Projet de creation d’un lycee prive

Depuis les années 80, une nouvelle politique était instaurée à Madagascar tant sur le plan économique que social. C’est la politique de la décentralisation effective dictée par le DCPE ou Document Cadre de Politique Economique. lequel est un élément de base de la DSRP qui est une politique imposée par le FMI et la Banque Mondiale pour le redressement de la politique économique à Madagascar. Avec cette décentralisation, il y a aussi la privatisation exigée, selon les accords avec les grands bailleurs de Fonds Internationaux. Cette décentralisation touche le système éducatif. A l’époque, les infrastructures de base et les infrastructures administratives se regroupaient en ville.

LA PRESENTATION DU PROJET

L’ Historique sur l’évolution de l’enseignement

Avant la période les Royautés à Madagascar, avant le XVIII ème siècle, nos ancêtres n’avaient connu que le SORABE. Mais le vrai système éducatif fut introduit dans notre Ile durant la période où régnait RADAMA I. Lui-même a déjà connu et savait lire le SORABE. Ce système éducatif a été apporté par des missionnaires anglais et après les missionnaires norvégiens par le biais de la révolution et la naissance de l’Eglise Christianisme à Madagascar.

Ces missionnaires anglais étaient autorisés à enseigner la loi et l’ensemble de la famille royale dans le Rova du Manjakamiadana et selon le désir et le gré du Roi. Avec la révolution du christianisme, l’arrivée des missionnaires norvégiens dans ce même cycle emmenait plus de civilisation dans l’ensemble de l’enseignement. C’est à cette époque que la première version biblique en langue malgache était apparue. Depuis cette période, l’enseignement faisait une tâche d’huile dans l’ensemble de la région de l’Imerina et ensuite dans les autres lieux des provinces de Madagascar. Beaucoup de malgaches savaient lire et écrire. Mais l’histoire de l’éducation malgache avait eu sa tournante décisive pendant la période coloniale. Les pays métropolitains avaient apporté avec eux leurs civilisations y compris les systèmes éducatifs. Pendant cette nouvelle ère, l’enseignement en général se divisait en deux. D’abord, il y avait des écoles destinées à instruire les peuples indigènes et ensuite, des écoles offertes aux grands publics où la majorité des enfants malgaches pouvaient fréquenter. L’indépendance de Madagascar a été proclamée en 1960 par le Président français à cette époque, le Général De Gaule. Les colonisateurs laissaient derrière eux tous les infrastructures écolières avec le reflet de leurs civilisations. Et depuis, l’enseignement à Madagascar se divise en deux : l’enseignement public et l’enseignements privé.

L’objectif visé devant la deuxième République a été l’implantation d’un école primaire publique par fokontany, d’un collège d’Enseignement général ou CEG par Firaisampokontany et un Lycée par Fivondronampokontany. Mais le développement rapide et durable nécessite l’existence des nouvelles infrastructures de base. Différents facteurs avaient obligé l’Etat et les entrepreneurs à lancer de nouveau la campagne pour l’éducation de tous.

L’intégrité de l’Etat dans le Cadre pédagogique

L’éducation est un facteur de développement indispensable pour les pays pauvres, pays du Tiers monde tels que le nôtre. Le taux d’analphabétisation élevé est un signe de sous développement. Depuis la première république jusqu’à ce jour, les gouvernements qui se succédaient, prenaient toujours l’enseignement comme prioritaire dans le cadre de la politique économique et sociale. C’est un élément essentiel dans l’ensemble des infrastructures de base. Dans les zones rurales, nous avons constaté l’existence d’un système éducatif dit « éducation non formelle ». Cette dernière intéresse surtout les gens et les enfants qui ne pouvaient pas fréquenter l’école. Mais ce mode d’instruction reste très marginal. L’explosion démographique poussée par le taux de natalité très élevé, avec 5 enfants en moyenne pour chaque famille à Madagascar, oblige l’Etat malgache à s’enfoncer de plus sur l’éducation de masse en majorité paysanne. Mais comment peut – on faire face à l’évolution et la modernisation des systèmes éducatifs ? Alors, Madagascar cherche et chercherait toujours à les améliorer. Des infrastructures éducatives vétustes et arcatures n’offrent pas un système éducatif équitable et rationnel. Nous avons enregistré des retards sur le plan éducatif.

Actuellement, avec la politique de 3P et l’aide des ONG internationaux, le Ministère de tutelle prévoient l’amélioration de l’enseignement en général par la méthode d’ « approche par la compétence ». Cela permet de viser l’efficacité de l’éducation pour tous. Et la vision pour anéantir l’analphabétisation sollicite la cocaïnisation de chacun. En plus le MAP ou Madagascar Action Plan, qui va remplacer l’ex DSRP ou Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté, projette de réduire en moitié la carence de la pauvreté dans la grande île. C’est pourquoi l’Etat a besoin d’une nouvelle méthode éducative plus adaptée et plus adéquate. Dans les écoles publiques en milieu rural, l’insuffisance des enseignants oblige les parents d’élève à recruter des enseignants supplémentaires qui sont à leurs charges. Malgré, le recrutement de 2000 enseignants par an envisagé par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique, leurs nombres restent peu important surtout à la campagne.

Mais cela s’expliquerait aussi par l’influence de diverses conditions telles que l’insécurité dans les zones rurales, la manque de moyens et des infrastructures, le désir de vivre en ville. Alors il est tout à fait nécessaire la réalisation dans le meilleur délai de la politique de décentralisation effective sans avoir une rééducation. Chaque commune est responsable du bon déroulement de l’enseignement dans sa région. Le fonds de fonctionnement public était transféré dans le budget communal. Elle doit être renforcée par l’appui des communautés de collectivités des parents d’élèves ou VRM (Vondron’ny Ray aman-drenin’ny Mpianatra) pour la rémunération des enseignements complémentaires. C’est par le biais des DREN ou Directeurs Régionale d’Education Nationale que le ministère de tutelle espère mieux développer ce système éducatif malgache.

La réalité locale existante

Dans son ensemble, nous avons évoqué qu’il y a des facteurs qui pouvaient freiner le bon déroulement de l’enseignement. Ces facteurs doivent être conditionnés ainsi par l’éloignement du foyer et l’implantation de l’école. C’est à dire que la distance parcourue entre l’endroit où se trouve le foyer et celui où se situe l’école a englouti des temps considérables et le déplacement demande des efforts, alors que la priorité pour la majorité des paysans est d’avoir de la nourriture nécessaire. Comment peut-on faire pour nourrir la famille ? Les conditions climatiques pourraient aussi créer un obstacle.

Ces manques d’infrastructures de base sont très significatifs aussi que la demande de la famille dans la vie quotidienne. La population malgache en ville comme à la campagne cherche toujours les moyens pour vivre et même pour survivre. La différenciation de condition de vie différente entre ces deux entités régionales explique la difficulté et la condition de vie très rudes à la campagne. Parfois, il y a une grande falaise entre les villes et les campagnes.

Certaines communes rurales ne disposent les moyens d’accès à l’eau potable, le ravitaillement et l’alimentation en électricité. Ainsi, ce qui préoccupent de plus les paysans cultivateurs c’est la flambée des prix de PPN, y compris le riz. Le coût de riz élevé enregistré actuellement sur les marchés ne fera pas les affaires des ménages ruraux. Car le riz est la base de leur alimentation. Le choix de certains hommes de rester vivre aux villages natals est aussi un facteur de limite de la connaissance. Les élèves à la campagne se heurtent alors avec certaines difficultés pour avoir de la réussite dans l’ensemble de leurs études. Mais en arrivant en villes, ces élèves paysans, après avoir en leurs diplômes locaux, sont très sollicités par leurs aptitudes pédagogiques et par leur spécificité. Ceux la sont dus éventuellement à la pratique de 3P. L’amélioration du système éducatif exige donc la participation de tous sans  oublier les apports des ONG et la place des entrepreneurs en faveur pour les micro-finances.

LES CARACTERISTIQUES DU PROJET

Les objectifs globaux du projet

D’abord, ce présent projet sera utile du fait qu’il participe à la réduction de taux d’analphabétisation dans la région où il s’implante. Son influence aura des impacts sur le développement local, régional et même national et sa réalisation permet aux jeunes chercheurs sortant des études supérieures de se lancer sur la professionnalisation. Il permet d’apporter notre soutien pour l’avenir des jeunes ruraux et de l’enseignement à Madagascar. Ce projet contribue avec les autres entités la préparation des jeunes intellectuels. En d’autres termes, notre centre pourrait être sollicité par son apport au développement économique à Ambositra dans la région d’Amoron’i Mania. L’élaboration dudit projet permet à la commune de gonfler le budget communal provenant des impôts et taxes payés par notre centre. Ce dernier pourra augmenter le PIB local qui aura son impact sur le PIB de la nation tout entière. Ensuite, la réalisation du projet aura des avantages sur le plan social. La restauration de cette école crée de nouveaux postes d’emploi, le taux de chômage pourrait ainsi être réduit. L’existence de cette école fera vivre aussi les jeunes intellectuels autochtones. L’école pourra alors offrir des postes d’emploi et cette réduction du chômage se voit dans le sens intellectuel, conjoncturel, fonctionnel et structurel.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : LA DESCRIPTION DU PROJET
SECTION 1 : LA PRESENTATION DU PROJET
SECTION 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
SECTION 3 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUES ET DEMOGRAPHIQUE DE LA REGION
CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : LA DESCRIPTION DU MARCHE
SECTION 2 : LANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 3 L’ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 4 : L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE
CHAPITRE III: LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1: LA THEORIE D’EVALUATION SELON LES CRITERES
SECTION 2: L A THEORIE D’EVALUATION SELON LES OUTILS
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE RECEPTION
SECTION 1: LA STRATEGIE D’ACQUISITION
SECTION 2 : LA REALISATION DU COURS
CHAPITRE II: LA CAPACITE DE REALISATION
SECTION 1 : LA CAPACITE DE REALISATION ENVISAGEE
SECTION 2 : LES ASPECTS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS
SECTION 3 : LES STRATEGIES ET POLITIQUE MARKETING ENVISAGEES
SECTION 4 : LES DIFFERENTS FACTEURS DE REALISATION
CHAPITRE III: L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : LES FACTEURS DE REUSSITE POUR L’ORGANISATION
SECTION 2 : LES DIFFERENTES SORTES D’ORGANISATION SOCIALE
SECTION 3: L’ORGANIGRAMME ENVISAGEE
SECTION 4: LE CHRONOGRAMME
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LESCOUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
SECTION 2 : L’AMORTISSEMENT DES BIENS
SECTION 3: LE PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE II : L’ETUDE DE LA FAISABILITE DU PROJET
SECTION 1: LES COMPTES DE GESTION
SECTION 2: LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
SECTION 3: LES BILANS PREVISIONNELS
SECTION 4 : LE PLAN DE TRESORERIE
CHAPITRE III: L’EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
SECTION 1: L’EVALUATION ET IMPACTS ECONOMIQUES
SECTION 2 : L’EVALUATION ET IMPACTS FINACIERES
SECTION 3 : LES IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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