Soutenance mémoire
Comme la plupart des pays en développement, Madagascar est un pays à vocation agricole, environ 80% de l’ensemble de la population habitant dans les zones rurales sont accaparés par les activités agricoles : agriculture, élevage, pêche, forêts… De nos jours, la pauvreté rurale s’accentue :
– Les agriculteurs et les éleveurs manquent de moyen et de technique dans la production agricole,
– Le rendement ne subvient pas aux besoins de leur famille.
En effet, le changement au niveau de l’agriculture et de l’élevage et l’évolution des techniques agricoles demandent des infrastructures nouvelles, des investissements, des formations des personnes compétentes, de l’enseignement. Ces efforts ne peuvent être réalisés par les populations du monde rural à elles seules, il est indispensable qu’on les aide. Un Centre de Formation Rurale Agricole s’avère nécessaire pour aider les paysans, les personnes intéressées, et surtout pour les jeunes.
GENERALITES SUR LE PROJET
Présentation du sujet
Contexte et problèmes
Les problèmes qui frappent les paysans malagasy peuvent être résumés en ces termes :
– Le faible rendement de la production, surtout pour la riziculture, pourtant c’est parmi la première activité des paysans
– Le faible prix des produits agricoles sur le marché :
La plupart des producteurs se plaignent du fait que leurs produits sont achetés à des prix trop dérisoires, soit par des grossistes, soit par des collecteurs ou autres intermédiaires.
– Le manque d’équité tout au long de la chaine commerciale :
Alors que le paysan fournit le plus d’effort pendant des mois, en investissant de sa petite économie (pour l’achat ou la production de semences, l’engrais, les pesticides …) et en prenant tous les risques à son compte pour produire des aliments pour les consommateurs, et ce sont le plus souvent les intermédiaires (collecteurs, grossistes-revendeurs, les supermarchés et les exportateurs agricoles) qui tirent le plus grand profit de leur dure labeur.
– L’insuffisance de conseils et d’encadrement agricole :
Beaucoup de paysans se plaignent du manque, et aussi des contradictions et incohérences des conseils et orientations agricoles fournies par les différents techniciens agricoles qui passent sporadiquement chez eux. Il en a été ainsi, par exemple, dans certains cas l’usage de différents produits chimiques qui détériorent le sol par leur exploitation et souvent dans le cadre de projets de développement qu’il n’y ait de suites, ni de mesures d’accompagnement appropriées. A terme, ces genres de projets ne font que décevoir les paysans et les désorientent.
Conséquences
Les conséquences sont multiples et dangereuses.
Dans le contexte actuel : il est bien connu que les paysans mal informés, malformés et surtout non motivés, utilisent les produits chimiques notamment les pesticides à tort et à travers. Ceci a des conséquences très dangereuses : sur la nature, les ressources naturelles et à long terme sur l’écosystème, mais pire encore sur la santé humaine car les consommateurs peuvent avaler une quantité de produits toxiques anormalement élevée. Les conséquences sont sans doute les différentes maladies inquiétantes, incompréhensibles et parfois incurables.
Dans le futur: les moins alarmistes croient que la mauvaise gestion des produits agricoles pourrait causer des crises alimentaires.
Le Centre de Formation en Agriculture et Elevage
Définition et but de la création du centre
Le Centre de Formation Agricole est une initiative mise en place afin de répondre aux besoins des personnes qui souhaitent approfondir leurs compétences et leurs connaissances et /ou veulent se reconvertir dans l’agriculture. Le Centre offre des cours de formation dans l’agriculture et l’élevage, et pendant la période de vacances il va servir comme un centre d’accueil pour les touristes et les visiteurs.
Les personnes ciblées pour la Formation
Il existe 3 Publics cibles :
– les paysans en activité,
– les techniciens et formateurs agricoles,
– et les jeunes ruraux.
Finalités de la formation
Former des personnes pour qu’elles puissent maîtriser les techniques agricoles, développer leur vision et gérer leurs activités.
Aspects de la formation
L’offre de formation englobe les secteurs clés :
– agronomie de base,
– riziculture et cultures vivrières,
– cultures maraîchères, floriculture et apiculture,
– arboriculture fruitière,
– élevage porcin,
– élevage bovin laitier,
– aviculture,
– petits élevages (ovins, caprins, canins, pisciculture, cuniculture),
– comptabilité gestion agricole.
C’est un enseignement à la carte organisé par cycles de trois semaines sur ces 9 modules de formation, et chaque module sera organisé une fois par an de novembre à juillet. Et chaque module accueille simultanément 100 étudiants. Les enseignements y sont répartis à raison de 50% théorie et 50% travaux pratiques. Il y a un programme de formation préétabli, et les intéressés choisissent ce qui les interresse. Les étudiants peuvent suivre généralement plusieurs cycles. Le centre accueille les étudiants en pension complète durant leurs sessions de formation pour leur permettre une meilleure implication dans la formation et d’avoir du temps de travaux et d’échanges avec les autres personnes du groupe. Le centre est équipé pour héberger 100 personnes et assurer leurs repas quotidiens. En outre, le centre doit aménager des parcelles qui permettront aux stagiaires de mettre en pratique les savoirs acquis dans les différents modules et d’expérimenter les nouvelles techniques agricoles. Un centre de documentation technique doit être installé dans le Centre comme outils pédagogiques et matériels didactiques, permettant de faire des recherches et d’occuper le temps libre des étudiants.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES SUR LE PROJET
A. PRESENTATION DU SUJET
B. LE CENTRE DE FORMATION EN AGRICULTURE ET ELEVAGE
C. LES ETAPES ADMINISTRATIVES POUR LA CREATION DU CENTRE DE FORMATION
D. LES ETAPES A SUIVRE POUR LA REALISATION DE CE PROJET
E. LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE
F. MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE
PARTIE II : ETUDES PRELIMINAIRES A L’AMENAGEMENT
A. TRAVAUX ET ETUDES TOPOGRAPHIQUES
B. ETUDES HYDROLOGIQUES
PARTIE III : ETUDES DE L’AMENAGEMENT DU SITE
A. LE PLAN D’URBANISME DIRECTEUR
B. LE PLAN D’URBANISME DE DETAILS
C. LES EQUIMEMENTS
D. LA TECHNIQUE D’IMPLANTATION
PARTIE IV.ANALYSE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
A. ETUDE DE L’IMPACT DU PROJET
B. COUT ESTIMATIF DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES
