Projet de creation d’une ferme de lapins ou rabbit farm

Dans le monde entier surtout dans les pays en voie de développement comme Madagascar la population ne cesse d’augmenter et les besoins alimentaires aussi suivent la même allure que cet accroissement. Pour cela, il faut chercher comment alimenter la population. Or le phénomène très remarquable dans ces pays est l’insuffisance en protéines animales où la consommation en viande s’avère très basse, car pour produire de la viande les éleveurs ont tendance à élever des gros bétails à cycle long et demandant du temps et une dépense très élevée suivant le mode d’élevage. RIBBOT J.J. en 1980 a dit que « pour les bovins, il faut actuellement cinq à six ans pour faire un animal de boucherie ».

PRESENTATION DU PROJET

Historique du projet 

D’après FONTAINE et AUGIER, le lapin est originaire de la Numidie (Algérie), d’où les Romains l’auraient importé en Europe, environ un demi-siècle avant Jésus Christ. Il serait remonté de l’Espagne à l’état sauvage dans les contrés françaises au début du 4ème siècle avant Jésus Christ. Il fut progressivement apprivoisé par l’homme qui l’éleva avec des moyens de fortune afin d’utiliser sa chair et peut être sa fourrure. Le lapin à l’état sauvage s’appelle lapin de garenne. Le lapin a donc été domestiqué depuis les temps immémoriaux, mais il ne semble pas qu’il ait fait l’objet d’un élevage lucratif avant le XIXè siècle ; Le lapin a été introduit à Madagascar au XIXè siècle (1895) par un Français ; Cette date correspond à la première colonisation des Malgaches par les Français. Son élevage a commencé avec quelques animaux. Le nombre en était si restreint qu’on raconte que les gens riches s’en procuraient en l’échangeant contre un esclave. C’était d’ailleurs un animal qu’on ne trouve que dans les villes, jamais dans les villages de la brousse. Vers 1926, l’élevage de l’espèce cunicole était développé aux environ d’Antananarivo. En plus, un vétérinaire français (Geoffroy) ramena avec lui à son retour de congé, en France en 1926, quatre couples cunicole : Deux de race Chinchilla et deux de race Bleue de Vienne, dont la descendance s’est partagée partout dans la grande île.

En 1929, l’expérience fut renouvelée avec des types nouveaux : Le Géant Blanc de Bouscat, l’Angora, l’Argenté de Champagne et le Castor ex. De 1924 à 1930, le nombre total de lapins reproducteurs importés de races pures s’élève à vingt-quatre. En 1961, 250 lapins (Fauve de bourgogne) reproducteurs et reproductrices furent importés et élevés et multipliés dans les CPA (Centre Pépinière Avicole) surtout celui d’Antsirabe, au profit des éleveurs.

TECHNIQUE DE PRODUCTION

Identification des ressources 

Bâtiment d’élevage

Il vise essentiellement à assurer le confort des animaux qui dépend de la température du local, de l’humidité et de la vitesse de l’air du lieu, et une conduite rationnelle de l’élevage. S’il n’est pas bien adapté, il ne protège pas les animaux contre les agents contaminant, et ces derniers seront moins productifs.

Lieu d’installation 

Les lapins doivent être élevés dans un bon clapier installé dans un environnement tranquille où ils se sentent en sécurité et bien protégés, car ils sont très calmes et craintifs. S’ils sont souvent effrayés, ils risqueraient de tomber malade, voire de mourir. Les lapins ne craignent pas en général les êtres humains. Par contre, ils sont sensibles aux bruits et à l’agitation extérieure telle que le trouble provoqué par certains prédateurs (les rats par exemple). Les conditions d’ambiance ont une incidence importante dans la prévention des maladies surtout respiratoires. Pour cela, le clapier devra être également dans un endroit sec, illuminé par les rayons de soleil mais à l’abri des vents dominants.

Type de clapier à adopter 

On désigne sous le nom de clapier l’installation ou l’ensemble des installations dans, lesquelles on élève les lapins. Le but de sa construction consiste à permettre aux lapins de lutter contre les intempéries extérieures et par ce fait, d’extérioriser au mieux leur potentialité de produire ou leur potentiel génétique. Les expériences nous ont appris que le bois est le matériau le plus isotherme étant donné qu’il ne donne ni trop de chaleur en été, ni trop de froid en hiver. Contrairement au ciment, Il ne provoque pas la condensation de vapeur d’eau. Il peut être désinfecté par lavage aussi facilement que la maçonnerie, le ciment et le fibro. Nous pouvons également le désinfecter en y passant rapidement une flamme à souder. Enfin, une peinture au carbonyle du bois permet une conservation durable de celui-ci tout en évitant aux lapins de l’abîmer à coups de dents. Le clapier en bois est donc très sain et favorable aux besoins du lapin, c’est pourquoi nous y portons notre préférence dans le cadre du présent projet. Par ailleurs, le fond de la cage sera en tôle galvanisée (imperméable) et incliné (pente de 10%), d’avant en arrière du clapier dans une gouttière. Tout le devant de la cage sera entièrement grillagé ; la porte occupera le plus de largeur possible pour faciliter l’enlèvement du plancher, le nettoyage et la désinfection. Elle mesurera (45*43) cm² de surface. Le plancher sera construit avec des lattes de bois espacées de un centimètre et fixées sur des travers formant ainsi une claie amovible. (Voir annexe) Les clapiers seront orientés de préférence vers l’ouest, installés derrière une muraille et placés à un mètre au dessus du sol afin de protéger les lapins des carnivores. Nous choisissons des cages disposées en trois étages, dans un bâtiment d’élevage ou sous un abri, afin de gagner de la place et de faciliter notre travail dans la distribution de la nourriture des lapins et dans le nettoyage du clapier. (voir annexe) Les dimensions de chaque cage seront au minimum 60 centimètres de hauteur, 60 centimètres de largeur, 70 centimètres de longueur. Nous prévoyons une cage reproductrice ou reproductrice, mais il nous est également possible d’y élever et engraisser cinq à huit lapereaux jusqu’à l’âge d’abattage (4 à 6 mois).

Chaque cage est pourvue d’une mangeoire en plastique, d’une boîte de conserve pour abreuvoir et d’un râtelier pour la distribution de la verdure.
– Mangeoires : nous utiliserons des assiettes creuses en plastique et avec les mêmes volumes.
– Abreuvoirs : ce sont des boîtes vidées et très simples pour faciliter le nettoyage. Nous les mettrons au fond de chaque cage.
– Râtelier : Chacune des cages sera nécessairement pourvue d’un râtelier à couvercle afin d’éviter non seulement le gaspillage des verdures par l’animal mais également la souillure de la nourriture soit par l’urine et la crotte de ce dernier. Le couvercle incliné et à charnière ainsi que les râteliers galvanisés à barreaux de quinze à vingt millimètres d’écartement sont à la fois solides et pratiques.
– Boîte à nid : la boîte à nid faite en bois est très utile dans tous les types de cages et obligatoire dans les cages grillagées. Elle offre de gros avantages du point de vue sanitaire ; elle permet la mise-bas dans les meilleures conditions, ainsi que l’élevage des lapereaux jusqu’au sevrage.

Les aliments seront mis dans des sacs et stockés dans une salle en dur appelée «salle de stockage ». Cette salle est munie d’une balance « Roberval » pour le pesage des aliments à distribuer en faible quantité, et un dynamomètre de quinze Kilogrammes de portée considéré comme étalonné.

Matériaux de construction adoptés

Les matériaux à utiliser seront les plus économiques possibles pour rendre les investissements minimes, mais hygiéniques en même temps. Le principal est le bois qui présente les avantages déjà cités auparavant. Les matériaux complémentaires sont les suivants : des grillages, des tôles, des équipements comme le râtelier, les mangeoires, les abreuvoirs, gouttières, des briques nécessaires pour la construction de la salle de stockage.

Norme pour chaque catégorie de lapin 

Notre projet envisage de construire un bâtiment naisseur et un bâtiment engraisseur.

• Bâtiment naisseur
Ce premier bâtiment comportera 560 cages destinées à loger 60 reproducteurs, des reproductrices et également celles de remplacement. Il occupe les 1,32 Hectares de la surface du terrain de la société. Ce bâtiment est muni d’une porte principale, fermée à clé et deux fenêtres en barreaux fixes, de dimensions : 3m * 30cm, chacune pour assurer l’éclairement permanent favorisant la reproduction et l’aération.
• Bâtiment engraisseur
Comme son nom l’indique, ce bâtiment sera réservé pour l’engraissement des lapins après sevrage.. Celui-ci également construit avec les mêmes matériaux que le premier et muni d’une porte et de deux fenêtres en barreaux fixes mais de plus petites dimensions que précédemment (2m * 20cm, chacune). Densité : 20 lapereaux par m². Les lapereaux seront élevés et engraissés sur ces claies en bois à travers les lattes desquelles l’urine s’écoulera sur le sol en pente, avec rigoles de récupérations. Un couloir de ce bâtiment sera fait en barreaux de bois de 3 cm de largeur, espacés de 3 cm et haut de 80 cm.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
Section 3 : Planification stratégique du projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : Stratégies et politiques marketing à adopter
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Selon les outils d’évaluation
1-1 Valeur Actuelle Nette (VAN)
1-1-1 Définition
1-1-2 Formule
1-1-3 Interprétation
1-2 Le taux de rentabilité interne (TRI)
1-2-1 Définition
1-2-2 Formule
1-2-3 Interprétation
1-3 Le délai de récupération du capital investi (DRCI)
1-3-1 Définition
1-3-2 Formule
1-3-3 Interprétation
1-4 L’indice de profitabilité
1-4-1 Définition
1-4-2 Formule
1-4-3 Interprétation
Section 2 : Selon les critères d’évaluation du projet
2-1 La pertinence
2-2 L’efficacité
2-3 L’efficience
2-4 La durée de vie
2-5 L’impact du projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des ressources
1.1 Bâtiment d’élevage
1-1-1 Lieu d’installation
1-1-2 Type de clapier à adopter
1-1-3 Matériaux de construction adoptés
1-1-4 Norme pour chaque catégorie de lapin
1-2 Alimentation
1-2-1 Appareil digestif et comportement alimentaire du lapin
1-2-2 Aliment de base
1-2-3 Aliments concentrés
1-2-4 Eau
1-3 Santé animale
1-3-1 Lapin en bonne santé
1-3-2 Diverses maladies et leur traitement respectif
1-3-3 Prophylaxies sanitaire et médicale
Section 2 : Technique de production envisagée
2-1 Conduite de la reproduction
2-1-1 Production des lapereaux reproducteurs
2-1-2 Production des jeunes lapins engraissés
2-2 Conduite de l’élevage
2-2-1 Choix des reproducteurs
2-2-2 Taux de renouvellement
Chapitrer II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : capacité de production
Section 2 : Les aspects qualitatifs et quantitatifs de la production
Section 3 : Les différents facteurs de la production
Chapitre III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organisation générale
Section 2 : Organisation de travail envisagée
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE
Chapitre I : COUT D’INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : Nature et coût des investissements
Section 2 : Tableau des amortissements
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Compte de gestion
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel (par nature)
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Bilan prévisionnel
Section 4 : Variation des capitaux
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *