Projet de creation d’une maison de production musicale

PRESENTATION DU PROJET

HISTORIQUE

LES MAISONS DE PRODUCTIONS A MADAGASCAR

Une maison de disques avait déjà existé à Madagascar depuis l’ère coloniale. Il en va de soi que cette maison était gérée en ces temps par des colons. DECOMARMOND fut le premier qui avait monté un studio d’enregistrement et une maison de disques à Madagascar. Son studio DISCOMAD avait ouvert ses portes vers la fin des années soixante. Il l’avait installé à Antanimena Antananarivo. Des disques 33 tours et 45 tours y étaient édités pour bon nombre d’artistes malgaches éparpillés dans toute l’île. La diffusion de ces disques était assurée par des points de ventes de la DISCOMAD installés dans les six provinces.

Le KAÏAMBA-PRODUCTION d’Etienne RATSIRAKA avait talonné de près le DISCOMAD dans les années 80 sur duplication et diffusion de disques. Cette maison de production avait favorisé le lancement des artistes de la côte Est malgache tel Jean Fredy, Dédé Fenerive, Jean Kely sy Bast, Proch’ely.

Les matériels d’enregistrement en ce temps étaient rudimentaires. Les appareils étaient tous analogiques. Aucune fausse note n’est permise à chaque enregistrement sinon on revenait toujours à la case de départ. De nos jours, les artistes se sentent libres pendant leurs enregistrements puisque des appareils numériques ont substitué les appareils analogiques. DISCOMAD et KAÏAMBA étant dissout à la fin des années 80. La production de disques noirs 33 et 45 tours fut abandonnées, les cassettes audio les avaient remplacées. Le fils de Decomarmond, Stephan, a repris l’activité de DISCO MAD mais sous une nouvelle dénomination « MARS » qui est le seul studio de production à Madagascar. Des artistes de renommés tels TIRIKE, EJEMA, POOPY y éditent leurs albums. Mais le professionnalisme de Mars n’empêche pas l’émergence des autres maisons de production telles : DOSOL, BPM, MADAPRO qui ont chacune leurs clients fidèles. Effectivement, ces nouvelles maisons de production ne peuvent pas égaliser le studio Mars de par ses expériences, mais ce dernier commence aussi à craindre l’émancipation fulgurante de ces nouveaux studios qui grignotent ses parts de marché.

MOTIVATION

Depuis des années que j’ai vécu dans le monde de musique. En 1994, on a formé un groupe qui ne pratique que des variétés. Le « chacun pour soi » me contraint à évoluer seul en 1998. Les problèmes ne surgissent que lorsque l’on a essayé d’élaborer un album musical .

a- Problèmes financiers
Des dépenses colossales sont à envisager si l’on veut éditer un album musical :
• frais de location du studio d’enregistrement
• émoluments des musiciens etc…
• frais de déplacements et de clips Vidéo
• frais de lancement publicitaire auprès des médias (Télé, radio, journaux, placards ect…)
• frais de duplication de cassette CD ou VCD
• frais de diffusion des produits dans tous les points de vente de l’île.

b- Problèmes techniques
De par l’insuffisance des maisons de production, en distorsion avec le nombre croissant des artistes, chaque maison de production n’admet en leur sein que des artistes de renommée ou des artistes qu’ils peuvent exploiter purement et simplement. Personne n’ignore que les artistes ne vivent pas de la vente de cassettes et disques VCD.

Seuls les spectacles leur permettent d’en tirer profit. Or les maisons de production ne leur autorisent pas à plonger dans ces arènes sans des conditions très contraignantes. La création d’une maison de production de disques nous permet donc d’alléger les coûts de productions, d’optimiser les profits et d’avoir plus de liberté d’action .

CARACTERISTIQUES DU PROJET

L’entreprise

C’est une entreprise de type petite et moyenne entreprise. Son activité se trouve dans le secteur tertiaire et porte le nom de GIGA-PRO.

Objet de l’entreprise

L’entreprise a pour objet l’enregistrement de toute source sonore sur un support audio cassette ou CD, des œuvres des artistes et la duplication et diffusion des cassettes et CD.

Objectif de l’entreprise 

L’entreprise a pour objectif :
– de satisfaire la demande des artistes autant que faire se peut
– de promouvoir l’art et l’art musical dans toutes les régions de l’Ile
– d’accéder à des technologies de dernier cri pour que les œuvres des nos artistes puissent percer le marché international.

Les apports du projet

La réalisation du projet permet :
– de redynamiser le monde musical à Madagascar
– de créer des emplois permanents ou temporaires
– de résoudre certains problèmes d’infrastructures musicales.

ETUDE DE MARCHE VISE

DESCRIPTION DU MARCHE VISE

Le Henri RATSIMBAZAFY, le Railovy ou les KINTANA Telo ont marqué de leur empreinte musicale les années soixante. Le début des années soixante-dix, a vu l’arrivée de BESSA et du groupe MAHALEO qui s’imposent très vite dans le milieu de la chanson. Les années quatre vingt sont celles de Lolo sy ny Tariny, de Tselonina et de toute la vague folk. La décennie suivante a été celle de Njila, Bodo et Poopy.

Avec la troisième millénaire apparaissent Tovo J’Hay et Ambondrona qui sont devenus en 2004, des valeurs sûres.

Mais dans leur sillage, apparaît maintenant une nouvelle vague qui commence à faire parler d’elle. Ces jeunes artistes ont en commun un « feeling » qui commence à séduire le public Tosy parmi les jeunes qui montent, en fait la preuve. Ceux qui suivent depuis le début ces jeunes chanteurs et chanteuses savent que ces derniers ont du talent à revendre, mais la conjoncture ne se prêtait pas leur reconnaissance par le public. Les maisons de production existantes leur imposent des conditions très rudes pour que ces artistes ne puissent s’envoler seuls qu’après des années de « servitude ». Le déboire du groupe MENDRIKA avec son producteur en dit long.

Aussi braquons-nous nos projecteurs vers ces jeunes talents dont le répertoire est à dimension quasi infini. Ces jeunes ne demandent que des conditions flexibles pour la production de leur album. Des coups de pouce pour monter de spectacles. C’est un marché porteur mais vulnérable par l’immaturité des jeunes. Ces cibles du studio sont donc des jeunes artistes en vogue. Il contacte ces derniers et établit un contrat. Les coûts des enregistrements et le lancement des albums se discutent mais le prix plancher pour l’enregistrement ne peut pas être placé en deçà de 10.000 Ar./h.

Pour les locations de matériels de sonorisation, le prix de location lors d’un spectacle en salle s’élève à 600.000 Ar. par jour. Les matériels de sonorisations n’arrivent pas à couvrir un spectacle en plein air. La part du marché ne s’élève que de 40% en terme des coûts de enregistrements, de lancement des albums et les locations de matériels de sonorisation, le prix de location d’un spectacle en salle. Il y a encore 60% à couvrir.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I- IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I- PRESENTATION DU PROJET
Section 1- HISTORIQUE
Section 2- CARACTERISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II- ETUDE DE MARCHE VISE
Section I- DESCRIPTION DU MARCHE VISE
Section 2-ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 3- ANALYSE DE L’OFFRE
Section 4-LA CONCURRENCE
CHAPITRE III-THEORIES GENERALES SUR LES CRITERES ET OUTILS D’EVALUATION
Section 1- LES OUTILS D’EVALUATION
Section 2-LES CRITERES D’EVALUATION
PARTIE II- CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I-TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1-IMPLANTATION DU PROJET
Section 2- PROCESSUS DE FONCTIONNEMENT
Section 3- IDENTIFICATION DES MATERIELS
Section 4-STUDIO D’ENREGISTREMENT
Section 5-MATERIELS DE SONORISATION POUR LA LOCATION
CHAPITRE II-LA CAPACITE DE PRODUCTION EN VISAGEE
Section 1-LES PREVISIONS DE PRODUCTIONS
Section 2-EVOLUTION DES CHIFFRES D’AFFAIRES
CHAPITRE III- ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1-ORGANISATION GENERALE
Section 2-STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Section 3-CHRONOGRAMME
PARTIE III -ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I-COUTS DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section 1-COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 2- FONDS DE ROULEMENT INITIAL
Section 3-PLAN DE FINANCEMENT
Section 4-TABLEAU D’AMORTISSEMENTS DES IMMOBILLISATIONS
Section 5-TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES EMPRUNTS
Section 6-LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II-ETUDE DE FAISABILITE
Section 1-LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS (POUR TGCG)
Section 2-LE PLAN DE TRESORERIE
Section 3- BILANS PREVISIONNELS
Section 4 -TABLEAU DE GRANDEURS CARACTERISTIQUES DE GESTION
CHAPITTRE III-EVALUATIONS DU PROJET
Section 1-EVALUATION ECONOMIQUE
Section 2-EVALUATION FINANCIERE
Section 3- EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION GENERALE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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