IDENTIFICATION DES MATERIELS
L’envergure des télécentres et l’éventail des services offerts diffèrent d’une localité à une autre. Il faut tenir compte des disparités et reposer l’analyse selon les éléments suivants :
o La proportion de la population desservie par le site
o Le niveau de vie et le niveau économique de la population
o Les infrastructures de communication
o L’énergie utilisée
o Les services publics (école, hôpitaux,…)
Le but est d’adapter l’offre à la demande afin d’assurer le fiabilité et la viabilité du projet. Ainsi, peuvent être qualifiés de télécentre :
• Catégorie A : les actuels Espatels
• Catégorie B : les cybercentres ou cybercafés
• Catégorie C : les centres multimédia
Un cahier de charge fixe le niveau d’équipement qui caractérise chaque catégorie, les conditions d’exploitation incluant les prestations minimales à fournir et la qualification du personnel employé. Les catégories B et C requièrent plus de compétence pour l’assistance et la formation. Leurs activités peuvent s’étendre des services de télé services de télétraitement jusqu’ aux prestations de visioconférence, de téléenseignement ou des relais de télémédecine. Il nécessite aussi un réseau à haut débit, des bâtiments intelligents demandant un investissement plus important. Notre projet vise à installer un télécentre de catégorie C dans la commune rurale d’Ambovombe Androy. Cette partie de l’île fait partie des localités inclue dans le plan Triennal. « le plan triennal est l’application de l’arrêté N° 7832/2001 définissant le programme triennal de l’extension des dessertes téléphoniques aux zones non desservies, suite à l’appel à candidatures pour la desserte de onze (11) localités enclavées lancé par l’office Malagasy d’Etudes et de Régulation des télécommunications (OMERT) du 24 Juillet 2001avec la société GULFSAT Téléphonie, filiale la GULFSAT Madagascar , qui a obtenu une licence d’exploitation d’un réseau téléphonique VSAT le 30 Novembre 2001 suivant la décision n° 01/01 OMERT/DG/1 » Cette licence concerne les services ci-après :
Le service de téléphonie nationale et internationale
Le service de télégraphie
Le service de publiphonie
Le service de revente de capacité interurbaine, y compris la fourniture de lignes et circuits loués ou spéciaux.
La location, installation et entretien de matériels et équipements de communication.
Fourniture de réseaux à usage privé à des tiers.
Le plan triennal consiste en fait à l’octroi d’une licence à un second opérateur de communication fixe, toue en limitant les zones desservies. Ainsi donc après ratification d’un accord de franchises d’exploitation de télécentre dans la localité desservie, auprès du nouvel opérateur.
LE COUT DES INVESTISSEMENTS
L’investissement est l’engagement des ressources durables et non durables de l’entreprise. Pour fonctionner, une entreprise doit mobiliser des capitaux, du temps et des hommes autours d’un objet. La décision d’investir ne doit pas être, prise à la légère pour que l’investissement engagé puisse répondre à un besoin et récolter une amélioration et ainsi trouver sa justification. Il y a l’investissement industriel qui se repartit en investissement de remplacement, de productivité ou défensif, de capacité d’exposition et d’innovation. L’investissement intellectuel qui représente le coût des dépenses de recherches et la valeur de l’effort intellectuel. IL y a aussi l’investissement financier qui inclut toutes les dépenses correspondant à la réalisation et au démarrage d’un projet. Ce chapitre parlera de l’investissement financier relatif à la réalisation du projet d’installation d’un télécentre. La situation des investissements des ce projet est divisée en deux parties :
• Les investissements déjà acquis ou disponibles
• Les investissements non disponibles qui seront à pourvoir par des acteurs extérieurs.
Pour ce faire, l’entreprise fera appel à des actionnaires ou des institutions financières par le biais d’emprunts bancaires.
LE FONDS DE ROULEMENT INITIAL
Au moment de la constitution d’une entreprise, la détermination du fonds de roulement est incontournable. C’est la partie de l’entreprise qui reste en état de liquidité après l’achat de tous les biens d’équipement. Ce sont des capitaux circulants qui seront transformés selon les cycles de production. Il est à distinguer du fonds de roulement total qui est l’ensemble des valeurs d’exploitation, des valeurs réalisables à court terme et des valeurs disponibles à l’actif du bilan. Le Fonds de Roulement Initial de l’entreprise pour le premier mois d’activité s’élève donc à 1.314.935 Ar. Somme qui est à financer. Ce montant mensuel de 1.314.935 Ar assure la viabilité du projet. Pour cela, l’entreprise consacrera un fond de roulement initial pour toute la 1ere Année d’activité.
CONCLUSION GENERALE
Les télécentres ont été l’objet de beaucoup d’attention ces derniers temps, surtout au niveau international. Ils permettent au plus grand nombre d’individu d’avoir accès aux services des TIC. Ils sont encore plus appréciables dans les pays les moins avancés où les appareils de communication tels que le téléphone, ou les ordinateurs ne sont pas à la portée de tout un chacun. La réalisation nécessite la mise en œuvre d’un partenariat entre le secteur privé et le secteur Public. Cela ne peut être que bénéfique pour les états qui décident de l’adopter. Les premières expériences de télécentre, appelés MCT, n’ont pas toujours donné les résultats escomptés. En plus, à peine à deux ou trois ans d’activités, on a remarqué qu’il n’était pas viable. En effet, conçus et financés grâce aux dons et aux subventions de générer acteurs internationaux, ils ont été asphyxiés lorsque ces ressources n’ont plus été renouvelées. Les expériences qui se sont révélées concluants, sont ceux où l’initiative des opérateurs privés locaux qui en ont été le moteur. Les résultats ont été positifs, car lorsque l’opérateur est propriétaire, il veille plus au fonctionnement de l’entreprise. C’est dans cette optique que l’initiateur a conçu le présent projet. Sa réalisation contribuera en amont, sinon à l’éradication, du moins à la diminution au chômage dans la zone d’implantation. En aval, elle tient une part considérable sur le développement de la région, notamment dans le domaine de l’éducation et de la communication. Par ailleurs, nous incitons l’Etat à la prise des mesures d’accompagnement incitatives, notamment par une détaxation, même temporaire dans le domaine des matériels des TIC. Cela constituera une bouffée d’oxygène dans ce domaine qui est encore à l’Etat de tâtonnement dans notre pays. Si à court terme, cela semble être un manque à gagner pour le budget de l’Etat, le bénéfice à moyen et long terme le compense largement. Enfin, les TIC ne sont que des outils, dont l’importance se mesure au potentiel de leur contribution à résoudre des questions prioritaires de développement qui se posent à la population. Aussi, le développement des contenus leur mise à la disposition reste une condition pour le succès de toute stratégie des TIC et développement. En ce sens, nous pensons privilégier la communication afin d’avoir une réalité sur les besoin de la population cible et de pouvoir les satisfaire à n’importe quel moment. Nous recettes sont estimée avec les hypothèses les plus pessimistes. Il n’a pas été tenu compte des effets imitativités du projet. Ainsi sa réalisation sera effectuée dès l’obtention d’un éventuel financement auprès de bailleurs de fonds et nous sommes confiants quant à sa viabilité et sa rentabilité au vu d’un développement durable de la région.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
2.1- Objectifs du projet
2.1.1- Objectif global
2.1.2- Objectifs specifiques
2.1.3- Intérêt du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
1.1- Le lieu d’implantation
1.2- La présentation du circuit de distribution
1.3- Evolution du marché
1.4- PART de Marche Visé
1.5- La concurrence
1.5.1- Concurrents dans la commune d’Ambovombe
1.5.2- Force et faiblesses des concurrents
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
2.1- Les spécifiantes des services offerts
2.2- La concurrence
SECTION III : ANALYSE DE LA DEMANDE
3.1- Les caractères de la demande
3.4- Analyse comportementale de l’achat sur le marche
SECTION 4 : LE MODE COMMERCILAISATION
4.1- La politique du produit
4.2- La politique du prix
4.3- La politique de distribution
4.4- La politique de communication ou de promotion
4.4.1- La publicité
4.4.2- Les panneaux publicitaires
4.4.3- Les prospectus
SECTION5 LA FIXATION DU PRIX
5.1- La détermination du prix
5.2- Le prix actuel pratiqué
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS D’EVALUATION
SECTION 1 : LA VALEUR ACTUALISEE NETTE
1.1- Définition
1.2- La formulation
1.3- Interprétation de la formule
SECTION 2 LE TAUX DE RENTABILITE INTERNE
2.1- Définition
2.2 La formulation
2.3- Interprétation de la formule
SECTION 3 LA DUREE DE RECUPERATION DES CAPITAUX INVESTIS
3.1- Définition
3.2- Formulation
3.3- Interprétation de la formule
Section 4 :L’indice de profitabilité
4.1- Définition
4.2- La formulation
4.3- L’interprétation de la formule
DEUXIEME PARTIE LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUES DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matériels
SECTION 2 : TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE
2.1- Les fournisseurs
2.2- Les Types de produits
2.2.1 Les services fournis par Internet
2.2.2- le service de téléphonie
2.2.3- Le service de micro édition
SECTION 3 : LE PLANNING DE PRODUCTION
Section 4 : LES AUTRES CHARGES LIEES A LA PRODUCTION
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evaluation de la production et du chiffre d’affaires
1.1- La production envisagée
1.2- Evaluation du chiffre d’affaire
Section 2 : Les achats prévisionnels
2.1- Le service téléphonie
2.2- Le service Fax
2.3- le service PHOTOCOPIE
2.4- Le traitement de texte et impression
2.5- Le service scanner
2.6- Le service vente
2.7- le volet FORMATION
2.8- Le GRAVAGE
CHAPITRE III : ETUDES ORGANISATIONNELLES
Section 1 : Organigramme
Section 2 : Description des principales fonctions
2.1- Les fonctions administratives
2.1.1- Le gérant
2.1.2- Le secrétaire comptable
2.2- Les fonctions d’exploitation
2.2.1- Les agents opérateurs
2.2.2- Les techniciens
2.3- Les fonctions de sécurité
2.3.1- Le chauffeur coursier
2.3.2- Les agents de sécurités
2.4- Récapitulation des qualifications requises pour le personnel
Section 3 : Le recrutement du personnel
3.1- Evolution de l’effectif
3.2- Les charges fixes du personnel
3.3- Programme de réalisation social
3.4- Détail de calcul des charges sociales et patronales
3.4.1- Répartition de l’IGR (Impôt Général sur le Revenu)
Section 4 : L’organisation du travail
TROISIEME PARTIE ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Le coût des investissements
Section 2 : Le fonds de roulement initial
Section 3 : La méthode de Financement
3.2- Plan de remboursement
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
1.1- Les achats et ventes prévisionnels
1.2- Le tableau des Grandeurs Caractéristiques de Gestion
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 4 : Evaluation des amortissements
Section 2 : Plan trésorerie
Section 4 : Le bilan prévisionnel
4.1- Le bilan d’ouverture
4.2- Le bilan de clôture
4.3- Les bilans de clôture durant 05 d’exploitation
CHAPITRE II : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
Section 2 : EVALUATION SOCIALE
Section 3 : EVALUATION FINANCIERE
3.1. La Valeur Actualisée Nette
3.2- Le taux de rentabilité interne (TRI)
3.3- Le délai de récupération des capitaux investie (DRCI)
3.4- L’indice de profitabilité (IP)
3.5- Calcul de Seuil de Rentabilité
5.1- Ratio de l’investissement apparent
5.2- Ratio de l’investissement humain
5.3- Ratio de performance économique
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
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