Madagascar est confronté à une dramatique régression économique du fait que sa situation économique n’a cessé de se dégrader durant les dernières décennies et qu’il présente tous les symptômes de la pauvreté proprement dite. Ce phénomène de paupérisation qui ne cesse d’envahir Madagascar constitue un véritable obstacle au développement du pays. Il est classé dans le groupe des pays les moins avancés. Actuellement, Madagascar abrite environ 17 millions d’habitants dont 85% de cette population vit dans une pauvreté quasi-totale et se trouve ainsi en milieu rural. Il convient aussi de dire que 73% des ménages sont des paysans ayant des conditions de vie lamentables et sont réellement nécessiteux.
IDENTIFICATION DU PROJET
PRESENTATION DU PROJET
HISTORIQUE DU PROJET
Cette étape historique du projet relatera l’historique du District d’AMBANJA, présentera la promotrice de ce projet et le bref historique du micro crédit. Tout cela fait connaître les particularités du projet tout en appréciant l’utilité du micro crédit dans ce District.
Historique du District d’AMBANJA
AMBANJA est l’un des cinq (5) Districts de la Région DIANA (ANTSIRANANA I, ANTSIRANANA II, AMBILOBE, AMBANJA, NOSY-BE) et des trois (3) Districts occupant presque la totalité des superficies de la Région dont d’ANTSIRANANA II (33,5%), d’AMBILOBE (38,9%), D’AMBANJA (25,9%). Il faut rappeler que le nouveau découpage territorial fait qu’actuellement la Région se compose de soixante et une (61) communes dont quatre (4) communes urbaines et 57 communes rurales.
Spécificités de la promotrice du projet
Etant originaire d’AMBANJA, nous nous permettons de concevoir un tel projet du fait de la possession des connaissances théoriques acquises au Département de GESTION de l’Université d’ANTANANARIVO. En effet, depuis le début de nos études en première année dans ce Département, une de nos ambitions et notre souhait étaient d’installer une entité financière permettant de créer des richesses et d’offrir aux jeunes de nouveaux emplois. En d’autre terme, il s’agit par la suite d’améliorer les conditions de vie des ménages par l’augmentation de leurs revenus pour qu’ils puissent investir à long terme tout en faisant des épargnes. De ce fait, nous pourrions offrir d’une part une vingtaine d’emplois directs pour différents domaines et d’autre part démontrer au Gouvernement et ainsi qu’aux bailleurs de fonds que la Région de DIANA est l’une des régions qui ont besoin de financement rural .
Ce financement pourrait contribuer au développement économique de la Grande Ile et plus particulièrement la ville d’AMBANJA. En fait, toutes les connaissances que nous avons acquises dans ledit Département nous ont conduit à bien transposer les théories aux réalités dans la ville d’AMBANJA.
Bref historique du micro crédit
Le micro crédit peut se définir comme un prêt de valeur modeste accordé à une ou plusieurs personnes exclues du système bancaire afin de leur donner la possibilité d’entreprendre. En effet, lors de la célébration de l’année internationale de micro crédit, en 2005, Kofi ANNAN affirmait : “ le micro financement peut permettre aux populations pauvres d’échapper au cercle vicieux de la pauvreté et le micro crédit n’est pas une forme de charité mais plutôt un moyen de permettre aux ménages à faible revenu de disposer des mêmes services que les autres familles.
L’année 2006 a été la période LE PRIX NOBEL DE L’ECONOMIE a été attribué à un économiste bangladais, appelé Muhammad YUNUS, qui faisait la Grameen Bank à Bangladesh. Certes, il lança l’idée, presque par hasard en 1976, lorsqu’il prêta de petites sommes de son propre argent, 27 dollars au début, à des femmes extrêmement pauvres, qui l’utilisèrent pour élever des vaches ou pour acheter du matériel de production artisanale. Au fur et à mesure qu’elles vendaient les produits, elles remboursaient les prêts. La Grameen Bank a prêté actuellement quelques deux (2) milliards de dollars à 2,3 millions de personnes dont plus de 90% sont femmes. En fait, le micro crédit est ainsi comme un moyen permettant d’investir. Cet investissement permettra aux populations défavorisées de briser la chaîne de pauvreté qui mine leur vie. Il s’agit d’injecter la somme empruntée à une activité génératrice de revenus et ceci d’une manière durable. Le but est de transformer le cercle vicieux : “ faible revenu, faible épargne et faible investissement ” en un cercle vertueux : “ faible revenu, injection de crédit, investissement, plus de revenus, plus d’épargne, plus d’investissement, plus de revenus ”.
Pour le cas de Madagascar, c’est le MAP Engagement 4 Défi 2 : Améliorer l’accès au financement rural, c’est l’engagement qui semble promouvoir la micro finance. Selon les données officielles, actuellement le taux de pénétration du micro crédit est de 7,6%. Un taux qui serait voisin du taux de bancarisation. Mais la micro finance touche une partie plus défavorisée de la population. Les principaux utilisateurs sont des commerçants, des artisans, etc. Tout a commencé au début des années 1990. Mais depuis 2004, une stratégie nationale du micro crédit a été établie pour accroître l’accès aux services financiers par les ménages pauvres et les petits entrepreneurs. Au 31 décembre 2006, 47 milliards d’Ariary de crédit et plus de 30 milliards d’Ariary d’épargne ont été enregistrés. D’après l’enquête que nous avons effectuée 70% des malgaches ne sont pas encore habitués à faire des emprunts.
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Table des matières
INTRODUCTION
Première Partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I. PRESENTATION DU PROJET
Section 1. HISTORIQUE DU PROJET
Section 2. PRESENTATION DU SITE DE PROJET
Section 3. CARACTERISTIQUES DU PROJET
Chapitre II. ETUDE DE MARCHE ET ASPECTS MARKETING
Section 1. DESCRIPTION DU MARCHE VISÉ
Section 2. ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 3. ANALYSE DE L’OFFRE
Section 4. ANALYSE DE LA CONCURRENCE
Section 5. STRATEGIES ET POLITIQUES MARKETING DU PROJET
Deuxième Partie : ETUDE DE LA FAISABILITÉ TECHNIQUE DU PROJET
Chapitre I. ETUDE TECHNIQUE DU PROJET
Section 1. IDENTIFICATION DES RESSOURCES NECESSAIRES
Section 2. REGLEMENTATIONS EN VIGUEUR
Section 3. Techniques d’exploitation
Chapitre II. ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
Section 1. STRUCTURE DU CENTRE
Section 2. ORGANISATION DE TRAVAIL
Section 3. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
Troisième Partie : ETUDE DE LA FAISABILITE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I. COUT DES INVESTISSEMENTS
Section 1. COUT D’INVESTISSEMENT
Section 2. PLAN DE FINANCEMENT
Section 3. REMBOURSEMENT DES DETTES
Chapitre II. ETUDE DE RENTABILITE
Section 1. COMPTES DE GESTION
Section 2. COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
Section 3. COMPTES DE BILAN PREVISIONNEL
Section 4. TABLEAUX DE FLUX DE TRESORERIE
Chapitre III. EVALUATION DU PROJET
Section 1. EVALUATION SOCIOECONOMIQUE DU PROJET
Section 2. EVALUATION SELON LES OUTILS DU PROJET
Section 3. CADRE LOGIQUE DU PROJET
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE