Projet de création d’une entreprise de pisciculture en cage

Depuis des décennies, l’Etat malagasy ne ménage pas ses efforts pour trouver une politique économique adéquate à son développement. On accorde toujours une importance particulière au développement du secteur de l’agriculture et de l’élevage à travers le développement rural. Cela est conforme à l’atteinte de la réduction de la pauvreté prônée, à l’heure actuelle, par les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Cela est aussi en harmonie avec la lutte contre la sous-alimentation dont s’occupent certains organismes internationaux.

Malgré cela, les productions restent insuffisantes de manière que la situation de précarité alimentaire persiste toujours. Pis encore, les concurrences étrangères, qui commencent à gagner du terrain, menacent et risqueront de marginaliser les producteurs locaux. Face à telle situation, quelles voies et stratégies nous faut-il pour améliorer davantage l’efficacité de nos activités et pour avoir des impacts réels sur le développement ? Il sera donc indispensable de bien examiner les différents paramètres afin d’orienter le thème du projet.

Historique du projet 

Pisciculture à Madagascar

L’intérêt des Malgaches pour la pêche et la pisciculture n’est pas récent. Au XIXème siècle, les habitants de certaines régions de l’île élevaient des poissons en étang et en rizière dans le cadre d’élevage extensif dont le rendement est encore faible. Ces élevages extensifs se faisaient en complément de la pêche en eaux douces dont le produit semble avoir été de tout temps une des sources alimentaires de la population. Comme dans bien d’autre domaine, les efforts visant à promouvoir la production piscicole ont commencé dès le XIXème siècle par l’introduction des poissons exotiques dont diverses espèces de carpe et de tilapia.

Le premier repeuplement de cheptel piscicole malagasy a été réalisé par Napoléon De Las tel en 1857. L’espèce introduite en provenance de l’île Maurice, et initialement de l’Extrême Orient arrive à s’adapter dans des régions très limitées comme Pangalanes-Est, Région Antsinanana et Région DIANA, mais l’introduction du Cyprin doré (Carassius auratus) comme cadeau à la reine Ranavalona premier par Jean Laborde en 1861, marque l’implantation de l’élevage de poissons à Madagascar.

La situation de la pisciculture au niveau national dans chaque région 

Des professionnels de la filière avancent un probable recul significatif de la production piscicole nationale. En effet, les conditions climatiques et géographiques pourraient endommager la production des gros producteurs nationaux. Dans la Région d’Amoron’i Mania, la quantité attendue devrait se situer à 300 tonnes alors cette région ne produit que 75 tonnes pendant l’année 2008 .

A Madagascar, plusieurs régions jouent un rôle important en matière de production nationale. Citons entre autres la Région SOFIA, grâce à l’existence du fleuve Betsiboka, la Région Analamanga, en présence des fleuves Itasy et Tsiazompaniry, la Région Alaotra Mangoro du fleuve Mangoro, etc., et de même la Région Amoron’i Mania qui est avantagé par le fleuve Mania et des lacs dans le district d’Ambatofinandrahana.

Pour la campagne 2008 – 2009, les analystes estiment que le prix de kilo des poissons va flamber, lequel pourrait se situer entre 4.000 Ariary et 4.500 Ariary. Il pourrait aller jusqu’à 5.000 Ariary, surtout au moment de la fermeture de la pêche. Il faut noter que l’année dernière, les prix ont culminé à 4.500 Ariary. La production dont la majorité est consommée sur place est généralement insuffisante.

Dans le cadre de libre échange entre les différentes régions, une grande partie de la production piscicole d’Amoron’i Mania est expédiée vers des autres régions. La demande de celles-ci est évaluée à 300.000 kilos alors que la production de ladite Région ne dépasse à peine de 75.000 kilos. Nous contribuons à cette situation que l’exploitation de ce produit nous porte des divers avantages.

Présentation de la zone d’intervention

La géographie de la Région 

a. Situation géographique 

La Région est délimitée :
− entre 45°7’ et 47°7’ de Longitude Est,
− entre 19°8’ et 21°0’ de Latitude Sud.

Elle est limitée :
❖ au Nord : par les districts d’Antanifotsy, d’Antsirabe, et de Betafo (Région du Vakinankaratra) ;
❖ à l’Est : par le district d’Ifanadiana, Nosy Varika (Région de Vatovavy Fitovinany) et Marolambo (Région Antsinanana) ;
❖ au Sud : par les districts d’Ambohimahasoa et d’Ikalamavony (Région de la HauteMatsiatra) ;
❖ à l’Ouest : par les districts de Mahabo et de Miandrivazo (Région du Menabe).

Elle est composée de quatre districts : Ambatofinandrahana, Ambositra, Fandriana et Manandriana et de 56 communes. La Région forme, avec la Haute-Matsiatra, le berceau originel du pays Betsileo. La Région fait partie intégrante de la zone méridionale des Hautes Terres Centrales dont l’altitude varie de 1.200 à 1.500 mètres, dans la partie orientale c’està-dire Ambositra, Fandriana et Manandriana, de 700 à 1.000 m sur les plaines et jusqu’à 2.000 m sur les massifs de la zone occidentale.

b. Les formations géologiques 

Les formations géologiques de la Région se caractérisent essentiellement par des roches cristallines avec à l’Ouest, le système du Vohibory, à l’Est, le système du graphite et au sud d’Ambatofinandrahana, le système androyen. La pédologie est fondamentalement caractérisée par la prédominance des sols ferralitiques.

c. Le climat 

Le climat est du type tropical d’altitude. La température moyenne varie de 12°C à 20,7°C. La saison pluvieuse dure du mois d’octobre au mois d’avril, et la période sèche de mai à fin septembre avec une pluviométrie annuelle de 1.100 mm à 1.550 mm. La Région d’Amoron’i Mania est partagée en trois grands bassins versants : le fleuve Mania et tous ses affluents, rattachés au bassin versant du Tsiribihina, le fleuve Matsiatra et tous ses affluents au sud faisant partie du bassin versant du Mangoky et le fleuve Maintinandrina et tous ses affluents à l’Est vers Mananjary.

d. Les ressources forestières 

Il existe trois principaux types de forêts : les forêts naturelles, de tapia et de reboisement.

e. Hydrologie 

Pour les ressources hydrologiques, la Région fonctionne comme un immense château d’eau qui alimente à la fois, vers l’Ouest, la région du Menabe et, vers l’Est, la région de Vatovavy. Les principales sources d’eau prennent naissance au sein du corridor forestier oriental.

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Table des matières

INTRODUCTION
1ère PARTIE : GENERALITE DU PROJET
Chapitre I : DESCRIPTION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Présentation de la zone d’intervention
Section 3 : Caractéristiques du projet
Chapitre II : L’ETUDE DE MARCHE
Section 1 : La description du marché
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Analyse de l’offre et de la concurrence
Résumé
Chapitre III : STRATEGIES ET POLITIQUE MARKETING ENVISAGEES
Section 1 : Stratégies marketing à adopter
Section 2 : Politique marketing envisagée
Résumé
Conclusion partielle
2ème PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Paramètres techniques
Section 2 : Construction des cages et différentes préparations
Section 3 : Alimentation et divers entretiens
Résumé
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Productions envisagées
Section 2 : Chiffres d’affaires envisagés
Résumé
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Organisation de travail
Résumé
Conclusion partielle
Chapitre I : ESTIMATION DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Les investissements nécessaires
Section 2 : les amortissements
Résumé
Chapitre II : ETUDE DE LA FAISABILITE ET DE LA RENTABILITE FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Comptes de gestion
Section 2 : Comptes du résultat prévisionnel
Section 3 : Bilans
Section 4 : Flux et le plan de trésorerie
Résumé
Chapitre III : EVALUATIONS ET IMPACTS DU PROJET
Section 1 : Evaluation suivant les outils d’évaluation financière du projet
Section 2 : Evaluation économique et sociale
Section 4 : Cadre logique du projet
Résumé
Conclusion partielle
CONCLUSION
Bibliographie
ANNEXE

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