Madagascar est l’un des pays classés les plus pauvres du monde, avec un Produit Intérieur Brut (PIB) de Ar 2 1672001 par habitant en 2005. Actuellement, Madagascar entre dans la phase d’accroissement et d’amélioration de son économie. Le programme national du gouvernement est de faire un saut qualitatif dans le processus de développement. Ce programme actuel mobilisera le peuple Malgache ainsi que les partenaires internationaux, démarrera une croissance rapide, et assurera le développement du pays en réponse aux défis de la mondialisation. L’appui au développement du secteur privé est l’un des clés de développement du pays. Les sociétés doivent affronter la mondialisation de l‘économie qui rend plus que jamais, inévitable la nécessité de s’adapter à la réalité. L’introduction des nouvelles formes de vente, réalisent à présent un chiffre d’affaires (C.A) meilleur pour les entreprises commerciales. Ainsi, la création d’une entreprise commerciale devra rimer avec un savoir faire et avec beaucoup de patientes pour la fiabilité.
PRÉSENTATION DU PROJET ET DU DISTRICT DE DIÉGO-SUAREZ
Description Description Description du district
Bref historique de Diégo-Suarez
La Commune urbaine de Diégo-Suarez, la capitale Régionale de la DIANA est une ville de commandement administratif et économique. Le nom de Diégo-Suarez fait référence à deux navigateurs portugais : l’un s’appelait DIÉGO Diaz, qui a découvert la Grande Ile le 10 août 1500, et l’autre, Fernando SUAREZ fut le premier à découvrir la baie en 1534. A la fin du XVIIème siècle, la baie de Diégo-Suarez abritait une colonie de pirates français appelée Libertalia. Mars 1886 : A la suite d’un traité franco-malgache du 17 décembre 1885, le périmètre de la baie de Diégo-Suarez est concédé aux Français. Il constitue le territoire autonome de Diégo-Suarez dont la capitale est Antseranana, comme on l’écrivait à l’époque. 1886-1887 : Le commandant CAILLET pousse l’édification de la ville avec ses bâtiments civils et militaires. Des travaux de construction commencent, d’où arrivée massive d’ouvriers de la Réunion, de Maurice, de Sainte Marie et de Nosy Be. A la suite des travaux de construction, CAILLET installait la défense de la ville. Trois compagnies d’infanterie de marine française étaient installées. Occupée dès 1885 et, jusqu’en 1973, Diégo Suarez était la base stratégique française dans l’Océan Indien. Son histoire est marquée par l’influence française et réunionnaise. A l’époque, Diégo-Suarez était un véritable objet de convoitise et de conquête. Témoins vivants de cette époque, quelques monuments illustrant le passé méritent d’être relevés. Mai 1942 : Diégo Suarez était envahi par les Britanniques, afin d’éviter une occupation Japonaise depuis la Birmanie.
Localisation
La ville de Diégo-Suarez est reconnue par son meilleur site abrité à l’intérieur d’une des plus belles rades au monde. Située dans l’extrême Nord de Madagascar, Diégo Suarez est localisée à 12°16′ 984’’ de latitude sud et à 49° 17’ 384’’ de longit ude Est.
Situation géographique
Délimitation
La Commune Urbaine de Diégo-Suarez est délimitée au Nord par les anses de la Dordogne et de la Melville, au Sud par le plateau d’Antanamitarana, à l’Est par la baie des français, et à l’Ouest par la plaine deltaïque d’Antomboko et le plateau du cap Diégo. Elle couvre une superficie d’environ 47 km2 , dont à peu près les trois quarts pour l’agglomération proprement dite. Plus des 2/3 de la superficie agglomérée sont des terrains militaires abandonnés ou occupés de façon illégale.
Superficie
La superficie de Diégo-Suarez est estimée à 41 km2 , selon la monographie de la région DIANA, soit 0,2% de cette dernière.
Climat et température
Diégo-Suarez possède un climat de type tropical à saison sèche marquée avec deux saisons distinctes :
– la saison de pluie qui se situe du mois de Décembre au mois de Mars où la ville est soumise à la mousson. La pluviométrie moyenne est de 125 mm à 390 mm d’eau.
– la saison sèche s’étale sur une période de huit mois, d’Avril à Novembre. Pendant cette saison, la ville est sous l’influence du VARATRAZA, un vent à grande vitesse pouvant atteindre jusqu’à 22 km/s et de direction Est à Nord-Ouest. La température moyenne se situe entre 23,4°C au moi s de juillet et 26,7°C au mois de Décembre. La température maxima absolue atteint 32°C et peu descendre jusqu’à 20°C en saison sèche.
Reliefs
Située à une altitude de 105 mètres, Diégo-Suarez s’est développée sur un promontoire en pente douce, entre les côtes de 20 m à 100 m du niveau de la mer et s’abaisse pour s’éloigner du contrefort du massif d’Ambre. Près de la mer, les pentes sont plus accentuées jusqu’à 45% entre les côtes de 20 m et 0 m. En résumé, la Commune Urbaine de Diégo-Suarez présente une topographie généralement plate sur toute sa partie sud, symétrie à l’Est et dissymétrie à l’Ouest.
Démographie
La ville de Diégo-Suarez est un foyer d’accueil important de la Région DIANA. Elle est la ville la plus «métissée» de Madagascar, car les malgaches et les étrangers, plus fréquemment les Arabes, comoriens et français s’y croisent.
l’agriculture et l’élevage :
La riziculture, la concession de manguiers et la culture de contre saison dans la vaste plaine deltaïque d’Anamakia et sur une superficie totale de plus de 1500 ha d’une part, et l’élevage intensif, la pêche traditionnelle de Cap Diégo d’autre part, démontrent la particularité de la vie économique des habitants de Diégo-Suarez. Les activités agricoles sont encore pratiquées de manière intensive par les habitants de ces zones à vocation rurales. Dans ce contexte, Anamakia et Cap Diégo possèdent d’énorme potentielle dans le secteur primaire, où la majorité des familles vivent de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Les productions agricoles d’Anamakia assurent en partie le ravitaillement de la ville de Diégo-Suarez en denrées.
Transport terrestre
A l’échelle locale, le transport terrestre se présente sous différents aspects :
➤ le transport urbain :
Il est assuré par des taxis villes et des pousses – pousses. Concernant ce dernier, seuls les touristes en quête d’exotisme prennent les pousses – pousses car d’habitude, à Diégo-Suarez, le pousse-pousse sert seulement de transport des marchandises ou d’enfants en bas âge pendant les années scolaires. Transport terrestre A l’échelle locale, le transport terrestre se présente sous différents aspects :
➤ le transport urbain :
Il est assuré par des taxis villes et des pousses – pousses. Concernant ce dernier, seuls les touristes en quête d’exotisme prennent les pousses – pousses car d’habitude, à Diégo-Suarez, le pousse-pousse sert seulement de transport des marchandises ou d’enfants en bas âge pendant les années scolaires.
Le transport aérien :
La compagnie Air Madagascar assure les lignes à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Les tarifs sont jugés exorbitants, aussi bien par les nationaux que les étrangers.
Les services de manutention du port
➤ La COMADIE :
C’est une Compagnie qui possède des bateaux porte containers, qui assure la Consignation, le transit et la manutention.
➤ La SCAC et l’AUXIMAD :
Ces deux sociétés assurent la consignation et le transit. Elles ont chacune leurs propres navires. Leurs activités sont stables. Elles contribuent au budget municipal par le centime additionnel (1%) de leurs taxes professionnelles, et les impôts fonciers et droits de voirie.
➤ La CMDMD :
Elle exerce depuis 1895 et bénéficie alors de plus d’un siècle d’expérience. La CMDMD constitue l’un des fleurons des entreprises de manutention qui ont percé les axes économiques de l’exploitation portuaire à Diégo-Suarez.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROJET
CHAPITRE I : PRÉSENTATION GÉNÉRALE
SECTION I : PRÉSENTATION DU PROJET ET DU DISTRICT DE DIÉGO-SUAREZ
SECTION II : LE PROJET
SECTION III : RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
CHAPITRE II : ÉTUDE ENVIRONEMENTALE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
SECTION I : ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE
SECTION II : LES PRINCIPALES FONCTIONS
SECTION III : APPROVISIONNEMENT EN MARCHANDISE
CHAPITRE III : ANALYSE DU MARCHÉ ET PROGRAMME D’ACTIVITÉ
SECTION I : ANALYSE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE
SECTION II : ASPECT MARKETING
SECTION III : FONCTIONNEMENT ET CHRONOGRAMME DES TRAVAUX
DEUXIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE I : LES COÛTS DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
SECTION I : LES INVESTISSEMENTS
SECTION II : LE FONDS DE ROULEMENT INITIAL
SECTION III : LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : L’ANALYSE DE LA RENTABILITÉ ET ÉTUDE DE FAISABILITÉDU PROJET
SECTION I : PRÉSENTATION ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS DU PROJET
SECTION II : LE SEUIL DE RENTABILITÉ
SECTION III : ÉVALUATION FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE III : ÉVALUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
SECTION I : CRÉATION DE LA VALEUR AJOUTÉE
SECTION II: CRÉATION D’EMPLOIS ET DIMINUTION DU CHÔMAGE
SECTION III : LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA RÉGION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE