PROJET DE CREATION D’UN HOTEL RESTAURANT DENOMME « LE PRESTIGE »

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE REGIONAL NVIRONNEMENT ECONOMIQUE REGIONAL

                      Actuellement, le prix du carburant ne cesse d’augmenter et cela fait flamber les prix des matières premières et les frais de transport. Cette hausse de prix de carburant et la dévaluation de la monnaie malgache constituent les plus grands soucis de l’économie régionale. La côte-Est est très riche en artisanat local et en produits d’exportations comme le girofle et la vanille mais aussi elle possède une forêt si dense de type tropical, en même temps lieu de prédilection de promeneurs (randonnée) et source de revenu pour les autochtones car elle englobe des activités génératrices de revenus comme l’artisanat et le commerce de bois d’œuvre. Cette particularité de la région constitue une grande opportunité sur le plan socio-économique car en outre, la pêche et l’élevage se pratiquent de façon relativement optimale .La beauté panoramique du paysage et le développement du métissage de la population doublés des richesses de la région, provoquent une grande attirance pour des collecteurs et des hommes d’affaires en majorité allochtones. La région de Soanierana-Ivongo possède un potentiel éco touristique très important étant donne l’existence de la foret de type tropical qui émaille son paysage naturel mais aussi tous les mois de juillet et août de chaque année, il y a le FEBIS ou le festival des baleines de l’île Sainte Marie qui fait venir beaucoup d’étrangers à Madagascar. La création de cet hôtel n’est pas une simple fantaisie car nous avons déjà essayé de calibrer tous les paramètres qui vont impulser l’afflux des touristes tant nationaux qu’étrangers à venir passer les vacances dans les campagnes et cela va faire renflouer d’argent les caisses communales à travers les taxes et ristournes à payer à cet effet.

LES SERVICES ETUDIES

                   Il s’agit d’offrir à la clientèle visée, un service d’hôtellerie et de restauration qui répond à la politique de normes de qualité et de prix. Comme il existe, trois catégories de clientèle et trois gammes de services à offrir dans un marché plus ou moins segmenté :
– Hôtel restaurant, haut de gamme qui fait spécialement appel aux gens aisés : c’est le cas de l’Ivongo hôtel ;
– Les moyens de gamme pour les personnes à revenu moyen : Escale hôtel ;
– Les bas de gamme touchant les personnes à revenus relativement bas qui ne cherchent aucun confort de la part de leur hôtel.
Le créneau visé dans le cadre de ce projet se situe entre les moyens de gammes et les bas de gammes. Ce créneau s’adresse aux personnes qui ont un revenu relativement bas et veulent bénéficier d’un confort et d’agrément de la vie pour oublier les soucis quotidiens. LE PRESTIGE mettra donc à la disposition des clients, des chambres dotées de confort qui sont à la portée des bourses moyens et un service de restauration répondant aux normes d’hygiène, de propreté et de goûts variés. Pour cela, LE PRESTIGE mettra à leur disposition trois catégories de chambres, à savoir :
♦ 1ère catégorie : une chambre familiale : un grand lit + un lit superposé + table et chaise pour quatre personnes + douche et sanitaire incorporé dans la chambre.
♦ 2 ème catégorie : une chambre double : un grand lit + table et chaise pour deux personnes+ douche et sanitaire incorporé dans la chambre.
♦ 3 ème catégorie : une chambre simple : un petit lit + table et chaise pour une personne + douche et sanitaire incorporé dans la chambre.
Au total, LE PRESTIGE peut offrir 10 chambres qui se répartissent comme suit:
– 1ère catégorie : deux chambres
– 2ème catégorie : six chambres
– 3ème catégorie : deux chambres

GESTION DE L’APPROVISIONNEMENT ET DE LA QUALITE

La politique d’approvisionnement répond à une double préoccupation :
– alimenter la production en matière ou la vente
– gérer un moindre coût de stock des matières et des marchandises
La politique d’approvisionnement prend en considération les facteurs suivants :
– Les consommations des matières prévues, telles qu’elles résultent de budget de production ou des sorties pour vente de marchandises ;
– Les coûts de passation ou lancement des commandes, frais administratif, coût de livraison, réception des matières et des marchandises ;
– Respecter le délai d’approvisionnement, c’est-à-dire le temps qui sépare la commande aux fournisseurs et la livraison.
– Respecter le stock d’alerte, c’est-à-dire, le stock au niveau duquel il faut lancer une commande, afin d’éviter les risques d’une rupture de stock. Le stock d’alerte doit donc couvrir au minimum les délais d’approvisionnement.
– La qualité
Avoir l’assurance de la qualité, c’est d’être capable de fournir des prévisions objectives que le produit pourrait satisfaire de façon optimale les besoins de la clientèle. On doit mettre en œuvre et maîtriser tout ce qui est nécessaire en matière d’organisation des moyens et des méthodes pour que le produit réponde à cette attente :
– expliquer les objectifs visés en matière de qualité, délai et coûts.
– comparer les réalisations aux prévisions.
Alors, on doit s’assurer que les produits et services soient livrés aux clients par un système de gestion qui ne laisse place à aucune sorte de retouche, réparation, mise en rebut ou non conformité. Ces problèmes sont onéreux. Il importe non seulement de les détecter et de les résoudre le plutôt possible mais aussi de les empêcher de se produire.

LA VALEUR ACTUELLE NETTE (VAN)

                  C’est le critère économique de base en matière d’investissement. La valeur actuelle nette appelée encore bénéfice actualisé, cash –flow actualisé est la méthode la plus connue, la plus utilisée. Elle nous présente que le projet sera accepté si la valeur de la VAN est positive mais dans le cas contraire, le projet sera rejeté. De plus, la VAN permet de comparer le montant de l’investissement avec celui des ressources ou cash- flows obtenus pendant la durée de vie de l’investissement, dépenses et recettes étant ramenées à leur valeur actuelle. Elle est présentée par la différence entre la dépense initiale et la somme des cash- flows actualisés, générés par cet investissement tout au long de sa durée de vie.Nous constatons que ce projet présente une somme de flux actualisé largement positif de Ar 12 956 420, qui est la valeur actuelle nette correspondant au taux d’actualisation de 24%, laquelle est acceptable et intéressante du point de vue financier. Mais le critère VAN ne pourra être utilisé pour la comparaison de plusieurs projets que si les durées de vie de ceux-ci sont identiques ou au moins à peu près égales et son utilisation à des fins de comparaison sera tout de même fiable que lorsque les mises initiales sont identiques. Donc, il est nécessaire, pour une bonne évaluation, d’utiliser d’autres critères plus efficaces : le taux de rentabilité interne et l’indice de profitabilité. Mais nous allons voir d’abord le taux de rentabilité interne ou TRI, un autre critère qui nous permet de démontrer la rentabilité du projet.

CONCLUSION

                     L’hôtellerie joue un rôle décisif pour le développement du tourisme à Madagascar surtout l’exigence de la qualité des services offerts se précise de plus en plus avec la mondialisation et elle fait l’objet d’un arsenal de normes réglementaires en matière d’hygiène et de salubrité publique. Cela est aussi nécessaire pour fidéliser les clients, surtout pour hôtel – restaurant qui vient d’ouvrir fraîchement ses portes. Tout cela est compatible avec la politique environnementale menée actuellement par le gouvernement malgache édictée dans la charte de l’environnement et Madagascar naturellement. Donc , il a été noté tout au long de notre travail de recherche que le projet va avoir un effet multiplicateur sur les autres secteurs d’activités comme la pêche , l’artisanat,l’agriculture et la foresterie. Néanmoins, en matière de santé publique, la région orientale de Madagascar est fortement paludéenne et dans ce cas, l’existence d’une pharmacie s’appropriée pour l’approvisionnement en médicaments génériques comme le paracétamol, le cotrim et la nivaquine s’avère de grande utilité publique car sinon, la majeure partie de fonds destinée aux loisirs va être absorbée par ces dépenses de soins. Ensuite, la réalisation d’un tel projet va produire des avantages fortement significatifs pour le développement économique de la région en terme de création d’emplois pour la population autochtone et allochtone et nous souhaitons vivement à ce que les écoles primaires publiques s’organisent pour développer le tourisme social comme les colonies de vacances et dont le thème principal va être axés sur l’éducation environnementale. Et selon le quotidien DMD (Dans les Médias Demain), du 27 mars 2005, numéro 908 page 10, les éco touristes constituent plus de 30% de la demande touristique totale de Madagascar. Cette proportion d’éco touristes de 30% par rapport à la demande totale touristique est appelée à croître compte tenu du potentiel de Madagascar (diversité des paysages, faune et flore, diversification de ses sites naturels : grottes, formation calcaires,aires protégées, criques, massifs, etc.…) Néanmoins, le tourisme sexuel est prépondérant à Madagascar et à cet effet, il nous parait impérieux d’éduquer sexuellement la population locale sur l’utilisation des condoms pour faire face à la pandémie du Sida

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
CHAPITRE I. FACTEURS GENERAUX DE L’ENVIRONNEMENT
SECTION 1 : LES DIFFERENTS ENVIRONNEMENTS ETUDIES
1.1. Environnement géo- climatologique
1.2. Environnement économique régional
1.3. Environnement politique et administratif
1.4. Environnement écologique
1.5. Environnement démographique
SECTION 2 : ANALYSE DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES
2.1. Infrastructures d’accueil hôtelier
2.1.1. Hébergement
2.1.1.1. Le micro- produit chambre
2.1.1.2. Hygiène et propreté
2.1.2. Restauration
2.1.2.1. Le micro- produit restaurant
2.1.2.2. Hygiène et propreté
2.1.3. Sécurité
2.1.4. Personnel
2.2. Infrastructure de viabilité
2.2.1. Alimentation en eau et électricité
2.2.2. Télécommunication
2.3. Infrastructures socio-économiques
2.3.1. Transport
2.3.1.1 Voie routière
2.3.1.2 Voies maritimes et fluviales
2.3.2. Les secteurs productifs
2.3.2.1 L’agriculture
2.3.2.2. L’élevage
2.3.2.3. La pêche
SECTION 3 : ORIGINES DU PROJET
3.1. Définition
3.1.1. Hôtel
3.1.2. Restaurant
3.2. Identification de l’entreprise et du projet
3.2.1. L’entreprise
3.2.2. Le projet
3.3. Implantation géographique et raisons du choix
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : PROCEDURES DE L’ETUDE DE MARCHE
1.1. Les clients cibles
1.2. Les services étudiés
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
2.1. analyse de l’offre
2.1.1. Les concurrents
2.1.1.1. Détermination des concurrents
2.1.2. Estimation de l’offre dans la région de Soanierana-Ivongo
2.1.3. Forces et faiblesses des concurrents
2.2. Analyse de la demande
2.2.1. Situation globale de la demande hôtelière
2.2.2. Variations statistiques des arrivées à Soanierana-Ivongo
2.2.3. Part de marché visée
2.2.4. Tarif pratiqué
2.2.4.1. Location de chambres
2.2.4.2. Restauration
2.2.5. Confrontation de l’offre à la demande
SECTION 3 : POLITIQUE DU MARKETING
3.1. Politique de services
3.2. Politique de prix
3.3. Politique de distribution
3.3.1. Le réseau de distribution
3.3.2. Les canaux de distribution
3.3.3. Le circuit de distribution
CHAPITRE III : ORGANISATION ET PRESTATION DE SERVICE ENVISAGEE
SECTION 1 : ORGANISATION ET DESCRIPTION DES PRINCIPALES FONCTIONS
1.1. Organigramme
1.2. Description des principales fonctions
1.2.1. Gérant
1.2.2. Cuisinier
1.2.3. Aide cuisinier
1.2.4. Réceptionniste
1.2.5. Serveur (se)
1.2.6. Femme de chambre
1.2.7. Gardien
SECTION 2 : CARACTERISTIQUES ET GESTION DE L’APPROVISIONNEMENT
2.1. Caractéristiques de l’approvisionnement
2.1.1 Achat
2.1.2. Stock
2.2. Gestion de l’approvisionnement et de la qualité
SECTION 3 : PRESTATIONS DE SERVICES ET COUT D’EXPLOITATION ENVISAGE
3.1 Prestations de services
3.1.1 Description de la prestation envisagée
3.1.2 Planning de prestations
3.2 Prévision de coût d’exploitation
3.2.1 Matières premières
3.2.2 Les autres charges
3.2.2.1. Les autres achats
3.2.2.2 Les services extérieurs
3.2.2.3 Les autres services extérieurs
3.2.2.4 L’impôt et taxe
3.2.3 Les coûts salariaux
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE PREVISIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ET LES COMPTES DE GESTION
SECTION 1 : INVESTISSEMENT
1.1. Les éléments constitutifs d’investissements
1.1.1 Frais de développement
1.1.2 Terrain
1.1.3 Construction
1.1.4 Matériels et Outillage
1.1.5 Matériel informatique
1.1.6 Matériels et mobiliers de bureau
1.2. Fonds de roulement
1.3 Les coûts financiers durant la construction
SECTION 2 : AMORTISSEMENT
2.1. La Formule d’amortissement
2.2. Le frais financier
SECTION 3 : FINANCEMENT DU PROJET
3.1. Modalité de remboursement
3.1.1. Le taux d’intérêt
3.1.2. Caractéristiques de crédit
CHAPITRE II : ANALYSE DE FAISABILITE DU PROJET
SECTION 1 : LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
1.1. Compte de trésorerie mensuel prévisionnel
SECTION 2 : LE SEUIL DE RENTABILITE (SR)
2.1. Définition
2.2 Utilité du seuil de rentabilité
2.3 Calcul du seuil de rentabilité
2.3.1 Les charges variables
2.3.2 Les charges fixes
2.3.3 Mode de calcul du seuil de rentabilité
SECTION 3 LE PLAN DE FINANCEMENT
3.1 La capacité d’autofinancement (CAF)
3.2 Présentation du plan de financement
3.2.1 Le cash- flow prévisionnel
3.3 Le ratios
3.3.1. Ratios de structure de l’entreprise
3.3.1.1 Ratio de taux de valeur ajoutée
3.3.1.2 Ratio de rendement de l’activité
3.3.1.3 Ratio d’endettement
3.3.2 Ratio de rentabilité
3.3.2.1 Ratio de rentabilité économique
3.3.2.2 Ratio de rentabilité financière (R)
3.3.2.3 Ratio de financement (R1)
3.3.2.4 Ratio d’autonomie financière (R2)
CHAPITRE III : EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATION DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE
SECTION 2 : EVALUATION DE LA RENTABILITE FINANCIERE
2.1. Temps de récupération des capitaux investis
2.2. La valeur actuelle nette (VAN)
2.3. Le taux de rentabilité interne (TRI)
2.4. L’indice de profitabilité (IP)
SECTION 3 : EVALUATION DE RENTABILITE SOCIALE
3.1. Avantages directs du personnel
3.1.1. Salaires
3.1.2. Alimentation
3.1.3. Congés et repos
3.2. Avantages indirects du personnel
3.2.1. CNaPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale)
3.2.2. O S I E (Organisation Sanitaire Interentreprise)
3.2.3. Formation
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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