Dans le cadre de la politique générale du développement, l’Etat Malagasy vise à améliorer le niveau de nutrition de la population par l’accroissement de la production animale et à dégager un surplus exportable. Il met l’accent sur les investissements privés et favorise l’économie libérale. L’Etat envisage aussi que le secteur privé doit s’affirmer pour constituer le moteur d’une croissance saine plus productrice et moins spéculative. (Espace_réservé1) .
En outre, la répartition du pays en régions a poussé les gens à faire un effort pour contribuer à la croissance économique avec pour ambition de donner le meilleur d’ellemême. On a pensé que c’est dans le secteur élevage qu’il faut percer pour relancer l’économie de notre région et plus particulièrement celle du district de Maroantsetra. La filière élevage est une des solutions rapides et durables pour lutter contre la pauvreté. Le secteur élevage joue un rôle important dans le développement de notre pays, par exemple en 2008, la valeur ajoutée brute de ce secteur s’élève jusqu’à 59,4 milliards d’Ariary soit 13,5% du PIB de Madagascar. Dans le but et l’ambition de participer à l’augmentation de la production nationale, malgré l’insuffisance des moyens financiers, nous avons choisi l’élevage du poulet de chair pour la production rapide de viande blanche. De part sa situation géographique, Maroantsetra se situe dans la région chaude et humide qui répond d’une part au besoin climatique d’élevage, d’autre partle district est le grenier à riz de Madagascar.
Historique du projet
Description
Il n’y a pas de ferme d’aviculture moderne dans le district de Maroantsetra. Toute la population pratique l’élevage traditionnel qui se base sur la production des produits agricoles. Ce district est situé dans la partie Nord de la région Analanjirofo et qui a un climat favorable à cet élevage.
Maroantsetra est entouré :
A l’Est, la baie d’Antogil au bord de l’Océan Indien,
A l’Ouest, la commune rurale Ankofalava,
Au Nord, la commune rurale Anjanazana
Au Sud, la commune rurale Ankofabe .
Les volailles, comme tous les oiseaux, les poules ont deux pattes, mais également deux ailes, qui leur permettent de voler plus ou moins haut. L’anatomie est organisée autour de cette faculté: les os sont légers et l’appareil digestif court. Les yeux sont placés latéralement, ce qui limite la vision. Mais un nombre important de vertèbres cervicales (14 chez la poule) permet de compenser la position des yeux. La crête est une petite peau rouge clair posée sur le dessus de la tête. Elle est plus grande chez le coq, avec ou sans dents. Sous l’effet de la colère, elle se redresse et devient rouge vif. Certaines poules portent parfois une belle coiffe, appelée la huppe. Parfois imposante, on dirait un grand éventail posé au-dessus de leur tête. Le plumage protège le corps. On distingue les plumes tectrices ou de couverture, protégeant contre les intempéries. Les plumules, sous les plumes tectrices, sont des plumes souples à même le corps, servant de couche isolante. Le nombre de vertèbres cervicales constitue également une particularité: la poule en possède 14. Celles-ci leur permettent de tourner la tête dans tous les sens, ce qui compense la position latérale des yeux. Les organes génitaux de la poule ne sont développés que du côté gauche. Ils se composent de:
-l’ovaire: constitué d’un grand nombre d’ovules.
-l’oviducte (d’environ 60 cm de long) constitué de:
-l’infundibulum ou pavillon
-le magnum
-l’isthme
-l’utérus
-le cloaque .
Origine du poulet de chair
Les poulets de chair sont venus de l’extérieur (Maurice, France et Afrique du Sud…). Avant 1971, Madagascar n’avait pas connu que des poulets traditionnels sur lesquels les Malagasy pratiquaient le type l’élevage dit extensif et ce n’est qu’à partir de 1975 qu’on a pu bénéficier et commencer à s’intéresser à des nouvelles races de poules telles que le « poulet de chair ». Ainsi, les races de poulet de chair le plus utilisées actuellement sont les Star bro,Tropicbro, 177 ou reproducteur chair et le redpac ou Redbro.
Historique du poulet de chair
Le poulet de chair a connu une amélioration spectaculaire de sa productivité, grâce aux progrès concomitants des méthodes d’élevage, de la nutrition, de la génétique et de la médecine vétérinaire. Ces progrès se sont traduits par une forte réduction de l’âge à l’abattage, principal déterminant de la qualité sensorielle de la viande. Ce critère a été le principal élément de la segmentation qualitative de la filière. Débutée dès les années 1960, celle-ci a conduit à la différenciation entre poulet domestique et le poulet de chair. Un second axe de segmentation, plus récent, porte sur le degré d’élaboration des produits : vente sous forme de carcasses, de morceaux de découpe ou de produits élaborés et ce sont ces deux derniers types de produits qui se développent aujourd’hui.
La productivité des produits standards est la plus élevée, mais l’écart avec celle du poulet certifié apparaît assez réduit et pourrait être compensé par les garanties de traçabilité et production qu’apporte la certification. En terme de qualité aussi, une partie des différences s’estompent, parce que les préférences du consommateur évoluent et que la différence de goût est surtout marquée pour les cuisses, moins bien valorisées que les filets. Les différences d’aptitude à la transformation sont en faveur des souches à croissance rapide. Par ailleurs, si les animaux peuvent davantage exprimer leur comportement naturel sur parcours, ils courent un risque accru de contamination microbienne. Face à ce bilan contrasté, il semble difficile de prédire l’avenir de la production avicole. Mais il apparaît clairement que le poulet de chair, intermédiaire entre poulet standard et poulet Label se développera fortement.
Généralités sur le projet
On choisit d’implanter ce projet dans le district de Maroantsetra plus précisément dans le district de Maroantsetra parce que d’après la description ci-dessus, elle est le chef-lieu de la région Analanjirofo. Le meilleur moyen de réussir ses premiers pas d’entrepreneur est souvent de partir d’une idée que l’on maîtrise bien parce que l’activité en est connue. Le créateur qui choisit un marché nouveau ou un secteur d’activité qui ne lui est pas familier, doit avoir les compétences à mettre en œuvre. En un mot, le créateur qui se sent bien dans l’activité qu’il entreprend, réunit déjà des atouts essentiels pour créer une entreprise. L’entreprise que nous allons implanter est un centre éleveur de poulet de chair. ;85% de la population est cultivateurs et éleveurs. Alors on trouve presque tous les produits utilisés dans l’élevage d’aviculture comme les maïs, le son de riz, le manioc, etc.… Et ensuite, cet élevage est aussi une activité génératrice de revenu rapide. Tout cela nous a motivé à créer une forme d’élevage de poulet de chair dans cette région d’autant plus qu’elle répond à toutes les conditions nécessaires pour l’implantation d’une ferme aviculture grâce à l’existence du marché potentiel.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :PRESENTATION DU PROJET
CHAPITRE I: IDENTIFICATION DU PROJET
SECTION I : HISTORIQUE DU PROJET
SECTION II. GENERALITES SUR LE PROJET
SECTION III. IMPORTANCE DU PROJET
CHAPITRE II: ETUDE DE MARCHE
SECTION I CARACTERISTIQUES DU PROJET
SECTION II. DESCRIPTION DU MARCHE
SECTION III. ANALYSE DU MARCHE
CHAPITRE III. CONDUITE DU PROJET
SECTION I: TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION II: CHRONOGRAMME DE REALISATION DU PROJET
SECTION III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
DEUXIEME PARTIE :ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET COMPTE DE GESTION
SECTION I. INVESTISSEMENT ET LEUR AMORTISSEMENT
SECTION II. FINANCEMENT DU PROJET ET LE FONDS DE ROULEMENT
SECTION III. COMPTE DE GESTION
CHAPITRE II. ANALYSE DE LA FAISABILITE
SECTION I. ANALYSE DE RENTABILITE
SECTION II. FLUX DE TRESORERIE
SECTION III. BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III. EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION I: EVALUATION COMMERCIALE ET ECONOMIQUE
SECTION II: EVALUATION FINANCIERE
SECTION III : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES