Vers le dรฉbut de lโannรฉe 2000, lโEtat malagasy a lancรฉ un programme de lutte contre la pauvretรฉ ร travers le D.S.R.P. Une des prioritรฉs de ce programme est lโappui au secteur privรฉ. Le but est de dynamiser le secteur privรฉ, afin que ce secteur contribue au taux dโinvestissement de lโEtat ร hauteur de 12 ร 14%. Une des actions de lโEtat dans ce programme est la promotion des investissements privรฉ, tant nationaux quโรฉtrangers. LโEtat met ร la disposition des investisseurs les moyens nรฉcessaires et ainsi de faciliter lโinsertion de nouveaux investisseurs.
Par dรฉfinition, le sรฉchage est lโaction dโenlever lโeau contenu dans une matiรจre quelconque. Dans les produits vรฉgรฉtaux, lโeau contenue engendre des rรฉactions chimiques, bactรฉriologiques qui limite la durรฉe de conservation. Le sรฉchage rรฉduit cette quantitรฉ dโeau et prolonge ainsi la durรฉe de conservation.
PRESENTATION DU PROJET
Historiques
Les Hommes ont toujours sรฉchรฉs les aliments, afin de subvenir ร ses apports alimentaires pendant les pรฉriodes de manques. Dรจs la plus haute antiquitรฉ, des grains, des fruits, des viandes, des poissons ont รฉtรฉ sรฉchรฉs au soleil. Aujourdโhui, les denrรฉes sont dรฉshydratรฉes dans des sรฉchoirs ร air chaud, ร rampe infrarouge, bref, des matรฉriels trรจs performants utilisant toute sorte dโรฉnergie. La conservation des aliments รฉtant une nรฉcessitรฉ dans bien des cas, ceux-ci รฉtant sujet ร 4 types dโaltรฉrations :
โข Physiques (chocs, blessures, couleur, โฆ)
โข Chimique (oxydation, โฆ)
โข Biochimique (enzymes, โฆ)
โข Microbiologique (fermentation, production de toxines, โฆ) .
Le sรฉchage de fruitย
Dans beaucoup de pays dโAfrique et dโAsie du sud, les fruits sรฉchรฉs sont sources de revenus. Dans ces rรฉgions la production est tournรฉe essentiellement vers lโexportation. Le mรชme phรฉnomรจne sโaperรงoit en Amรฉrique du sud sauf que lโexportation y est moins importante. Pour les pays europรฉens, le sรฉchage de fruit est essentiellement question de consommation local. Ces pays en produisent peu pourtant ce sont les plus grands consommateurs de ce produits. Cela sโexplique par le nombre restreint de variรฉtรฉ de fruit dans ces rรฉgions au climat tempรฉrรฉes.
En Afrique la production a รฉvoluรฉe depuis quelques dizaines dโannรฉes. Avec lโappuie de divers organismes nationaux et internationaux. Certain pays ont pu se distinguer comme la Burkina Faso, qui sโest spรฉcialisรฉ dans la production et lโexportation de mangue sรฉchรฉe. Ces pays, en ce moment, peuvent rivaliser avec les plus grands producteurs de lโAsie comme la Thaรฏlande. Dans divers pays de lโAfrique, ce secteur est le plus souvent occupรฉ par des groupement de femme, qui, avec des appuis รฉtrangers ont acquis des savoir faire et des techniques de sรฉchage plus modernes, et ont dรฉlaissรฉs les pratiques traditionnelles ou du moins les modernisait. Une grande partie de la production est exportรฉe vers lโEurope qui constitue le plateforme des fruits secs. Cโest de cette plateforme que les autre pays comme Madagascar notamment importent ร leur tour.
Les organismes de formation
Les organismes de formation de baseย
Le premier niveau de formation est assurรฉ par deux centres de formation : le Centre d’Appui ร la Formation du Ministรจre de l’Agriculture โ CAF Antsirabe โ et le Centre d’Appui pour la Promotion Rurale (CAPR) Tsinjoezaka de Fianarantsoa. Ces deux centres ont pour vocation la promotion rurale, avec des formations qui touchent ร la vulgarisation des techniques agricoles, mais รฉgalement aux techniques de base de la transformation des produits agricoles dont les fruits. Les cours sont payants. Les personnes qui viennent en formation paient eux-mรชmes leur formation ce qui traduit leur volontรฉ d’acquรฉrir des connaissances.
Les formations supรฉrieures
Il s’agit de la formation d’ingรฉnieur agro-alimentaire de l’Ecole Supรฉrieure des Sciences Agronomiques (ESSA) d’Antananarivo. Cet รฉtablissement forme des ingรฉnieurs destinรฉs ร รชtre responsable de production dans une entreprise de transformation agro-alimentaire. Ces ingรฉnieurs peuvent รฉvidemment s’installer ร leur compte.
Le Dรฉpartement I. A. A. est le cinquiรจme dรฉpartement de lโESSA, crรฉรฉ en 1975; en tant que Dรฉpartement d’une institution universitaire, il assume des activitรฉs de formation et de recherche, tout en assurant des prestations de service en appui aux industries agricoles et alimentaires et aux organismes oeuvrant dans ce domaine. LโIAA effectue aussi des prestations extรฉrieurs telle que :
– Convention dโanalyse et contrat de recherche
– Appui au secteur professionnel (formulation de fabrication, procรฉdรฉs de fabrication, systรจmes de qualitรฉ, perfectionnement des cadres et des techniciens, formation ร la carte et en entreprise…)
– Audit technico-รฉconomique dโentreprises Agro-alimentaires
– Diagnostic et รฉtudes sur terrain
– Analyse de produits agricoles et alimentaires .
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section I : Historiques
Section II : Quelques organismes de formation, de recherche et dโappuie dans le secteur
Section III : Caractรฉristique du projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section I : Les grandes caractรฉristiques de la dรฉmarche marketing
Section II : Etude de lโoffre
Section III : Analyse de la demande
Section IV : Les formes de consommation
Section V : Analyse de la concurrence
Section VI : Le marketing mix
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES DโEVALUATION
Section I : La valeur actuelle nette (VAN)
Section II : Le taux de rentabilitรฉ interne (TRI)
Section III : Lโindice de profitabilitรฉ (IP)
Section IV : Le dรฉlai de rรฉcupรฉration des capitaux investis (DRCI)
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section I : Identification des matiรจres premiรจres
Section II : Le systรจme dโapprovisionnement
Section III : Identification des matรฉriels
Section IV : Le processus de production
Section V : Le stockage
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section I : Etude qualitative de la production
Section II : Evolution de la production et des chiffres dโaffaires
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
Section I : Organigramme
Section II : Plan de formation
Section III : Chronogramme des travaux
PARTIE III : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET DES COMPTES DE GESTIONS
Section I : Le coรปt des investissements
Section II : Le fonds de roulement initial : FRI
Section III : Plan de financement
Section IV : Plan de remboursement des emprunts
Section V : Tableau des amortissements
Section VI : Les comptes de gestion
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITE
Section I : Les comptes de rรฉsultats prรฉvisionnels
Section II : Le plan de trรฉsorerie prรฉvisionnel
Section III : Les bilans prรฉvisionnels
Section IV : Le tableau de grandeur caractรฉristique de gestion
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section I : Evaluation financiรจre du projet
Section II : Evaluation รฉconomique du projet
Section III : Evaluation sociale du projet : impact du projet sur la sociรฉtรฉ
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE