Actuellement, dans le monde rural en l’occurrence, l’élevage ne cesse de bénéficier de la technologie moderne pour avoir un meilleur rendement de son produit, cette recherche est dictée pour le besoin en alimentation de la population mondiale en nombre toujours croissant. Les éleveurs ne sont pas en reste, nous assistons par exemple ces dernières années à l’explosion de l’élevage des poules pondeuses et des poulets de chair presque dans toutes les parties du globe.
L’élevage des bovins selon nous mérite une attention particulière car ils produisent deux sortes d’aliments essentiels pour l’homme : la viande et le lait, ce dernier attire un intérêt primordial dans la mesure où il constitue un produit équilibré du point de vue nutritionnel, adapté aux besoins de chaque catégorie d’âge de chaque espèce.
Le lait c’est un liquide blanc ou jaunâtre opaque secrété par les glandes mammaires des femelles, des mammifères pour nourrir leur progéniture pendant les premières semaines ou les premiers mois de leur vie. Il contient des globules des matières grasses en suspension dans une solution contenant le sucre de lait ou le lactose, des protéines surtout la caséine et des sels de calcium, de phosphore, de chlore, de sodium ; de potassium et de soufre. Le lait est un aliment d’une richesse exceptionnelle de tous les aliments, il est celui qui se rapproche le plus de l’aliment «complet» idéal.
La vache est la femelle de l’espèce bovine, élevée surtout pour la production de lait ou de la viande. Elle donne naissance au veau ou à la velle ; Elle occupe une place importante dans les différentes mythologies, ainsi que dans l’économie de nombreux pays.
La production annuelle mondiale du lait tourne autour de 500 millions de tonnes, c’est l’Inde qui détient le record avec une centaine de millions de tonnes. Dans la quasi-totalité des pays de l’Union Européenne, la production laitière constitue le plus importante de l’activité agricole.
Description du projet
Historique
A Madagascar, le mode d’élevage des vaches laitières est caractérisé par la technique adoptée par les éleveurs. Toutefois, en faisant une incursion dans l’histoire, l’entrée de l’élevage moderne n’a commencé qu’en 1840, année au cours de laquelle Jean Laborde a importé à Mantasoa les premières races européennes. Il a importé à cette époque des taureaux de race gasconne et de race bordelaise. C’est ainsi qu’il est apparu une nouvelle race métisse sans bosse appelée RANA. Ainsi, Madagascar, avec une vague successive de différentes races étrangères en 1896, 1945 et 1972, a procédé à la création de plusieurs centres de recherche pour l’amélioration du cheptel laitier en 1952, 1960 et 1976. Vers 1896: Importation de race bretonne Vers 1945: Importation des races Jerseynises, de Pie-noire. En 1952: Création du Centre National d’Insémination Artificielle d’Anosimasina. En 1960: Création du Centre de Recherche Zootechnique de Kianjasoa et Miadana. A la suite de ces importations des races et des créations de centre de recherche, le paysage du cheptel laitier malgache commence à changer par l’apparition de plusieurs races métissées. En 1966 : Apparition des animaux métis Frison-Zébus, qui sont les résultats du croisement des vaches zébus malgaches avec des taureaux de race frisonne française Pie-Noire. En 1976: Apparition d’une nouvelle race métisse. Il est nécessaire de préciser que depuis 1962, l’Etat malgache était conscient qu’il a fallu mettre en place une politique bien encadrée du développement laitier. Cette politique vise les trois principaux buts allant de l’introduction de races nouvelles telles que la Pie- Rouge Norvégienne et les frisonnes françaises et l’augmentation de la production jusqu’à l’enrichissement du cheptel laitier.
En 1972, le gouvernement malgache a introduit la race Pie-Rouge norvégienne(PRN) à la suite d’un accord entre les deux gouvernements malgache et norvégien. Cette opération est la deuxième vague d’importation de cette race. La première a été faite par la ferme « Ecole norvégienne »en décembre 1965 avec un taureau et dix génisses. A la suite de ces deux vagues d’introduction de la race PRN, il ,a été créé, en 1981, le centre pépinière de bovins de lait d’Ampanihy Mandoto. L’objectif est d’améliorer le potentiel génétique du zébu malgache en production laitière par croisement des vaches avec le taureau PRN. On a eu cent vaches zébus en 1981.et de sept taureaux PRN disponibles en 1982. Toujours dans le cadre de cette politique, des projets d’amélioration génétique et d’assistance technique aux éleveurs sont mis en œuvre La première se caractérise par l’insémination artificielle et la monte naturelle. Le bureau central laitier et le FIFAMANOR ont œuvré pour la réalisation de ce projet. L’assistance technique aux éleveurs en matière de santé, d’amélioration des vaches et la technique de commerce du lait, est assurée par la société RONONO MALAGASY.
Définition du lait
Selon le congrès international de la répression des fraudes, en 1909 : « on entend par lait entier de vache, le produit sans modification de sa composition et tel qu’il est obtenu par la traite régulière et totale, ininterrompue et complète, de vaches saines convenablement nourries. Il doit être recueilli propre et ne doit contenir de « colostrum ». Le lait sans indication de l’espèce animale de provenance correspond au lait de vache. Cette définition s’applique bien au lait destiné à être consommé comme tel qu’à celui qui doit être servi à la préparation d’autres produits.
La race
On a plusieurs types de vaches laitières, la qualité de production dépend de la nature de race Pour notre projet, nous avons choisi la Pie Rouge Norvégienne(PRN). Elle peut produire jusqu’à 5000 litres(cinq mille) par an à Madagascar.
Milieux Humain et social
Dans l’ensemble de la région du Vakinankaratra, la plupart des Districts ont plus de 180 000 habitants. La taille moyenne de Districts est de 268 810 habitants d’après la source de la région en 2002. Au niveau des Districts, le tableau suivant indique une différence dans l’occupation du territoire. Une telle situation pourrait provenir des caractéristiques physique et géographique propre à chaque District et en étroite relation avec la diversité des modes d’organisation économique.
La concentration humaine se trouve à Antsirabe, là où l’occupation des sols est la plus densifiée. Cette pression démographique est due au phénomène d’urbanisation favorisant des flux migratoires positifs qui se traduisent par l’apport de population en provenance des autres Districts.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITREI :PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Description du projet
1.1.-Historique
1.2.-Définition du lait
1.3.-La race
1.4.-Implantation géographique
1.5.-Milieux Humain et social
Section 2 :Caractéristique du projet
2.1.-But et objectif
2.2.-Intérêt
Section 3 : Les institutions d’appui
3.1.-Les institutions de financement
3.2.- Historique de BOA
3.3.-Objectifs de la BOA-MADAGASCAR
3.4.-Crédit ordinaire accordé par la BOA
3.5.-Raison de choix
CHAPITREII : ETUDE DU MARCHE
Section 1 : Etude de la production laitière mondiale
1.1.- La production et la consommation mondiales
1.2.- La production et la consommation nationales
Section 2 : Etude du marché dans la région Vakinankaratra
2.1.- Analyse de l’offre
2.2.- Analyse de la demande
2.3.- Analyse de la concurrence
Section 3 : Politiques de marketing envisagé
3.1.- Politique Marketing
3.2.- La stratégie Marketing
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION D’UN PROJET
Section 1 : Les outils d’évaluations du projet
1.1.- La valeur actuelle nette
1.2.- Le taux de rentabilité interne
1.3.-Délai de récupération des capitaux investis
1.4.- Indice de profitabilité
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
2.1- La pertinence du projet
2.2- L’efficacité du projet
2.3- L’efficience du projet
2.4- La durée de vie de projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Technique de production
1 1 – Le plan de reproduction
1.2 – Evolution du cheptel durant les cinq années d’exploitations
Section 2: L’ alimentation du cheptel
2.1 Le fourrage
2.2.- La surface pour la ferme
2.3.- L’ensilage
2.4.- La provende
2.5.- L’eau
2.6.- Le plan de l’alimentation annuelle
Section 3: Intervention sanitaire
3.1.- Le plan de l’intervention sanitaire
3.2.- Hygiène de l’étable
Section 4 : La ferme
4.1.- L’étable destinée à la vache laitière
4.2.- Installation de l’eau, d’électricité et de téléphone
4.3.- matériels de productions
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1: Evolution de la production laitière
Section 2 : Evolution des productions secondaires
Section 3 : Caractéristique de la production laitière d’une vache
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1: Organigramme envisagée
1.1.- Les activités de la ferme
Section 2 : Organisation de l’entreprise
2.1.- Organisation de la ferme
2.2.- Organisations administratives
2.3.- Organisation fonctionnelle
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 1: L’investissement nécessaire
1.1.- Les immobilisations incorporelles
1.2.- Les immobilisations corporelles
Section 2.: Tableau des amortissements
2.1.- Définition et calcul
2.2.- Tableau des amortissements (en Ariary)
Section3 :Plan de financement
3.2 Fonds de roulement initial
3.3 Plan de financement
Section 4 :Tableau de remboursement de dette
Section 5 : Evolution du chiffre d’affaire annuel
5.1.- Evolution du chiffre d’affaire annuel
Section 6 : Les comptes de gestion
6.1.Les charges
6.2 -Les produits
CHAPITRE II :-ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
3.1- Généralités
3.2- Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4 : Les bilans prévisionnels
4.1- Le bilan d’ouverture
4.2- Bilan de clôture des cinq premiers exercices
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique du projet
1.1.- Notion de la valeur ajouté
1.2.- Projection de la valeur ajoutée
1.3.- Ratios de performance économique
1.4.- Les fonds générés par 20 Ariary
Section 2 : Evaluation financière
2.1- Selon les outils d’évaluation
2.2.- Développement sociale de la région
2.3.- Impact sur les utilisateurs
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE