Soutenance mémoire
GENERALITE SUR L’HOLOTHURIE
Nous allons voir tout d’abord l’origine et les spécificités de l’holothurie.
Historique Depuis 1921, sous la conduite des chinois et des hindous, les Malagasy se livraient déjà à la collecte d’holothuries sur de nombreux points des côtes de Madagascar et au niveau des platiers récifaux. Les produits obtenus ont été traités selon la technique introduite par les Chinois près des zones de ramassage et étaient tous destinés à l’exportation. Cylindrique, effilé, le corps des holothuries peut aussi être vermiforme. La coloration, qui se confond généralement avec l’habitat (homochromie par mimétisme), varie du noir très foncé au blanc et jaune clair. La face ventrale est de couleur plus claire, parfois d’un blanc laiteux. Les tailles sont variables et peuvent atteindre de 50 à 80 cm pour les variétés d’intérêt commercial. Le tégument est généralement lisse bien que des papilles ou tubercules apparaissent sur les faces dorsales et ventrales de quelques espèces. Les spicules recouvrent le corps de certaines espèces donnant une apparence rugueuse à la surface. L’épaisseur du tégument varie aussi d’une espèce à l’autre, les variétés à tégument plus épais a une valeur commerciale plus élevée. Les holothuries ou concombres de mer (aussi connues sous le nom impropre de « limaces de mer ») sont récoltées pour être transformées en produit sec alimentaire appelé bêche de mer ou trépang et qui, exporté vers les marchés asiatiques où il sera vendu et consommé localement à l’état frais (comme, par exemple, au Japon, bouilli). Dans les îles Pacifiques tropicales, la récolte des holothuries et leur préparation en bêche de mer se pratiquent depuis le dix huitième siècle et ont été, dans le passé, à l’origine d’une prospère activité de pêche dans la région océanienne. Les Chinois, pour lesquels la bêche de mer est un aliment traditionnel, enseignèrent aux océaniens leurs techniques de traitement, le commerce demeurant généralement entre leurs mains. L’exploitation se poursuivit pendant les dix-neuvième et vingtième siècles à l’exception des périodes correspondant aux deux (2) guerres mondiales. La pêche des holothuries est une activité artisanale importante à Fidji, aux îles Salomon, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Nouvelle-Calédonie mais, épisodiquement, d’autres pays insulaires s’intéressent aussi à cette ressource marine. Certaines espèces sont consommées depuis des temps très anciens par les peuples asiatiques. Les téguments secs, appelés « bêche de mer » ou « trépang » (mot malais) ou « hai-som » (mot chinois), obtenu par cuisson et séchage, sont consommés par les Chinois.
Identification du marché visé
Les démarches de recherches, en vue de savoir l’existence de consommateurs et acheteurs potentiels, se procèdent habituellement en deux étapes :
o Une pré-étude qui permet de déterminer le ou les marchés les plus intéressants à partir des informations synthétiques et facilement accessibles ;
o Une étude de marché approfondie est ensuite réalisée sur le ou les marchés retenus, afin de valider les choix effectués et de définir un projet de plan marketing.
Pour les marchés locaux, il est facile de trouver la capacité à partir de la publicité et de la relation publique. Il s’agit donc de recueillir les informations qui permettront de classer les différents consommateurs locaux ou nationaux. Concernant les marchés internationaux, une prospection des listes ou des caractéristiques des consommateurs Internationaux au niveau du Ministère concerné est à effectuer. A ce stade de l’approche des marchés étrangers, l’objectif étant de déterminer les différents pays potentiels afin de détecter les marchés étrangers qui semblent être les plus intéressants. Quelques outils sont avancés pour identifier les marchés visés :
L’observation : il s’agit de recueillir des informations sur place en observant un certain nombre de caractéristiques du marché, et en notant tout ce qui peut intéresser l’entreprise :
o niveau des prix par type de produit et par type de distributeur ;
o comportement d’achat des consommateurs dans les points de ventes.
Définition du marketing MIX
C’est l’ensemble des politiques cohérentes dans le marketing dans le but au moins d’atteindre l’objectif de l’entreprise. Ce sont en général : le produit, le prix, la communication, les canaux de distribution. La politique que l’unité envisage d’appliquer est la politique du marketing Mix. Elle intègre l’ensemble des variables dont l’entreprise dispose pour influencer le marché cible. Les variables concernées sont : le produit, le prix, la mise en place ou la distribution et la communication. Parmi toute les gammes des moyens possibles pour répondre à ces forces, et réaliser les objectifs commerciaux, il existe une meilleure combinaison : le marketing Mix.
Stratégie PULL
C’est une stratégie adoptée par le producteur pour attirer les distributeurs vers lui en faisant de la publicité auprès du public. Les consommateurs finaux suffisamment motivés par la publicité vont demander auprès des distributeurs qui se sentent aussi obligés de passer la commande auprès du producteur. Notre société va adopter la stratégie « PULL » qui nécessite un investissement assez élevé à l’intention des consommateurs de façon à développer chez eux une préférence pour la marque : créer des évènements PULL sous la forme de publicité. Pour estimer un projet, la théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation devra être abordée.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDEBNTIFICATION DU PROJET
Chapitre I: PRESENTATION DU PROJET
Chapitre II: ETUDE DE MARCHE VISE
Chapitre III :LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Chapitre II LA CAPACITE DE PRODUCTION
Chapitre III ETUDE ORGANISATIONNELLE
TROISIEME PARTIE : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
Chapitre I COUT D’INVESTISSEMENT
Chapitre II ETUDE DE FAISABILITE
Chapitre III EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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