Projet de création d’une ferme d’élevage de chèvre laitière

La population de Madagascar est estimée à 15 millions d’habitants soit une densité moyenne de 25,5 habitants au kilomètre carré. Elle est inégalement repartie sur le territoire. Elle est essentiellement jeune et rurale (80%). C’est un pays à vocation agricole où l’élevage joue un rôle importante dans l’économie des ménages ruraux. En effet, il constitue une source de revenus et entre dans l’alimentation de la population. A Madagascar, l’élevage de chèvre laitière s’est considérablement développé dans la filière lait, Il tient une place importante dans les plans de développement rural. Il est maintenant considéré comme une activité économique à part entière. Un premier grand problème que l’on doit résoudre en matière de planification est de savoir dans quel domaine les productions pourront être les plus importantes et les plus rentables. A vrai dire, les buts poursuivis dans ces deux domaines ne sont pas identiques bien qu’ils visent un même objectif, c’est-à-dire élever des chèvres laitières. L’élevage caprin familiale et traditionnelle ont essentiellement un rôle social : celui de mieux nourrir des certaines de milliers de famille. Par contre, l’élevage caprin dans une ferme, nourrit largement les éleveurs et leurs familles et vises essentiellement une production orientée vers la vente des produits à base de lait de chèvre dans les centre et dans les régions plus pauvres en produit laitier.

IDENTIFICATION DU PROJET 

L’élevage des chèvres laitières est une activité qui contribue à l’alimentation, au revenu par l’exploitation de la filière lait, à l’emploi, aux échanges économiques et au bien être de la population. Elle apporte une sécurité alimentaire pour les générations présentes et futures. Leur exploitation doit définir des principes et des techniques pur garantir la préservation, la gestion et le développement de l’exploitation de la filière lait de chèvre L’organisation reste un des éléments essentiels du travail pour le développement d’un pays ou d’une région et notamment d’une filière bien déterminée cité dans le « Madagasikara Amperin’asa» (MAP) En effet, le MAP est impossible sans l’activité durable dans le développement et l’amélioration de la filière lait à Madagascar, en ce sens que l’élevage de vache et de chèvre laitière devient une réalité économique. L’élevage de chèvre laitière joue donc un nouveau rôle mais importante dans le développement rural et régional. C’est une source d’emploi et donc une importance primordiale pour la structure sociale et le développement de l’économie nationale. Pour cela, la présentation de notre projet s’avère nécessaire en premier lieu pour pouvoir analyser l’étude de marché qui conditionne les stratégies et le politique marketing que nous allons adapter.

PRESENTATION DU PROJET

La présentation du projet consiste à savoir tout d’abord la présentation du milieu, ensuite l’historique de ce projet et enfin sa caractéristique.

Présentation du milieu

Aucun objectif ne saurait être atteint sans une connaissance du milieu.

Localisation administrative :
La région d’Amoron’i Mania se trouvant dans la partie centrale des hautes terres Sud (Région de Haute Matsiatra) est constituée par les districts d’Ambatofinandrahana, d’Ambositra, de Fandriana et de Manandriana. Elle est limitée :
● au Nord par les sous – préfectures d’Antanifotsy, d’Antsirabe et de Betafo (province d’Antananarivo) ;
● à l’Est par la sous – préfecture d’Ifanadiana ;
● au Sud par les sous – préfectures d’Ambohimahasoa et d’Ikalamavony ;
● et à l’Ouest par les sous – préfectures de Mahabo et de Miandrivazo.

La région d’Amoron’i Mania est délimitée entre :
● 45°7’ et 47°7’ longitude Est
● 19°8’ et 21°0’ latitude Sud .

La région correspond 54 communes (Inventaire des Fivondronana de Madagascar 2001), couvre une superficie égale à 17516 km², soit environ 17% de la province autonome de Fianarantsoa.

Localisation géographique

Milieu physique

Relief et paysage :
Du Nord au Sud de la région s’étend le longe la RN7 (Antananarivo – Toliara), la partie méridionale des Hautes Terres Centrales. Elle correspond à la zone d’affleurement le moins large du socle ancien. Le pays betsileo présente un relief montagneux, heurté par des massifs vigoureux isolés et sillonnés par des dépressions étroites. A l’Ouest se trouve une succession de plaines d’altitude qui vers le centre, s’élève brusquement et atteint les 2000m. La partie Est (Ambositra et Fandriana) est caractérisée par la dominance d’un paysage de collines.

Régions climatiques :
Les relevées climatiques de la région d’Amoron’i Mania sont variables selon les années. La saison pluvieuse débute vers le mois d’octobre pour se terminer vers le mois d’avril, et la période sèche de mai à fin septembre.

Sols et végétation :
La région d’Amoron’i Mania est caractérisée par des sols ferralitiques jaune/ rouges, de superficies assez importantes, mais discontinues. La région est caractérisée par la prédominance des grandes superficies de savanes. Les savanes sont très importantes dans cette région et couvrent sa patrie centrale sous forme allongée du nord au sud.

Milieu humain

La densité moyenne de la population pour l’ensemble de la région est de 30 habitants/Km².La sous – préfecture d’Ambositra qui couvre 18% de la superficie de la région et contient 35% de la population totale est la plus densément peuplée (70 habitants/Km²). Les femmes de la région d’Amoron’i Mania paraissent plus fécondes si on regarde le taux de fécondité pour l’ensemble de la province (148‰).

On observe une forte natalité dans la Région (36‰) : ceci provient du fort taux de fécondité évidemment. Pour la région d’Amoron’i Mania, le taux est compris entre 32‰ et 42‰ .

Milieu économique :
Ambositra est une ville essentiellement agricole. La majorité de la population tire leur revenu de l’agriculture et des activités qui y sont liées. Le secteur agricole occupe plus de 80% de la population active. La performance de ce secteur par rapport aux deux autres (secondaire et tertiaire) reste encore modeste.

Raison du choix d’implantation 

La raison du choix d’implantation de notre projet sera justifiée par le moyen interne et externe.

Interne 

Gérer une ferme est une activité rémunératrice comme tous les autres. L’élevage de chèvre est facilement exploitable mais presque méconnue dans le secteur d’élevage. L’élevage caprin permet d’obtenir des résultats rapides. Il n’existe pas d’animal plus affectif, plus sociable que la chèvre. De plus, la chèvre est essentiellement un animal rustique et très robuste qui s’adapte très bien à des conditions climatiques difficiles. Etant natif de cette région, notre choix s’est posé à Ambositra, dans la commune de Tsarasaotra. De plus, cette zone est favorable à l’implantation de notre projet, vu que le marché y est encore très accessible avec l’existence des clients à acquérir. C’est également une région agricole dont on connaît la conglomération avec l’élevage.

Externe 

L’idée de notre projet c’est tout d’abord, la contribution à la production de notre pays par la création d’emploi, en raison d’améliorer le revenu des employés et améliorer les conditions de vie par l’exploitation de la filière lait de chèvre à Madagascar puisque l’élevage caprin est relativement délaissé sur notre pays. Pourtant, cet animal, grâce à son extraordinaire fécondité peut fournir pour le consommateur et le producteur beaucoup de viande excellente pour la formation de chair et surtout de bon lait. En d’autre terme, nous avons donc le privilège de créer ce projet dans cette région, vu par à des conditions climatiques adaptés aux animaux et par l’accessibilité et l’existence des clients .

Historique de l’élevage de chèvre

Ses origines se situent en Asie Mineur en Turquie d’Asie où les plus réputés vivent dans la région chevrière de Beybazar, centre du district d’Angora où l’on situe le berceau de la race. C‘est donc la Turquie que sont partis des ancêtres des grands troupeaux que comptent actuellement les grands pays producteurs de mohair, autres que la Turquie à savoir : l’Australie, l’Union Sud-africaine, les Etats-Unis d’Amérique. Ces pays commencèrent leurs importations de reproducteurs à partir de la Turquie, dans la seconde moitié du siècle dernier et développèrent rapidement leurs troupeaux. En Europe, les tentatives d’introduction furent toutes vouées à l’échec. C’est l’Afrique du Sud qui réussit la première à acclimater la chèvre Angora après une importation datant de 1838 qui fut suivie de nombreux autres apports en grand nombre, dont un de 720 sujets en 1869. La chèvre angora n’est donc pas une chèvre d’origine malgache et pourtant l’on peut dire qu’il existe maintenant une chèvre angora- malgache.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : PRESENTATION DU MILIEU
SECTION 2 : HISTORIQUE DU PROJET
SECTION 3 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : DESCRIPTION DU MARCHE VISE
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 3 : ANALYSES DE LA DEMANDE
SECTION 4 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE
SECTION 5 : PART DE MARCHE VISE PAR LE PROJET
CHAPITRE III : STRATEGIE ET MARKETING A ADOPTER
SECTION 1 : LES STRATEGIES A ADOPTER
SECTION 2 : LE MARKETING MIX
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 1 : CHOIX DE L’ESPECE
SECTION 2 : TECHNIQUE D’ELEVAGE
SECTION 3 : IDENTIFICATION DES MATERIELS
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET EVOLUTION DU
CHIFFRE D’AFFAIRES
SECTION 1 : PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 2 : DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION
SECTION 3 : EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : ORGANISATION DE TRAVAIL
SECTION 2 : ORGANIGRAMME
SECTION 3 : GESTIONS DES RESSOURCES HUMAINES
SECTION 4 : CHRONOGRAMME DE REALISATION
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 2 : AMORTISSEMENTS
SECTION 3 : LES COMPTES DE GESTION
SECTION 4 : PLAN DE TRESORERIE DE LA PREMIERE ANNEE ET FONDS DE ROULEMENT INITIAL
SECTION 5 : PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE II : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION 2 : LE PLAN DE TRESORERIE
SECTION 3 : BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATION FINANCIERE SUR LES OUTILS D’EVALUATION
SECTION2: ÉVALUATION SELON LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 3 : EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION 4 : EVALUATION SOCIALE
SECTION 5 : CADRE LOGIQUE DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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