Projet de creation d’une agence de location de voitures pour le developpement du secteur tourisme

Les performances macro-économiques de notre pays se sont améliorées, mais elles restent encore insuffisantes, elles étaient caractérisées par un taux d’inflation de 11,4% en 2005. Le gouvernement malgache a cependant pour objectif de réduire ce taux à 5% en 2012. En plus, la structure démographique en 2005 montre que la population active s’élève à 64,4% de la population totale. La productivité est faible, un manque de qualification et un sousemploi considérable des ressources sont constatés. Le marché de travail est caractérisé par une inadéquation entre l’éducation et les besoins de l’emploi et le salaire minimum est environ d’Ar 70025,40.  En 2004, le taux de chômage à Madagascar était de 2,7%, Toliara avec un taux de 2,5% se trouve au 2eme rang après Antananarivo. Pour la même année, 72,1% de la population Malgache vivaient en dessous du seuil de la pauvreté qui est d’Ar 197 720. L’un des grands objectifs de la politique nationale dans le MAP est de dynamiser et d’accroitre l’investissement en entreprise et aussi de promouvoir et de développer intensivement le secteur tourisme pour que nous puissions atteindre une croissance économique à deux chiffres. Si Madagascar n’arrivera pas à atteindre son objectif, notre pays restera encore dans le sous – développement .

GÉNÉRALITÉS SUR LA VILLE DE TOLIARA 

Historique de la ville de Toliara 

Dès le début du XVIIe Siècle, par la région du SUD-OUEST, plus particulièrement la baie de Saint Augustin (Anatsono) entraient les pirates et les marchands européens. En tant que commerçants, Ils cherchaient d’autres endroits pour s’installer où ils pouvaient effectuer des échanges. Ils quittaient cet endroit et suivaient la partie nord de Saint Augustin. Arrivant à un autre endroit, un trafiquant qui allait débarquer, avait demandé, à un piroguier Vezo le nom de l’endroit où il allait débarquer. Et l’autre ne comprenant pas la question posée, le désignait des lèvres tout en disant « TOLY eroa » (mouiller là bas).Ainsi, ce nom est obtenu par l’afflux des marins de la route des épices et la tentative des Britanniques d’y établir une colonie mais sans succès jusqu’en 1646. Et par les modifications successives, ce nom devenait la célèbre toponymie nom appelée : TOLIARA.

Le village se composait d’une rangée de cases Vezo le long du virage. Une foret de cactus tamarinier séculaires longée de maigres champs de poids du cap, de mais et de tabac . Le 20 juin 1868 « quatre traitants bourdonnais sont à cette époque installés à Toliara et la ville compte plusieurs centaines d’habitations indigène ». Ce village devenait la capitale du Sud Ouest en 1895, la région la plus déshérité de Madagascar. Dès 1852, des traités étaient conclus entre les officiers français et les rois locaux. Par mesure de prudence, Monsieur Estèbe était désigné Présidant Français à Nosy-Ve (ilot en face d’anakao en 1885).En 1891, selon Monsieur Gaston Junot, le roi Rapay faisait piller tous les comptoirs de la baie de Saint Augustin. La maison lackermance de la réunion y perdant de grosses sommes et une partie de son personnel avait disparu. Monsieur Estèbe y faillit s’installer au lac Tsimanampetsotsa en 1892. Vu les violences menées contre les comptoirs des traitants étrangers et la vice-résidence de Nosy-Ve, la visite de gallieni à l’ilot en juin 1897 marqua pour l’histoire de Toliara un évènement puisqu’il fut décidé le transfert à Toliara les services administratifs de la vice-résidence et des entrepôts de marchandises.

La ville de Toliara est bâtie sur le littoral Sud Ouest de Madagascar à 945 Km de la capitale, sa belle rade naturelle lui rendant un site portuaire au temps des pirates. Les premiers occupants fussent les Vezo et l’installation fut remontée vers le début du XVIème siècle. Plus tard les vagues des migrants viennent s’installer tour à tour jusqu’à la formation de Toliara actuelle.

En 1903, Toliara était chef lieu de province, les premières constructions en durs apparaissent dès 1910 et se développaient très rapidement à partir des années 30. En 1922 l’agglomération de Toliara est devenue une commune composée d’un périmètre urbain, suburbain et rural. Les quartiers étaient regroupés autours du centre administratif. En 1946, l’agglomération redevient chef lieu de province et garde cette fonction jusqu’à nos jours. Les années 50 marquent l’expansion démographique galopante de la population et le début de l’extension anarchique de la ville. Malgré la conception du plan d’urbanisme datant de 1967, les constructions illicites ont envahie la ville de Toliara.

Situation géo-climatique 

A – Géographie
La ville de Toliara se trouve juste au nord du Tropique de Capricorne, dans la partie sud ouest de Madagascar. Elle est au cœur de trois grands axes de communication qui sont le port, l’axe RN7 et l’aéroport. La RN9, des routes d’intérêts provinciales et des pistes parfois en état défectueux la relient avec les régions voisines. Cette position de carrefour lui rend la fonction d’enrichissement et de prestige, ainsi l’économie de la région par de la commune urbaine de Toliara.

Position par rapport à la capitale : 945Km dans la direction Sud Ouest.
Superficie 282Km².
Limites géographiques :
❖ au Nord : Fleuve Fiherenana.
❖ au Sud : Fleuve Onilahy.
❖ à l’Ouest : Canal de Mozambique.
❖ à l’Est : Commune rural de Toliara.

La ville de Toliara est située dans le 43 degré 41 minute Est, 23 degré 21 minute Sud sur la cote Ouest de Madagascar. Cette cote au tropique du capricorne est constituée d’une alternance de falaises calcaires et de place de sable blanc. L’embouchure de deux fleuves : le Fiherenana au Nord, à moins de quatre kilomètres du centre de l’agglomération actuelle, et l’Onilahy, bien plus important, à une vingtaine de kilomètre au sud délimite une échancrure de la cote, une baie protégée par un récif, véritable port naturel. Ceci, on le verra plus tard, fut décisif dans le choix de l’installation de la ville. La plaine littorale laisse vite la place au bassin sédimentaire qui occupe l’intérieur du pays.

B – Climat
Le climat tropical sec est marqué par la faiblesse des précipitations (500 à 800mm/an pour la région, même un peu moins de 400mm pour les environs immédiats de la ville). Et surtout par leur irrégularité tant intra annuelle qu’inter annuelle. On y trouve la classique opposition entre la brève saison des pluies, de novembre-décembre à mars-avril et la longue saison sèche le reste de l’année. Les transitions inter saisonnière sont brutales. Les cyclones qui touchent en période la région de Morondava se font sentir sur certaine région jusqu’aux alentours de Toliara, accentuant ainsi le caractère irrégulier des précipitations sur le long terme.

C-Températures
Les températures ont une moyenne annuelle de l’ordre de 23 à 24°C avec de maxima de 27°C en saison humide (de décembre à février) et des minima de 19 à 20°C en saison sèche (Juillet-Aout). Les situations anticycloniques sont majoritaires, avec en conséquence de types de temps très peu variés, c’est surtout pendant l’hiver austral. Le plus important de ces centres d’actions anticycloniques reste celui de Mascareignes, au Sud-est de l’ile. La sècheresse qui secoue Toliara de toute la région ajuste avec la saison à forte température. L’insolation est plus importante qu’elle continue à aggraver l’aridité. Et ceci continue à accentuer le niveau de vie quotidienne de la majorité de la population. Les températures ont des valeurs extrêmes pendant les deux saisons : les maxima en saison pluie et les minima en saison sèche. Les températures sont excessives du fait de la faible humidité atmosphérique. La nébulosité est très faible. En effet, les températures diurnes sont très élevées et les températures nocturnes peuvent ne pas l’être. La ville de Toliara subit donc de très fortes températures, particulièrement pendant l’été austral où elles peuvent atteindre 40°C en fréquences réelles. Toutefois en hiver austral, la ville peut enregistrer 6°C de température peu avant le lever du soleil.

D- Les réseaux hydrographiques
Dans la ville de Toliara, les pluies sont enregistrées pendant l’été austral. Elles sont occasionnées par un phénomène dépressionnaire. La durée de cette saison pluvieuse dépasse rarement les quatre mois (Novembre à Février). La première victime de ce milieu précaire est la végétation .Cette végétation sur la cote est une brousse xérophile à épineux (Raketa ou le cactée du genre opiacée, Euphorbiacées …) laissant place par endroits à une flore plus variée et adaptée au sous-sol vers l’intérieur. Le bush, la forêt sèche et d’autres formations forestières constituent la végétation naturelle d’origine du sud-ouest. Les Katrafay (cedrelopis greve), le palissandre, le tamarinier,…sont les arbres les plus répandus.

E- La faible pluviométrie
La faible précipitation et son irrégularité sont les deux facteurs essentiels qui expliquent La sècheresse dans el Sud-ouest Malagasy en générale et dans la ville de Toliara en particulier. Les moyennes pluviométriques mensuelles sont relativement faibles. Par conséquent, elles engendrent une régie pluviométrique annuelle très pauvre. Dans la ville de Toliara, les pluies enregistrées tournent autour de 350 mm/an .Ce qui traduit bien cette faiblesse de précipitation. A Toliara, le climat est subaride. De nombreux facteur interviennent dans l’exploitation de cette situation. Par ailleurs nous pouvons citer la présence du tropique du capricorne aux environs de Toliara. Le tropique est le domaine des anticyclones Sud tropicaux. On assiste à un phénomène de subsidence atmosphérique ou les ascendances génératrices de pluies sont limitées. Ce premier facteur est l’une des causes naturelles dues aux problèmes de la médiocrité pluviométrique, d’autre sont propre à Toliara. Dans ce faible pluviométrie, s’ajoute un facteur d’ordre anthropique.

L’enlèvement de la couverture végétale du milieu, multiplie sans doute ce problème pluviométrique. La déforestation liée aux besoins de charbon de bois ou au système cultural des paysans, constitue un facteur capital. Le problème de l’inexistence des éléments orographiques qui peuvent engendrer des précipitations, joue ainsi un rôle important. Toliara se trouve sur une forme continentale ou la présence du relief fait défaut.

F- La pluie et le sol
Dans la ville de Toliara, les pluies sont enregistrées pendant l’été austral. Elles sont un phénomène dépressionnaire. Cette période est très courte. La durée de cette saison pluvieuse dépasse rarement les quatre mois (Novembre – Février). Toliara connait une période sèche de huit à neuf mois, parfois plus. La première victime de ce milieu précaire est la végétation. Il y a aussi la mauvaise répartition des pluies à un laps de temps contribue à la dégradation des conditions de vie et de la ville dans la mesure ou les eaux stagnent partout. Cette situation est aggravée par l’absence de pente dans la ville d’une part et d’autre part la défaillance des canaux d’évacuation. Les endroits les plus bas et marécageux sont les plus touchés. La ville est constituée de plusieurs régions marécageuses donnant un mauvais aspect du passage dans l’eau sur plusieurs endroits.

La ville de Toliara se trouve sur un ancien lit de Fiherenana. Il résulte que les dépôts alluvionnaires laissés par ce fleuve constituent une couche difficilement perméable dans le sol du fait que l’on a de l’argile et de limon un peut partout. De ce fait, on rencontre de la boue qui bloque la circulation dans plusieurs quartiers notamment ceux d’Andaboly, d’Anketa, et d’Amborogony. Cella provoque les dégradations du niveau de vie de la majorité des habitants de la ville.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE CONCEPTUELLE DU PROJET
CHAPITRE I- PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET
SECTION I : GÉNÉRALITÉS SUR LA VILLE DE TOLIARA
SECTION II : RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX SUR LE PROJET
SECTION III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE II : ÉTUDE TECHNIQUE DU PROJET
SECTION I : LES DIFFÉRENTES GAMMES DE PRODUITS
SECTION II : LA CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉE
CHAPITRE III : ÉTUDE DE MARCHÉ
SECTION I : MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE
SECTION II : ÉTUDE DE L’OFFRE
SECTION III : ÉTUDE DE LA DEMANDE
SECTION IV : ANALYSE DES CONCURRENTS
CHAPITRE IV : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING
SECTION I : MARKETING MIX
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITREI: ÉVALUATION DE L’INVESTISSEMENT
SECTION I : NATURE ET COÛT DES INVESTISSEMENTS
SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITATION
SECTION III : COMPTE DE GESTION POUR LES PRODUITS
CHAPITRE II : STRUCTURE DE FINANCEMENT
SECTION I : FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS
SECTION II : LE BILAN D’OUVERTURE
CHAPITRE III : LES ÉTATS FINANCIERS
SECTION I : LES RÉSULTATS PRÉVISIONNELS
SECTION II : PLANS DE TRÉSORERIE
SECTION III : LES BILANS PRÉVISIONNELS
CHAPITRE IV : L’ÉVALUATION DU PROJET
SECTION I : ANALYSE DE LA RENTABILITÉ DE L’ACTIVITÉ
SECTION II : ÉVALUATION FINANCIÈRE DU PROJET
SECTION III : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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