Communication pure et simple
Il est né en 1969, lorsque le département Américain de la défense (DoD) décida d’investir des fonds pour développer un réseau expérimental permettant l’échange d’informations entre des sites éloignés de recherche et de développement et pouvant fonctionner sans interruption, même en cas de destruction partielle du réseau. Le réseau ARPANET (Advanced Research Projects Agency NETwork) est alors né. Mais à cause des évolutions du temps et de l’histoire, l’Internet se développe de plus en plus .Durant les années 1970, le protocole TCP/IP est devenu le protocole de la communication standard du réseau ARPANET. Il a été développé par l’Inter Network Working Group mais nous le verrons plus tard. En ce temps-là, le nombre d’utilisateurs, provenant principalement du gouvernement (chercheurs, militaires, contractuels pour la défense, etc.) et du milieu universitaire, n’a pas cessé d’augmenter. Au milieu des années 1980, les différents réseaux de recherche américains ont été reliés entre eux (avec le protocole TCP/IP) pour former le réseau NSFnet (National Science Fondation Network) et remplacer le réseau ARPANET. La partie militaire du réseau fut mise à part et forma MILNET. En 1989 au Canada, les réseaux NetNorth et CDNN, issus des milieux gouvernementaux et universitaires, ont fourni les bases nécessaires pour le développement de l’équivalent canadien de NSFN : le réseau CA*net (ce dernier étant relié à NSFN). A ce moment, pour être connecté, les frais Annuels étaient de l’ordre de Ar25.000. Dans les autres pays, des structures semblables ont été développées et, finalement, le regroupement de tous ces réseaux à base de TCP/IP forma l’Internet dans les années 90. En 1992, c’est l’apparition du WWW (World Wide Web), développé par le CERN, qui a donné à l’Internet sa convivialité grâce à la navigation par Hyperliens. Cela a largement contribué à l’augmentation soudaine du nombre de personnes sur le réseau et en particulier des « non-initiés ». Les différent services (Mail, Chat, FTP…) dont on fera une description détaillée plus loin, sont apparus et se sont développés parallèlement. L’Internet est géré (standardisation des protocoles…) par l’ISOC : Internet SOCIETY qui est une organisation indépendante, à but non lucratif, ouverte à tout internaute quel qu’il soit. Les temps sont écoulés rapidement tandis qu’il a fait son apparition au début des années 1980, il y avait seulement 213 serveurs (ordinateurs qui fournissent des services en réseau) enregistrés. En février 1986, il y en avait 2 308. Aujourd’hui, grâce à une croissance absolument phénoménale, l’Internet comprend plusieurs millions de postes répartis sur toute la planète. Vingt ans d’améliorations technologiques ont abouti à une multiplication par 20 de la vitesse des lignes et à un accroissement des performances des ordinateurs composant le réseau. En outre, l’Internet ne se limite plus aux usagers traditionnels : gouvernements et universités. Les particuliers peuvent maintenant se joindre à l’Internet. Selon des statistiques du 12 février 1995, 13.5 millions de personnes ont la possibilité d’utiliser ses services.
Communication à but lucratif
Les applications commerciales sont également de plus en plus répandues et les transactions sont de plus en plus sécurisées. Avec le développement des mondes virtuels nous découvrons le Cybermonde, monde lointain situé dans le cyberespace qui recouvre un espace aussi grand que notre imagination. Certains l’appellent actuellement : « Cybercafé » cette appellation est dérivée d’un geste d’initiation à l’exploration d’Internet autour d’un verre, mais avec des copains situés au fin fond de l’Alaska ou de la forêt équatoriale à des milliers de kilomètres de là. A Madagascar, les premiers cybercafés furent apparus au début de ce nouveau millénaire ; et malgré l’évolution de cette activité dans le pays, spécialement, à la capital, une part de marché en encore considérable , en tenant compte de l’augmentation des utilisateurs potentiels de plus en plus jeunes, et vu le nombre incessant des nouveaux services disponibles sur le Net ; car il faut préciser que dans le commerce de l’Internet, comme dans n’importe quel commerce, il faut toujours être en mesure d’offrir aux utilisateurs le dernier-né des services fournis. Parmi ces services, on parlera de deux grands types, à savoir : les services interactifs, c’est à dire ceux qui nécessitent une connexion effective entre la machine locale et la machine distante au moment de la requête, et les services non interactifs, ceux qui n’exigent pas de connexion réelle, parmi les plus courants, on citera les News, les mail servers, les courriers électroniques, … .
Le langage
L’Internet est en perpétuelle construction , ce qui fait que la classification de la terminologie et du langage du réseau ne pourra être pleinement accomplie qu’à un certain moment de son évolution. Nous pourrons voir ensemble pendant cette formation les principaux termes utiles aux usagers. Par ailleurs, Le présent projet porte sur l’étude de faisabilité de la création et l’exploitation d’un espace Cybercafé à Antananarivo. Le principal objectif est de faciliter l’accès à ce type de service, mais aussi par la même occasion, susciter son utilisation. Force est de croire que nous ne pouvons rester indifférente face à l’évolution imminente de la NTIC, aussi les jeunes et les étudiants se trouvant dans cette zone d’implantation seront, en tant que premiers cibles, nos principaux utilisateurs potentiels et consommateurs des divers services qui seront assurés parallèlement, à savoir : la saisie et/ou impression, l’utilisation du scanner, la photocopie, le gravage, l’envoi et réception de fax, l’E-mail…etc. Pour ce faire les matériels utilisés seront particulièrement sophistiqués et répondront aux normes internationales ; ceci afin de mieux répondre aux besoins et exigences des « consommateurs ». En même temps, une équipe de techniciens assurera le rôle de conseillers et veillera à la satisfaction des utilisateurs. Ce projet que nous, promoteurs, entendons réaliser, figure parmi les petites et moyennes entreprises. Il contribuera, en amont, à la création d’emplois au niveau de la zone d’exploitation, et solutionnera ainsi une partie du problème de chômage ; mais il permettra aussi par la même occasion d’élargir les connaissances générales de nos jeunes, étudiants et autres. En aval, le projet aidera les gens du quartier de gagner du temps et d’éviter le déplacement vers la ville. Voici les renseignements concernant cet espace cyber :
1.- Dénomination : L’entreprise sera nommée CYBER MBININTSOA
2.- Localité : Le siège social sera à : Ankadikely ; Antananarivo.
3.- Zone de distribution :L’exploitation se fera au sein même du siège.
4.- Nature juridique : Il s’agit d’une société individuelle, et la date de création dépendra de l’obtention du financement pour le complément de quelques fonds
5.- Objet du projet : Suite aux demandes imminentes des utilisateurs de sites qualités de services, de prix, et des diversifications de sites accessibles et à la concurrence quasi inexistante. Le présent projet sera justement destiné à offrir un service où la qualité se conjugue avec la compétence et le savoir faire de nos techniciens.
Le World Wide Web ou Web ou www ou w3
D’origine Anglais, le mot web signifie toile d’araignée, « world wide web » se traduit par toile d’araignée couvrant le monde entier. Le web est l’un des services Internet, les plus utilisés, il permet aux utilisateurs d’accéder à diverses informations, son originalité et son succès résident sur :
− sa possibilité de présenter les informations sous toutes ses formes [Image, texte, son, animation (hypermédia)].
− sa facilité d’accès, par simple saisie de l’adresse.
Définition de la stratégie marketing
On distingue deux types de stratégies marketing, à savoir la stratégie push et la stratégie pull La stratégie push consiste à pousser les produits vers les clients La stratégie pull consiste à attirer les clients à demander les produits
La politique de prix
Compte tenu des conjonctures actuelles et l’instabilité du franc malagasy, à l’échelle mondiale comme nationale, qui a un impact sur l’économie en générale, les prix sur le marché de la NTIC s’avèrent instable. Cette instabilité se fait sentir chez les Providers comme chez les fournisseurs et prestataires divers. Aussi, nous avons jugé utile de procéder à l’estimation des variations possibles sur nos prix pour les prochaines années. On remarquera pour chaque coût de service une diminution ou une augmentation de l’ordre de 05% à 08% à une certaine période ;
Pour le prix d’accès à l’Internet : il sera constant pour les trois premières années, et dès le début de la quatrième année d’exploitation : une baisse de 5% sera appliquée afin d’agrandir la clientèle en vue d’une vulgarisation de l’Internet, de faciliter l’accès pour tous en tenant compte du temps qu’un individu sera disposé à passer devant sa machine.
Pour le prix concernant notamment le gravage, une diminution est prévue, car selon nos études l’acquisition de disc compact de qualité gravée augmente d’environ 7% par an, aussi cette baisse de prix sera prise en compte tous les deux ans. Figurant parmi nos produits principaux, l’utilisation des Fax est aussi en phase de vulgarisation grâce à une réduction de 5% sur le prix d’envoi et réception, à partir de la troisième année. Il va sans dire en effet que le Fax constitue un moyen de communication rapide et pratique à la fois. Les communications pour les pays Asiatiques et les Etats-Unis, bénéficieront entre autre une baisse de prix beaucoup plus important, ces pays sont à priori nos principaux partenaires commerciaux. Etant destinés en grande partie à l’usage des prestataires, les produits complémentaires ne sont pas en reste quand on parle de diminution de tarif ; à savoir pour les saisies, traitement de texte et/ou impression, le gravage. En ce qui concerne le traitement de texte HTML sur disquette 3’’1/2, le coût pour les six premières années resteront-le même. Le prix de vente sur le marché de cybercafé est déterminer en fonction du temps de connexion, autrement dit à partir du moment où vous avez accès à Internet et le moment où vous ne l’avez plus. Ce temps est fractionné en une minute, le prix appliqué est alors connexion à la minute.
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Table des matières
INTRODUCTION
1 ère PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
1.1-communication pure et simple
Section 2 : Caractéristique du Projet
2.1.-Principe de base du fonctionnement de l’investissement
2.2.-Implication des usagers
2.3.-Language
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
1.1.- localisation du marché
1.2.-capacité du marché
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1.- Qualité des services à offrir
2.2.-Prix actuel pratiqué
Section 3 : Analyse de la demande
3.1.-Caractéristique de la demande
3.2.-Estimation de la demande
Section 4 : La concurrence
4.1.-Force et faiblesse des produits concurrentiels
4.2.-part de marché visée
Section 5 : stratégie et politique marketing à adopter
5.1 : stratégie à adopter
5.2 : marketing mix adopté
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Evaluation selon les outils
1.1 : VAN : Valeur Actualisée Nette
1.2 :TRI : Taux de Rentabilité Interne
1 .3 : DRCI : Durée de Récupération des Capitaux Investis
1.4 : IP : Indice de Profitabilité
1.5 :le taux moyen de rentabilité ou de rendement
Section 2 : Evaluation selon les critères
2.1 : la pertinence
2.2 : l’efficacité
2.3 : l’efficience
2.4 : la durée de vie d’un projet
Section 3 : Evaluation selon les impacts
3.1 : Impact social du projet
3.2 : l’impact économique
3.3 : l’impact financier
2 ème PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de Production Envisagée
CHAPITRE II : CAPACITE DE LA PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evolution du chiffre d’affaire et production envisagée
1.1.- service internet
1.2.-recette prévisionnelles de la micro édition
Section 2 : Les différents facteurs de production
2.1.- Achat prévisionnel
2.2.- Autres facteurs d’exploitation
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme des différentes structures de l’organisation
Section 2 : Organisation du travail
3 ème PARTIE : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Coûts des investissements et compte de gestion
Section 2 : Tableau d’amortissement
2.1.- Généralité
2.2.- Prescription de tableau d’amortissement et détail de calcul
Section 3 : Plan de financement
3.1.-Définition
3.2.- Interprétation
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Le bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation sociale
Section 3 : Evaluation financière
3.1.-tableau MBA actualisée cumulée
3.2.- VAN : Valeur actualisée nette
3.3.- TRI : Taux de rentabilité interne
3.5.- DRCI : Durée de récupération des capitaux investis
3.6.- IP : Indice de profitabilité
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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