Projet de création d’un parc d’attraction
Environnement du projet (Analyse PESTEL)
Dans un projet il est primordial d’analyser l’environnement politique, économique, socioculturel, technologique, écologique. Pour le cas de notre projet, l’environnement PESTEL se présente comme suit :
Politico-Légale : Madagascar avait connu une période de stabilité économique jusqu’en 2001, où on avait assisté à une révolte politique après l’élection présidentielle de 2002 entre le président sortant et le candidat d’opposition. Après des mois de lutte et de confrontation, le départ en exil du président sortant donne le pouvoir au candidat d’opposition. A cet effet, si l’ancien président avait orienté sa politique sur le développement social, culturel et économique, le nouveau président axe sa politique sur une ouverture commerciale et politique vers de nombreux pays du monde, notamment l’Allemagne, mais également les USA, le Japon, le Maroc, la Chine, l’Afrique du sud. En outre, la réélection du chef de l’Etat en 2006, les politiques qu’il met en œuvre, la crise internationale de 2008, l’inflation exorbitante met le pays dans un péril et entraîne la révolte des malgaches à travers le pays entier contre le chef de l’Etat ;
Economique : l’inflation de la crise de 2002 du pays malgache a fait chuter le pouvoir d’achat des malgaches de moitié depuis 2003. Les politiques mises en place par le nouveau président au pouvoir n’arrivaient pas à mettre le pays à l’abri des soubresauts de son économie. Malgré la forte croissance du pays sortit d’un appauvrissement de vingt cinq ans en 1990, la crise de 2002 a provoquée une importante récession. Les efforts de reforme, de développement social et de stabilisation macroéconomique ont permis au pays malgache, de franchir le point d’achèvement de l’initiative des pays pauvres très endettés en octobre 2004, et lui à permis de bénéficier d’une annulation substantielles de ses dettes extérieures (3,4 milliard de dollars sur 4,5 au total) ;
Socio-culturel : les us et coutumes gardent encore une grande place dans la vie quotidienne des malgaches. Les tabous priment encore dans l’esprit des malgaches et il serait mieux de les respecter. La culture malgache est un ensemble d’une culture asiatique et africaine ;
Technologique : ce n’est pas un nouveau domaine pour les malgaches. Les nouvelles technologies sur son marché sont quasi représentées à Madagascar, ce qui le place à un niveau parallèle sur ce domaine dans l’échelle mondiale. Notre vision est de transformer central parc en parc d’attraction national, cela veut dire que nous mettons les jeux nécessaires et environnement acceptable à tout le monde;
Ecologique : Madagascar lutte depuis des années contre la déforestation, les feux de brousses. Madagascar dénommée l’île verte auparavant est appelé à ce jour une île rouge, à cause de la dégradation de sa forêt verte qui en faisait sa réputation. A ce jour, diverses organisations telle que le CARE, l’ANGAP sont présentes dans la grande île pour protéger ses ressources naturelles et écologiques qui font encore le fait d’une particularité au niveau mondial.
Création d’emploi
Le projet constitue un avantage pour les jeunes à la recherche d’emploi. Nous parlons souvent de jeune, car actuellement, leur compétence en matière d’entreprendre est les informations qu’ils ont acquises doivent être mise en valeur. Nombreux sont en chômage de nos jours, dû au manque d’emploi. Peu d’entités procèdent au recrutement, au contraire, elles sont forcées de licencier quelques uns du personnel. La mise en place du projet permettra aux jeunes diplômés de saisir leur chance.
L’intervention des différents projets et organismes nationaux et internationaux contribue au développement du monde rural mais ne suffit pas sans l’engagement des populations et des autorités compétentes. A Ambanja, les conditions de vie de la population se trouvent aggravées par le blocage du faible niveau de l’offre d’emploi en liaison avec la faiblesse des investissements, alors tous les ans, des milliers des jeunes gens sont à la recherche d’emploi. Face à ce problème, nous avons pris la décision d’élaborer ce projet afin de leur donner du travail et nous avons tout lieu de croire que l’installation de ce projet permettra à coup sûr de sauver quelques chômeurs et d’employer temporairement des mains d’œuvre salarié de la région de DIANA.
Hypothèse pessimiste
Même si les prévisions ont montré que le projet est rentable et qu’il effectue de bonne activité depuis la première année jusqu’à la cinquième, certaines hypothèses pessimistes sont quand même à considérer.
Raisons climatiques Le passage fréquent des cyclones dans la région est un grand handicap pour la population dont la principale source de revenu est les produits agricoles. En effet, ces cinq dernières années, les ravages n’ont pas été minimes pour les produits agricoles, ce qui a charrié la baisse du pouvoir d’achat de la population. Par conséquent, si auparavant, les activités principales des habitants étaient l’exploitation de la vanille (diverses activités de la plantation à l’exportation), actuellement, on assiste à d’autres orientations (l’artisanat, exploitation du bois de rose, …). Dans ce sens, tangiblement on voit à ce jour, après les différents cataclysmes, une instabilité du pouvoir d’achat des habitants.
Possibilités de mévente « Le parc d’attraction » est un produit nouveau pour les habitants de la ville d’Ambanja. Par ailleurs, vue la situation économique de la population à ce jour, (l’inflation économique des malgaches en générale,…) ont entraîné une grande baisse du pouvoir d’achat des habitants de la ville. A travers ces événements, on assiste à un changement de comportement des habitants de la ville. Ils sont de moins en moins attirés par des événements payants, et ça pourrait entraîner une mévente pour notre produit. Par ailleurs, malgré les opinions pessimistes, nous devons tous savoir que la vie professionnelle et le loisir sont comme l’eau et le riz ; c’est-à-dire complémentaires. On peut en conclure que le projet est rentable et réalisable.
Les capitaux investis pourront à cet effet être récupéré au bout de quatre ans, cinq mois et cinq jours. La création de l’espace loisir contribue à l’amélioration sociale de la ville d’Ambanja. Par ailleurs, les cataclysmes naturelles et la situation économique de la population de cette ville actuelle donnent à penser pessimiste projet. Bref, à partir de cette partie, on peut conclure que les stratégies marketings mises en place ont fait leur effet car l’espace réalise de bonnes activités dès la première année jusqu’à la cinquième année. Le projet est rentable et réalisable, mais une hypothèse pessimiste se pose quand même.
CONCLUSION Projet de création d’un parc d’attraction
En guise de conclusion, nous pouvons dire que l’initiative à réaliser pour ce projet contribue au développement de la région tout en créant des activités qui peuvent amener des emplois et à l’augmentation des revenus des gens dans un pays ou le maitre mot est la lutte contre la pauvreté. De même, la solution aux chômages et aux difficultés à trouver un emploi consiste à ériger sa propre Entreprise. Monter un projet n’est pas facile d’autant plus que de le réaliser car il faut que des éléments indispensables soient mises en place, en particulier son financement. Contracter des emprunts bancaires n’est pas bon à conseiller puisque ceci peut engendrer des risques pour l’Entreprise. Par ailleurs, la meilleure solution pour financer le projet est de fonctionner en autofinancement grâce aux apports divers amenés au projet.
C’est la condition de réussite de l’Entreprise. Evidemment, tout investissement doit être précédé d’une descente sur terrain pour apprécier les fonds à apporter et les chances de succès par une étude préalable du marché. Il faut également effectuer des enquêtes auprès des riverains. C’était la méthodologie que nous avons adoptée. De plus, le recours aux différents organismes (bibliothèque, INSTAT,…), nous a permis d’avoir les informations nécessaires concernant la situation de l’offre et de la demande. Dans la première partie de ce travail, nous avons émis une identification du projet en présentant quelques aspects concernant le lieu d’implantation à savoir ses caractéristiques et les études de la population de la région d’Ambanja.
Ce projet a un objectif global qui est de devenir leader dans le marché qui pratique ce genre d’activité. Pour déterminer ses clients, l’Entreprise doit se consacrer sur l’étude de marché qui lui permettra de détecter à l’avance ses clients et mettre en évidence l’analyse de la demande et de l’offre. Les clients cibles sont surtout les enfants qui s’intéressent aux manèges mais aussi les jeunes et les adultes qui se passionnent sur les snacks et les autres produits et qui satisfait les besoin des enfants. Afin d’attirer ses clients, l’Entreprise adoptera comme stratégie marketing la stratégie PUSH ET PULL qui attire les clients vers le produit ou l’Entreprise. Nous avons aussi déterminé tout ce ²qui concerne l’organisation de l’Entreprise (organigramme, effectif du personnel et leurs rémunérations).
Dans la deuxième partie et la troisième partie, nous avons vu les études techniques du projet à savoir les bâtiments et les infrastructures, puis les tableaux des équipements et des machines pour l’accomplissement du projet. Ensuite, la détermination du CA prévisionnel mensuel et annuel de l’Entreprise. Après ces études techniques nous avons élaboré les études financières du projet. Pour cela il faut déterminer le tableau de plan de financement (amortissement des immobilisations,…) Il fallait aussi montrer les états financièrs du projet c’est-à dire le compte de résultat prévisionnel sur cinq ans, le bilan prévisionnel et le tableau de flux de trésorerie également sur cinq ans d’exercices. Enfin, dans le troisième chapitre, nous avons pu voir l’évaluation du projet qui est un moyen pour savoir si le projet est rentable ou viable (Projet de création d’un parc d’attraction).
Le projet dégage une VAN nettement positif de 4269520 Ar. L’IP de l’ordre de 1.05 qui est supérieur au taux et qui rend le projet fiable. Le TRI est de 22.56% ce qui signifie que l’unité a une marge de sécurité de 2.56 qui nous permet d’emprunter d’avantage. Le DRCI sera donc dans 4ans 8mois et 26 jours à compter du début de l’activité de la firme : ce qui nous permettra de dire que le projet est fiable. Toutes les études menées pendant la réalisation de travail procure un résultat plutôt satisfaisant, car du point de vue financier, les critères d’évaluations sont indispensables pour valider un projet.
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Table des matières
INTRODUCTION
1ère PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Environnement économique du projet
1.1 : Environnement géographique
1.2. Environnement technologique
1.3. Environnement du projet (Analyse PESTEL)
Section 2. Caractéristiques du projet
2.1. Définition du projet
2.2. Problématique liées au projet
2.3. Localisation-cadre géographique
2.4. Objectif du projet
Section 3. Identification de l’Entreprise
3.1 Présentation de l’entreprise
3.1.1 Fiche signalétique du projet
3.1.2. Cadre juridique de l’Entreprise
3.2. Présentation du projet
3.2.1 Le produit
3.2.2 Garantie de production de qualité
Chapitre II. ETUDE DE MARCHE ET STRATEGIE MARKETING
Section 1. Le marché
1.1. La description du marché
1.1.1Analyse du secteur d’activité
1.1.2 La situation actuelle du marché
1.2. L’analyse de la demande
1.2.1. Identification de la clientèle
1.2.2. La demande potentielle
1.2.3. Exigence de la qualité
1.2.4. Les motivations (Techniques SONCAS) et Frein d’achat
1.2.4.1 : Les Motivations
1.2.4.2 : Freins
1.3. L’analyse de l’offre
1.3.1 : Marché local
1.3.2 : Estimation de l’offre
1.4 : L’analyse de la concurrence
1.4.1 : La concurrence indirecte
1.4.2 : La concurrence directe
1.4.3 : Les forces et faiblesses des concurrents (études SWOT)
1.4.4. Positionnement de notre Entreprise
1.5. Etude de marché
1.5.1. Clientèle cible
1.5.2. Résultat d’enquête
1.5.3. Détermination de la part de marché
1.5.3.1 : Part de marché de la concurrence
1.5.3.2 : Part de marché du projet
1.5.4.3 : Détermination de marché libre
Section 2. Les stratégies marketing
2.1 : Stratégies à adoptér
2.1.1 : La stratégie « PUSH » et « PULL »
2.1.2 : La stratégie de penétration
2.1.3 : Stratégie de Niche
2.2 : Stratégie Marketing
2eme PARTIE ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
Chapitre I : LA CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1. Présentation du produit
Section 2 : Processus de production
Section 3. Les moyens de production
3.1. Moyens matériels
3.2. Infrastructures nécessaires
3.3 : Moyens humains
3.4 : Moyens financier
Section 4. Capacité prévisionnelle de production
4.1 : En phase du lancement et de croissance
4.2 : En phase de maturité
Section 5 : Chiffres d’Affaires prévisionnelles
5.1 : Chiffres d’Affaires mensuels en première
5.2 : Chiffres d’Affaires annuel sur 5 ans
Chapitre II. ETUDES ORGANISATIONNELLES
Section 1. Organigramme envisagé
1.1. Organisation adopté
1.2. Effectif du personnel
1.3. Attribution et description des postes
Section 2. Gestion du personnel
2.1 Rémunération du personnel (salaire+charges patronales)
2.1.1. Rémunération mensuelles
2.1.2 Rémunération annuelles
2.2 Motivation
2.2.1 Les relations humaines
2.2.2 Le management participatif
Section 3. Programme sociaux et organisation quotidienne
3.1 Programme sociaux
3.2 Organisation quotidienne
Section 4 Chronogramme des activités
4.1 Démarche administrative
444.2 Démarrage du projet
3ème PARTIE ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
Section 1 : Evaluation des investissements
1.1. Les immobilisations
1.1.1. Coûts des immobilisations
1.1.1.1. : Immobilisations incorporelles
1.1.1.2 : Immobilisations corporelles
1.1.2 Système d’amortissement
1.2. Besoin en Fond de Roulement Initial (F.R.I)
1.2.1. Budget de trésorerie en première année
1.2.2. Determination de fond de roulement initial
1.3 Plan de financement
1.4 Remboursement des dettes
1.4.1 Principes adoptés
1.4.2 Tableau de remboursement
Section 2 : Comptes de gestion
2.1 : Comptes des charges
2.1.1 : Achats consommés
2.1.2 : Services externes et autres consommations
2.1.3 : Impôts et taxes
2.1.4 : Charges du personnel
2.1.5 : Charges financières
2.1.6 : Les amortissements
2.1.7 : Impôts sur le bénéfice des sociétés
2.1.8 : Récapitulation des charges
2.2 : Comptes des produits
2.2.1 : Les Chiffres d’Affaires prévisionnels
Section 3 : Les états financiers prévisionnels
3.1 : Bilan d’ouverture et bilan prévisionnels sur cinq ans
3.2 Bilans prévisionnels sur cinq ans
Chapitre II : EVALUATIONS FINANCIERES DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière du projet
1.1. Evaluation de la Valeur Actuelle Nette
1.1.1. : Définition
1.1.2 : Calcul du taux de rentabilité interne (TRI)
1.1.2.1 : La recherche du TRI
1.1.2.2 : Application du TRI sur notre projet
1.1.3 : Détermination du degré de profitabilité
1.1.3.1 : Définition de l’indice de profitabilité (IP)
1.1.3.2 : Calcul de l’IP
1.1.4 : Mesure du délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
1.1.4.1 : La recherche du DRCI
1.1.4.2 : Application sur notre projet
1.2 Evaluation financière suivant les critères d’évaluations
Section 2 : Evaluation économique et sociale
2.1 : Evaluation économique
2.1.1 : Notion de valeur ajoutée
2.1.2 : Impact sur le Produit Intérieur Brut (PIB)
2.1.3 Notion de seuil de rentabilité
2.2 : Evaluation sociale
2.2.1. Création d’emploi
2.2.2. Augmentation du pouvoir d’achat de la population locale
Section 3 : Cadre logique
Section 4 : Hypothèse pessimiste
4.1 : Raisons climatiques
3.2 : Possibilités de mévente
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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