Projet de création d’un institut d’enseignement supérieur privé

Création d’un institut d’enseignement supérieur privé

Dans la conception de la vie sociale d’un homme, l’éducation prend une place très importante. Des multiples bienfaits sont apportés par l’éducation dans la vie d’une personne ; en fait, une population éduquée et informée peut bien agir et contribuer favorablement à son propre développement ainsi qu’à celui de sa communauté. Dans la majorité des pays économiquement développés, leurs secrets se reposent uniquement sur la détention de nombreux diplômés qui sont prêts à assurer leurs développements.

L’enseignement devrait, donc, viser toutes les forces vives d’un pays pour que ces dernières puissent participer à son développement. Le redressement socio-économique d’une nation demande, en fait, la contribution effective de tout le monde. Alors, il faut considérer toutes les catégories de la population, à savoir les hommes et les femmes, riches ou pauvres, afin qu’elles acquièrent de l’éducation. Cette démarche se justifiera par le fait de désirer dispenser et garder les savoirs fondamentaux puis d’accéder au principe où la connaissance est devenue un paramètre majeur de l’évolution.

Par ailleurs, le taux d’analphabétisation de la Grande île est encore très élevé, il avoisine les 40% . Le problème socio-économique de la population Malagasy qui est marqué par la pauvreté peut expliquer ce taux. Outre, la crise politique qui malmène le pays depuis quelques années a encore empiré cette situation. Toutefois, l’Etat Malagasy encourage les jeunes à faire et poursuivre leurs études. En fait, la politique éducative « l’éducation pour tous » s’appuie sur la satisfaction des besoins éducatifs de base qui permet à chacun de déployer toutes ses capacités, pour améliorer la qualité de sa vie et pour concourir pleinement au développement. Ainsi, il est devenu vital de mettre l’éducation dans la stratégie de la lutte contre la pauvreté et au développement durable du pays.

PRESENTATION DU PROJET 

Justification du projet 

La justification du choix de s’opter pour un projet donné se base sur de nombreux paramètres, mais pour le nôtre nous allons essayer de l’appuyer sur situation géographique et démographique du District. En fait, ces deux points sont très déterminants dans un projet du fait qu’ils puissent former une source d’attraction ou de blocage du public aux produits ou services qu’offre l’entreprise. En effet, sa détermination doit être justifiée par des raisons d’ordre techniques, stratégiques ou organisationnelles pour assurer le succès du projet. Nous verrons, donc, successivement dans cette section la situation géographique et la situation démographique de notre projet

Situation géographique

Le District de Maroantsetra est situé dans la Baie d’Antongil, dans la côte Est de Madagascar bordant l’Océan Indien. Administrativement, il fait partie de la Région Analanjirofo de la province de Toamasina. Délimité au Nord-Est par le District d’Antalaha, au Sud par le District de Mananara-Nord, au Sud-Ouest par Mandritsara et au Nord-Ouest par le District de Befandriana-Nord, Maroantsetra s’étend sur une superficie est de 6816 km2.

Un District connu pour son étendue et la multitude de communes qui le composent, Maroantsetra dispose de dix-huit communes urbaines et rurales, entre autres Maroantsetra, Ambanizana, Ambinanitelo, Ambodimanga-Rantabe, Anandrivola, Andranofotsy, Androndrona, Anjahana, Anjanazana, Ankofa, Ankofabe, Antakotako, Antsirabe/Sahatany, Mahalevona, Manambolo, Morafeno, Rantabe et Voloina. A chacune de ces communes, des écoles primaires et secondaires publiques et privées sont nombreuses pour fournir de l’éducation aux jeunes de la région.

Caractéristiques du projet 

Pour bien mettre en évidence l’intérêt de notre projet, il est primordial de voir ses différentes caractéristiques. En effet, cette section présentera l’aspect juridique de l’Institut, sa localisation ainsi que ses objectifs.

Aspect juridique de l’Institut 

La création d’une société commerciale à Madagascar est régie par la loi N°2003-036 du 30 Janvier 2004 sur les sociétés commerciales. Cette loi offre plusieurs formes de sociétés, mais les plus exploitées d’entre elles sont la S.A.R.L. (Société à Responsabilité Limitée) et la S.A. (Société Anonyme). Chaque forme de société dispose d’un statut juridique qui la différencie des autres.

Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L.)

La société à responsabilité limitée est une société dans laquelle les associés ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports. Les droits sont représentés par des parts sociales qui doivent être souscrites et libérées en totalité par les associés que les apports soient constitués par des apports en nature ou en numéraire. Le capital social minimum de cette forme de société est fixé à Ariary 10 000 000. Le nombre des associés varie de deux à cinquante personnes. Les S.A.R.L. dont le capital est supérieur à Ariary 20 000 000 ou qui réalise un chiffre d’affaires annuel à Ariary 100 000 000 ou encore un effectif du personnel supérieur à cinquante personnes, sont tenues de désigner au moins un commissaire aux comptes.

Société Anonyme (S.A.)

La société anonyme est une société dans laquelle les actionnaires ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports et dont les droits des actionnaires sont représentés par des actions. Le capital social minimum pour ce genre d’entreprise est d’Ariary 20 000 000. Ce capital peut être constitué par des apports en nature qui doivent être libérés intégralement à la constitution et par des apports en numéraire qui doivent être libérés du minimum légal, c’est-à dire du quart du capital puis le reste dans un délai de trois ans. Une S.A. peut être administrée par un Conseil d’administration dirigé soit par un Président Directeur Général (PDG), soit par un Président de Conseil d’Administration et un Directeur Général ou par un Administrateur Général qui assume sous sa responsabilité les fonctions d’administration et de direction de la société.

Statut de l’Institut 

En se basant sur les articles de la loi N°2003-036 du 30 Janvier 2004 sur les sociétés commerciales, le statut de notre Institut se présente comme suit, de forme juridique S.A.R.L., il est dénommé « Institut d’Enseignement Supérieur Privé de Maroantsetra » et comme sigle « IESPM ». L’objet social de l’Institut se focalise totalement sur l’enseignement. Actuellement, il se trouve à son siège social au Lot B2 200 Ambohitsara, Maroantsetra. L’IESPM est une S.A.R.L. au capital d’Ariary 50 000 000, c’est-à-dire 2 500 parts sociales de valeur nominale s’élevant à Ariary 20 000. La durée de vie initialement prévue pour le projet est de 99 ans.

Localisation

La localisation choisie doit suivre des règlementations portant sur le lieu d’implantation d’un établissement éducatif. Elle doit garantir la moralité et la santé des étudiants. Les infrastructures et les locaux doivent répondre règles minimales de salubrité publique, entre autres l’Institut doit se situer au minimum à 400 mètres d’un débit de boisson alcoolique, d’une salle de dancing ou encore d’un marché public. Ainsi, pour implanter notre Institut, nous allons choisir un quartier un peu éloigné du centreville. Cet emplacement offre à la fois un environnement calme et sain pour permettre aux étudiants de faire leurs études. Voici, alors, l’adresse de notre établissement, Lot B2 200 dans le Fokontany Ambohitsara, Commune urbaine Maroantsetra du District Maroantsetra de la Région Analanjirofo.

Environnements PESTEL du projet 

L’environnement  d’une entreprise peut être défini comme étant l’ensemble des facteurs susceptibles d’exercer une influence sur ses activités. Un des environnements qui est à considérer dans l’analyse de l’environnement est l’environnement PESTEL ou l’environnement général. L’environnement PESTEL est, en fait, commun presque à toutes les entreprises même celles qui exercent des activités différentes. Il comprend les variables qui influencent l’entité alors que celle-ci, même de grande taille, ne pourra avoir qu’une influence très faible, voire nulle, sur elles. L’environnement PESTEL ou encore environnement macro environnement désigne l’environnement politique, économique, social, technologique, écologique et légal de l’entreprise. Nous allons, donc, voir les dispositions de ces différentes variables et ces impacts sur la gestion de l’IESPM.

Environnement Politique

L’étude de l’environnement politique permet de voir les diverses décisions prises par l’Etat sur l’enseignement et qui régit tous les établissements. Ces dispositions politiques ont des répercussions non négligeables sur le comportement et les prises de décisions des dirigeants des établissements. Il s’agit, en principe, de la politique de l’Etat sur l’enseignement supérieur, de la stabilité gouvernementale, etc. Ces variables quasi irréversibles par l’entité entrent en compte lors de la fixation des objectifs qu’elle estime à atteindre.

Projet de création d’un institut d’enseignement supérieur privé

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section I : Justification du projet
Section II : Caractéristiques du projet
Section III : Environnements PESTEL du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE, POLITIQUES ET STRATEGIES MARKETING A ADOPTER
Section I : Description du marché ciblé
Section II : Détermination de la part de marché
Section III : Politiques et Stratégie marketing à adopter
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
CHAPITRE I : TECHNIQUE ET CAPACITE DE PRODUCTION
Section I : Processus de l’enseignement
Section II : Moyens et infrastructures nécessaires
Section III : Productions et chiffres prévisionnels
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section I : Structure organisationnelle
Section II : Gestion des ressources humaines
Section III : Chronogramme des activités
TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Section I : Détermination de l’investissement initial
Section II : Comptes de gestion
Section III : Etats financiers prévisionnels
CHAPITRE II : EVALUATION DU PROJET
Section I : Détermination de la VAN, du TRI, de l’IP et de la DRCI
Section II : Evaluation suivant les critères d’évaluation de la pertinence, de l’efficacité et de l’efficience
Section III : Evaluation économique et sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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