A l’heure actuelle, Madagascar est encore parmi les pays sous-développés. A part les problèmes socio-économiques et politiques que rencontre le pays, le problème de la non scolarisation des enfants en est une des principales causes. Conscient de l’importance de l’éducation pour le développement du pays, le Gouvernement a inclut ce secteur dans le Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté. Depuis l’année dernière, une politique qui est basée sur l’universalisation de l’enseignement primaire est encore appliquée. Cette politique a pour objectifs d’accroître le taux d’accès au primaire, de réduire le taux d’abandon et d’assurer l’achèvement du cycle entier. Toujours dans le cadre du développement de l’éducation des jeunes enfants du pays, le Gouvernement a aussi accordé une subvention spéciale à hauteur de 4 milliards d’Ariary au titre de contribution de l’Etat Malgache aux frais d’inscription.
La mise en place de façon progressive d’une éducation fondamentale constitue l’un des points forts de la réforme actuelle du système éducatif Malgache. Les principaux aspects de la réforme sont constitués par la création d’un cycle fondamental incluant le primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire. De ce fait, la nouvelle structure de ce cycle comprendra : l’enseignement fondamental I (l’enseignement primaire), l’enseignement fondamental II (le premier cycle de l’enseignement secondaire). Au niveau de l’enseignement technique et professionnel, la réforme consistera à substituer une formation professionnelle et technique à l’enseignement technique et professionnel actuel.
GENERALITE SUR LE PROJET
HISTORIQUE
L’étude historique concerne la détermination de la situation géographique, démographique et climatique de la commune.
Situation géographique
Naturellement, le district d’Ambatolampy est limité à l’ouest par le massif d’Ankaratra. La forêt de Betsimisaraka délimite sa région orientale et une partie de la rivière de l’Onive représente la limitrophe. Le reste est représenté par les frontières artificielles, il en est de même pour le Nord.
Géographiquement, nous retenons quatre communes rurales qui circonscrivent la commune urbaine d’Ambatolampy :
– A l’ouest, la commune rurale de Tsiafajavona
– A l’est, la commune rurale de Morarano
– Au Nord, la commune rurale d’Andriambilany
– Au Sud, la commune rurale d’Andravola .
La commune urbaine d’Ambatolampy se trouve à 68 Km de la capitale et à 100 Km du district d’Antsirabe I. la route nationale RN7 reliant la capitale et le district d’Antsirabe I traverse dans ce sens le chef lieu du district d’Ambatolampy qui couvre une superficie totale de 1.638 km2 comprenant 19 communes.
Situation démographique
Sur le plan démographique, la commune urbaine a connue une croissance intéressante qui a entraînée le regroupement des peuples pour former de nombreux villages aux alentours d’Ambatolampy ville. La population est hétérogène formée par les différents tribus existants à Madagascar et à majorité paysanne. La population de la commune urbaine d’Ambatolampy connaît un taux d’accroissement naturel moyen de 34‰ et un taux de natalité qui est relativement inférieur par rapport à la moyenne nationale (39,2‰ < 43,3‰). Le nombre de la population résidente est de : 27.856 .
Situation climatique
La commune urbaine d’Ambatolampy fait partie du régime climatique tropical d’altitude, supérieure à 900 mètres. Elle est caractérisée par une température moyenne annuelle inférieure ou égale à 20°C. Ce domaine climatique englobe l’axe central de la haute terre et couvre une grande partie de la province d’Antananarivo. L’année comporte deux saisons bien individualisées : une saison pluvieuse et moyennement chaude, de Novembre à Mars et une autre fraîche et relativement sèche, durant la reste de l’année.
IDENTIFICATION DU PROJET
Situation de l’éducation à Madagascar
L’objectif adopté par l’état est l’éducation pour tous sans exception jusqu’en 2015. ce qui signifie que le passage est automatique pour le cours préparatoire de la première année (CP I) vers le cours préparatoire de la deuxième année (CP II) et aussi pour le cours moyen I vers le cours moyen II. Ce système est appliqué depuis l’année 2003.
De plus, selon la statistique, on a pu identifier plus de 19.531 établissements scolaires à Madagascar, dont 14.830 des établissements publics et 4.701 établissements privés. Le faritany d’Antananarivo est le mieux lotis avec 5.535 établissements, suivi de Fianarantsoa avec 4.868 établissements et en bas de l’échelle, on trouve le faritany d’Antsiranana avec seulement 1.527 établissements scolaires.
Par niveau, on a la répartition suivante : 13.721 sont des E.P.P, 957 sont des C.E.G, et 152 sont des lycées. Dans le secteur privé, les écoles confessionnels sont plus nombreuses contre les établissements non confessionnels avec un rapport du simple au double : 3.159 confessionnels et 1.542 non confessionnels .
Les taux de scolarisation
Le taux brut de scolarisation (TBS) au niveau primaire est le rapport du nombre total d’enfants inscrit dans une classe comprise entre la 11ème et la 7ème sur le nombre d’enfants âgés de 6 à 10 ans. Un taux de scolarisation supérieur à 100% traduit une entrée tardive dans le système éducatif et/ou un niveau élevé de redoublement. Le taux net de scolarisation (TNS) au niveau primaire est la proportion d’enfants de 6 à 10 ans effectivement inscrit dans le niveau primaire. Le taux net de scolarisation est toujours inférieur (ou égal) à 100%. Le complément à 100 du taux net de scolarisation traduit la proportion des enfants restant à scolariser. Les définitions précédentes se transposent aux niveaux scolaires avec les classes d’âges correspondantes : 11 à 14 ans pour le secondaire premier cycle, 15 à 17 ans pour le secondaire second cycle.
Globalement, les taux de scolarisation ont augmenté entre 2001 et 2002. Plus particulièrement en ce qui concerne le niveau primaire, le taux brut de scolarisation est passé de 112,3% à 122,8%. Seul Toliara présente un taux brut de scolarisation inférieur à 100%. En ce qui concerne les taux nets, les meilleurs scores sont constatés à Antananarivo et à Toamasina.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU PROJET
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PROJET
SECTION 1 : HISTORIQUE
SECTION 2 : IDENTIFICATION DU PROJET
SECTION 3 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : ANALYSE DU MARCHE
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 4 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE
SECTION 5 : LA POLITIQUE DE MARKETING A ADOPTER
CHAPITRE III : THEORIE SUR L’EVALUATION
SECTION 1 : LES OUTILS D’EVALUATION
SECTION 2 : LES CRITERES D’EVALUATION
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
SECTION 1 : GESTION DU RISQUE
SECTION 2 : FACTEURS DE REALISATION
SECTION 3 : IDENTIFICATION DES MATERIELS
CHAPITRE II : CAPACITE D’ACCUEIL ENVISAGEE
SECTION 1 : PLANNING DE REALISATION
SECTION 2 : CHIFFRES D’AFFAIRES PREVISIONNELS
SECTION 3 : ASPECT QUALITATIF
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : ORGANIGRAMME ENVISAGE
SECTION 2 : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
SECTION 3 : CALENDRIER DE REALISATION
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : COUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 2 : COMPTES DE GESTION
SECTION 3 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT
SECTION 4 : REMBOURSEMENT DES DETTES
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
SECTION 1 : COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
SECTION 2 : PLAN DE TRESORERIE
SECTION 3 : TABLEAU DE GRANDEURS CARACTERISTIQUES DE GESTION
SECTION 4 : BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III : L’EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION 2 : EVALUATION FINANCIERE
SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE
SECTION 4 : IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE