acquisition d’un onduleur électronique est certes optionnelle mais fortement recommandée à nos clients pour éviter tous dégâts occasionnés par les fortes variations du réseau électrique et surtout les coupures intempestives pendant la saison orageuse. Nous assurerons une garantie de 6 mois sur les matériels acquis en état de marche pourvu que l’acquisition d’un onduleur a été faite. Le service après vente sera également assuré par nos soins. Notre objectif étant de donner aux clients entière satisfaction.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
• Chapitre I : Présentation du projet
— Section 1 : Historique du projet
— Section 2 : Caractéristique du projet
• Chapitre II : Étude du marché visé ou ciblé
— Section 1 : Description du marché visé
— Section 2 : Analyse de l’offre
— Section 3 : Analyse de la demande
— Section 4 : La concurrence
— Section 5 : La politique et la stratégie marketing
• Chapitre III : Outils et critères d’évaluation d’un projet
— Section 1 : Les outils d’évaluation d’un projet
— Section 2 : Les critères d’évaluation d’un projet
DEUXIÈME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
• Chapitre I : Techniques d’approvisionnement et de vente
— Section 1 : La gestion commerciale
— Section 2 : Les méthodes d’approvisionnements envisagés
• Chapitre II : Capacité d’approvisionnement
— Section 1 : Pendant la période de démarrage (1ère année)
— Section 2 : Pendant la période de croisière
• Chapitre III : Organisation structurelle
— Section 1 : La description des tâches et des postes
— Section 2 : Organigramme fonctionnel
TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
• Chapitre I : Les investissements
— Section 1 : Les infrastructures
— Section 2 : Le plan de financement initial
— Section 3 : Le tableau des amortissements
— Section 4 : Le fonds de roulement initial et bilan de départ
• Chapitre II : Les comptes de gestion
— Section 1 : Les charges d’exploitation
— Section 2 : Les produits d’exploitation
• Chapitre III : Etude de faisabilité et de rentabilité
— Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel par fonction
— Section 2 : La trésorerie prévisionnelle
— Section 3 : Le compte de résultat prévisionnel par nature
— Section 4 : Les bilans prévisionnels
• Chapitre IV : Évaluation du projet
— Section 1 : Évaluation économique
— Section 2 : Évaluation financière
CONCLUSION
