L’aube du 3ème millénaire est marquée par la mondialisation. Celleci induit des mutations diverses dans plusieurs sections de l’économie. Madagascar, parmi les pays en voie de développement, est confronté à un problème de croissance économique.
La politique actuelle de libéralisation a laissé de nouveau un vaste champ d’échanges économique avec ses portes qui s’ouvrent librement aux marchés tant régionaux qu’internationaux. Madagascar quant à lui, se voit obliger de revoir sa politique économique surtout au niveau de la micro-économie en mettant en place un programme d’investissement bien défini afin d’éloigner avec beaucoup de confiance les difficultés engendrés par le chômage.
La loi américaine « AFRICA BILL », octroie des avantages commerciaux sans précédents à 48 pays africains. Pendant 8 ans, cette loi autorise l’entrée en franchise des produits textiles, car certainement dans ce secteur que les pays bénéficiaires ont des potentiels non considérables.
PRESENTATION DU PROJET
La société BEAUX CADEAUX est conçue comme Société à Responsabilité Limitée (SARL) au capital social de Ar 40.000.000, divisé en 20.000 parts de valeur nominale Ar 2000. Elle sera implantée dans le quartier d’Ivato pour les raisons suivantes :
– la disponibilité d’une main d’oeuvre qualifiée abondante,
– le niveau de développement des infrastructures est sans doute le principal motif du choix de lieu d’implantation dans ce quartier.
La société BEAUX CADEAUX, confectionne des robes à smocks, des nappes de table et de barboteuses. La majeure partie de ses produits sera destinée à l’exportation et le reste on essayera de les présenter comme échantillon dans les grandes surfaces et dans quelques boutiques de la capitale.
Historique
En 1990, la mère d’un de nos amis avait décidée de créer une entreprise de confection de tissus. Après deux années d’existence la société a connue un développement. Elle a pu conquérir un marché local, marché du Zoma d’antan que tout le monde s’en souvienne que c’était le plus grand marché à ciel ouvert du monde mais aussi des commandes fermes d’une société de l’hexagone. En ce temps là la société s’est spécialisée dans la confection des robes à smocks, des nappes de tables et des barboteuses. Comme ce qu’on vient de dire précédemment, la production a été exposée au niveau régional surtout à Antananarivo jusqu’à ce qu’on ait eu des commandes de l’extérieur. Au début de 1993, presque la totalité de la production avait été destinée à l’exportation. Aujourd’hui tout cela nous incite à créer une société de confection dénommée «BEAUX CADEAUX SARL ».
Contraintes
D’après l’enquête annuelle dans l’industrie faite par l’INSTAT, l’analyse des opinions des opérateurs pose un sérieux problème technique. Celui de la pondération des réponses. En effet, le tissus industriel malagasy se caractérise par une très forte hétérogénéité. Ainsi, les entreprises de moins de cinq (5) personnes représentent 65% des unités de production.
La faiblesse de la demande intérieure constitue toujours en 2000 un obstacle majeur. La taille limitée du marché intérieur reste ainsi problématique, mais elle affecte surtout des petites entreprises. Et puis, la montée de la concurrence est le deuxième facteur souligné par les opérateurs. D’une part la multiplication des entreprises et d’autres part, I’arrivée des produits importés compétitifs des produits chinois qui inondent le marché local nous a poussé à ne produire que pour l’exportation. Actuellement, beaucoup d’entreprises de confection se retirent du marché. Ce retrait s’explique par l’accroissement de la concurrence. Mais l’objectif actuel de l’Etat malagasy est d’appeler les opérateurs nationaux ou étrangers à investir dans le secteur industriel en contribuant dans les points suivants :
– intensification du rendement de production
– amélioration de la qualité des produits finis
– Présentation d’une large gamme de produits sur le marché local et extérieur.
Aussi devant la crise qu’affronte les malagasy en ce moment le délestage est devenu un grand facteur bloquant la bonne marche de l’entreprise surtout pour celle qui ne peut se passer de l’électricité comme les entreprises qui utilisent des centaines de machines pour produire.
Solutions proposées
Délimitation des produits d’exportation et mis en place de structure durable pour la relance des produits artisanaux. Cela nous conduit à voir la forme juridique du projet.
Forme juridique du projet
La forme juridique de l’entreprise variera suivant la personnalité juridique qui va intervenir :
– une personne physique pour une entreprise individuelle
– une personne morale pour une entreprise sociétaire ou société commerciale.
D’après ces deux points, la forme juridique de notre projet est une entreprise sociétaire ou commerciale.
Aperçu sur la forme juridique de la S.A.R.L
La SARL est une société commerciale ou industrielle groupant des associés qui ne sont pas personnellement commerçants et dont la responsabilité de chaque associé est limitée à leurs apports. Le contrat est « intuitu personae », chaque associé a une part qui n’est ni cessible ni transmissible. Les associés sont liés pour « l’affectio societatis ». De ce fait, la personnalité et le patrimoine des associés seront les garants des tiers. Cette dernière nous amène à la caractéristique du projet.
Caractéristiques du projet
Par définition, le projet de confection est un projet qui cherche à satisfaire l’utilisateur par la qualité de produit et par le pouvoir d’achat de toute catégorie socioprofessionnelle. Notons que notre projet s’intéresse aux deux genres de sexe humains utilisateurs de petites robes et de napperons.
Source d’information: INSTAT
Ces caractéristiques conduisent à modifier en partie la segmentation usuelle en incluant les entreprises de 6 à 10 personnes dans les catégories des petites entreprises et en ne distinguant pas entre moyennes et grandes entreprises (peu nombreuse).
On aboutit ainsi à trois catégories d’entreprises :
– Les micro entreprises: employant 1 à 5 personnes, très majoritairement informelles, non enregistrée et sans comptabilité, participant très faiblement au salariat et au revenu moyen modeste.
– Les petites entreprises: employant 6 à 50 personnes, très majoritairement enregistrées mais fréquemment sans comptabilité formelle, donnant une large place au salariat, bien que souvent rétribué à la tâche, et dont les revenus moyens sont supérieurs à ceux des micro entreprises.
– Les moyennes et grandes entreprises: entièrement formelles, où le salaire fixe est le mode fixe quasi exclusif et dont les revenus moyens sont plus élevés.
L’étude se penchera donc particulièrement sur le segment intermédiaire ainsi défini des « petites entreprises » et tâchera d’en estimer le poids dans l’économie ainsi que ses principales caractéristiques. D’après ces trois catégories d’entreprises, notre projet est classé dans la petite entreprise.
Définition
La société BEAUX CADEAUX est un projet consistant à produire des petites robes à smocks, des napperons ainsi que des barboteuses à bébé. Elle cherche le développement des unités de production existante et la satisfaction du besoin de la clientèle. Signalons que notre projet s’intéresse plus particulièrement aux femmes.
Finalités
Madagascar est classé parmi les pays les moins développés dont le PIB par habitant est inférieur ou égal à 1.500$ US. Son système économique connaît une chute brutale dont la manifestation entraîne une baisse de niveau de vie de la population toute entière.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2: Forme juridique du projet
Section 3 : Caractéristiques du projet
CHAPITRE II: ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Analyse de l’offre et de la demande
Section 2 : Connaissance du marché
Section 3 : Concept du projet
Section 4: Mode de commercialisation et de communication
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE 1. TECHNIQUES DE PRODUCTION
Section 1: Gestion du risque
Section 2: Facteurs de production
Section 3 : Stratégie de production
CHAPITRE II. CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : La description de la production envisagée
Section 2 : Chiffre d’affaires prévisionnel
CHAPITRE III: ETUDES ORGANISATIONNELLES
Section I : Structure adéquate de l’entreprise
TROISIEME PARTIE: ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I: LES MECANISMES D’EVALUATION
Section 1: Seuil de Rentabilité
Section 2: Rentabilité des investissements
Section 3 : Valeur Actualisée nette
Section 4: Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
Section 5: La Durée de Récupération des Capitaux Investis
Section 6: Indice de Profitabilité (IP)
CHAPITRE II: MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1: Fonds de roulement initial (FR1)
Section 2: Plan de Financement
Section 3 : Amortissements
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5: Comptes de gestion
CHAPITRE III : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE
Section 1: Compte de résultat prévisionnel
Section 2 :Tableau de grandeur caractéristique de gestion
Section 3 : PLAN DE TRESORERIE
Section 4: Bilans prévisionnels
Section 5: Rentabilité des investissements
CHAPITRE IV: EVALUATION DU PROJET
Section I : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3: Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE