Projet de création d’un élevage de vache laitière

Conscient des potentialités de notre pays, l’Etat malgache oriente son action vers les milieux prometteurs. Parmi eux, le milieu rural attire l’attention de l’Etat puisque la majorité des surfaces inexploitées s’y situe. De plus, 80% de la population sont des paysans. Les paysans en milieu rural n’arrivent cependant pas à satisfaire les besoins de consommation de la totalité de la population à Madagascar. L’une des causes de cette insuffisance est que les paysans sont pauvres et que leurs cultures de subsistance sont loin de pouvoir être qualifiées de « professionnelles ».

Les analyses menées récemment aboutissent toutes à la conclusion que l’une des stratégies à privilégier serait la promotion du secteur privé pour lutter contre la pauvreté et avoir une économie significative, dans une perspective de développement humain durable et soutenu. Ainsi la volonté politique actuelle du Ministère de l’élevage et de l’administration communale tend de plus en plus vers l’application rigoureuse des lois sur la Normalisation sanitaire et la Formalisation du secteur de l’élevage de la vache laitière.

ETUDE DES CONTEXTES ENVIRONNEMENTAUX DE LA ZONE D’EXPLOITATION

Situation géographique

Le District de Tsiroanomandidy se trouve dans la région du Bongolava au MoyenOuest à 219 km de la Capitale vers la route nationale numéro 1 bis (RN°1 bis), et est situé sur les hautes terres centrales. La RN1 bis la relie à la sous-préfecture de Morafenobe, d’Ambatomainty et de Maintirano de l’ex- province de Majunga. Le District du Tsiroanomandidy s’étend sur une superficie d’environ 9078km², et se présente comme une vaste zone dépressionnaire, au relief creux, entaillé par un réseau hydrographique très ramifié. L’altitude varie entre 750 m et 950 m. Trois ensembles peuvent y être distingués :
➤ à l’Est, l’ensemble Mahasolo, Ankadinondry, formé de plateaux s’élevant à 950 m, séparé par un bas fonds large et étendu
➤ au Sud-ouest, la cuvette de Belobaka qui forme une unité topographique et hydrographique bien limitée, drainée par l’Itonoky
➤ au centre, l’ensemble de Tsiroanomandidy, d’une altitude comprise entre 750 m et 950 m, dominé par les massifs s’étendant sur des cuvettes où s’accumulent les eaux de pluies. Les bas fonds y sont très étroits surtouts dans la partie méridionale.

La région du Bongolava a aussi d’autres potentialités comme les marchés de bovidés qui favorisent la création de notre future unité. Cette zone se prête également à la promotion des investissements.

Situation démographique 

Nous avons déjà exprimé que notre projet sera installé dans le District de Tsiroanomandidy région du Bongolava. La région de Bongolava avec une superficie de 16.821km² occupe les 29% de la superficie de l’ex- province d’Antananarivo. Elle est comptée parmi les régions de Moyen Ouest. En matière de population, la région compte 326607 de population représentant 9,7% du total de l’ex- province. Plus de 72,44% de la population de Bongolava se concentrent à Tsiroanomandidy. L’effectif de la population est plus important en milieu rural qu’en milieu urbain. D’après le dernier recensement officiel (RGPH 2008) dans la région, on assiste à un taux d’accroissement naturel très élevé de 4,8%. A propos de classe d’âge de population, la pyramide des âges observée dans l’ensemble montre une pyramide en expansion, ce qui traduit un grand nombre d’enfants et des jeunes gens et une faible proportion de personnes âgées. L’âge moyen de la population est estimé à 21 ans. La population est composée essentiellement des différentes ethnies telles que : Betsileo, Merina, etc. … qui sont en général des agriculteurs exportateurs et des éleveurs. On constate donc que cette zone est une zone d’immigration. La population du District est estimée autour de 9078 personnes actuellement, dont la majorité vit dans les gros « Bourgs » de Tsiroanomandidy, Ankadinondry-Sakay et Mahasolo.

Situation climatique 

Température et pluviométrie
Le climat est caractérisé par trois saisons bien distinctes :
✦ la saison humide ouvre les mois de Novembre et Décembre
✦ la saison Per-humide s’intercale entre le mois de Janvier jusqu’au mois de Mars
✦ la saison sèche est bien marquée du mois de Mai au mois d’Octobre .

Cette région est relativement chaude, sauf pendant quelque mois (Mai à août). C’est un climat favorable à l’élevage de vache laitière à cause de la température qui convient aux animaux.

Climatologie du milieu
Le District du Tsiroanomandidy fait partie du régime climatique tropical d’altitude, supérieure à 900 mètres. Elle est caractérisée par une température moyenne annuelle inférieure ou égale à 20° C. L’année comporte trois saisons bien individualisées, l’une pluvieuse (Humide, la seconde Per-humide et la dernière sèche).

Situation économique

La riziculture
Dans l’ensemble, le District couvre des rizières de grand périmètre irrigué, fertiles qui permettent à la population de pratiquer la riziculture comme une activité principale surtout dans les bas fonds. La plupart des habitants sont à la fois micro producteurs c’est à dire qu’ils recherchent tout d’abord l’autosuffisance en riz pour la consommation plutôt que le revenu et gros producteurs de rente avec comme stratégie l’alternative de culture de rente et de revenu.

Les cultures de contre saison
Ce sont en général, des cultures complémentaires du riz. Sur les rizières, la culture des pommes de terre est la plus pratiquée mais, en outre, les cultures de manioc, des mais, des arachides, des haricots, des patates douces viennent après sur Tanety que chaque famille possède.

Les cultures maraîchères
Il s’agit des cultures des légumes qui appuient toujours la riziculture. En général, cette culture n’occupe que les bas fonds et les rizières. Ce type de culture est pratiqué souvent après la récolte du riz. Il unis et permis s’en déduire que la majorité de la production est orientée vers la consommation, autrement dite une consommation de subsistance.

L’élevage 

• L’aviculture
C’est une activité standard pour tous les ménages dans le district. Elle est pratiquée comme consommation de transition c’est-à-dire 50% à consommer et 50% pour le marché. Toutefois, l’aviculture fournit à court terme, des revenus rapides nécessaires utilisés pour l’alimentation. Le mode d’élevage est traditionnel pour tous. En moyenne, un ménage possède 10 volailles. Les races les plus élevées dans cette zone sont les races locales d’où leur mode d’élevage traditionnel.
• La porciculture
Cette spéculation est utilisée comme Activité Génératrice de Revenu à moyen terme. Dans le district, on compte porc pour 3 ménages en moyenne.
• L’élevage des cheptels bovins
Le district de Tsiroanomandidy est une zone à vocation d’élevage bovin extensif. Les méthodes d’élevage des bovins varient selon les races des animaux et les zones d’élevage. Comme dans tous les milieux ruraux, Le rang social d’un ménage est mesuré par la possession de cheptels bovins. Ce type d’activité est considéré comme activité primaire et ne pourrait pas se séparer de l’agriculture. Il est à la fois considéré comme facteur de production et de thésaurisation. En tant que facteurs de production, les bovins locaux sont les plus utilisés.

Depuis des années, grâce à l’existence d’une « site de mont » il y avait un taureau de race PRN (Pie Rouge Norvégien) pour l’amélioration des races dans le District. On y rencontre des cheptels de races « zafindraony » ou « Métisses ». Grâce à cette amélioration des races de cheptels, ce District possède des vaches améliorées et des vaches de races pures « Pie Rouge Norvégienne » (PRN) et des Frisonne Française Pie Noir. Cette race PRN est la race favorable dans la zone de Tsiroanomandidy raison pour laquelle elle est impliquée. Mais il ne faut pas oublier non plus la race Normande qui est la plus adaptée dans les zones chaudes comme Tsiroanomandidy.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE I: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Section 1 : ETUDE DES CONTEXTES ENVIRONNEMENTAUX DE LA ZONE D’EXPLOITATION
Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING
Section 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
Section 2 : ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 3 : ANALYSE DE L’OFFRE
Section 4 : L’ANALYSE CONCURRENTIELLE
Section 5 : PART DU MARCHE VISE
Section 6 : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETINGS A ADOPTER
CONCLUSION PARTIELLE DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE II :ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1 : L’IDENTIFICATION DES MATERIELS
Section 2 : TECHNIQUE DE REALISATION
Conclusion du premier chapitre
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : LA PRODUCTION ENVISAGEE ET L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES
Section 2 : LES ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS DE LA PRODUCTION
Section 3 : LES DIFFERENTS FACTEURS DE LA PRODUCTION
Conclusion du deuxième chapitre
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Section 2 : LA CHARGE DU PERSONNEL
Section 3 : CHRONOGRAMME D’ACTIVITE
Conclusion du troisième chapitre
CONCLUSION PARTIELLE DE LA DEUXIEME PARTIE
PARTIE III :EVALUATION FINANCIERE, ECONOMIQUE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
INTRODUCTION DE LA TROISIEME PARTIE
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section1 : COUT DES INVESTISSEMENTS
Section 2 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT
Section 3 : PLAN DE FINANCEMENT
Section 4 : REMBOURSEMENT DE DETTE
Section 5: LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNELS (PAR NATURE)
Section 2 : LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Section 3 : BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Section 1: EVALUATIONS FINANCIERES DU PROJET
Section 2 : EVALUATION ECONOMIQUE
Section 3 : EVALUATION SOCIALE
Section 4 : IMPACT SUR LA VIE ECONOMIQUE DES ELEVEURS
Section 5 : CADRE LOGIQUE
CONCLUSION PARTIELLE DE LA TROISIEMME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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