Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
La clientèle existante et la clientèle potentielle :
80% de la clientèle existante sont les jeunes lettrés résidant dans les zones immédiates et primaires des cybercentres. Parce que le but d’une entreprise commerciale privée est d’obtenir des bénéfices, nous espérons pouvoir capter ces jeunes et réaliser avec eux plus de la moitié de nos chiffres d’affaires. Le reste pourrait se faire avec d’autres catégories de clients que nous essayerons d’attirer au mieux par la qualité des services offerts.
Il ne faudrait pas également négliger de prendre en compte la clientèle potentielle de la zone secondaire et tertiaire. Ces zones représentent une autre catégorie de la population qui peut être attirée par le cybercentre. Elles constitueraient le bassin d’une clientèle potentielle de l’entreprise. En effet, de plus en plus, la présentation d’une correspondance dactylographiée et soignée pour les besoins administratifs actuels (saisie et impression en micro-édition), les nécessités de l’archivage des documents personnels (photocopie), les engouements de plus en plus fréquents des jeunes filles (même rurales) dans la recherche de compagnons ou maris potentiels étrangers, font que l’accès à l’informatique bureautique et à l’Internet ne sont plus l’apanage des seuls lettrés ou intellectuels. Toute cette frange de la population constitue une réserve de clients potentiels à « séduire », à exploiter et qui va accroître l’assiette de la clientèle.
Les ménages constituent aussi des éléments éventuels de notre clientèle. Vu qu’ils n’ont pas la possibilité de se pourvoir en outils informatiques, ils sont obligés de se rendre au cybercentre pour satisfaire leurs besoins en services. Ils sont donc à prendre également et sérieusement en compte.
Les produits proposés consistent principalement en service informatique et télématique. Par ailleurs, l’entreprise ne doit pas refuser les petites prestations additionnelles éventuelles que le client demande en plus des services de base, tels les conseils et l’assistance à assurer dans les locaux du centre.
Bref, nous en déduisons que vouloir réussir l’implantation d’un cybercentre performant à Sambava nécessite :
– une extension des services Internet et de microédition déjà existants et
– la remise en cause des relations avec la clientèle pour faire valoir une grande amélioration dans l’accueil.
Ceci suppose une nouvelle relation de confiance qui s’établira entre le client et l’entreprise et ceci, en rapport avec une offre de services performants, garante de la crédibilité de nos prestations. Nous espérons ainsi dépasser le niveau des prestations actuelles de nos concurrents en matière de marché par la proposition d’un projet différent et que nous espérons plus attractif dans un marché en concurrence.
Les spécificités des services offerts :
D’une manière générale, les services offerts pour les TIC sont les suivants :
– la photocopie, la reprographie, l’impression et la « scannerisation »
– la gravure (ou plus familièrement le « gravage ») de CD
– l’Internet avec les mails ou boîtes d’adresses électroniques, le chat (avec webcam), consultation de sites (« surfing »)
– la téléphonie, le fax (envoi et/ou réception)
– la vidéo projection, la vidéothèque
– la vente : fournitures et matériels informatiques, CD, VCD, DVD…
– le volet formation (bureautique, Internet), assistance dans la conception de site web et l’hébergement de site avec serveur vocal
Noter que la société envisage aussi d’exercer quelques activités de production et d’édition sous forme de films documentaires ou de quotidiens d’information.
Le cybercentre étant implanté dans une Commune urbaine, il lui serait aussi intéressant de produire des ouvrages techniques concernant les principaux domaines d’activités de la population locale dont :
– le commerce des produits agricoles
– les nouvelles techniques sur les cultures d’exportation (café, girofle, vanille)
– les prix en vigueur sur le marché
Nous espérons également contribuer à l’éducation et à la formation des jeunes en leur fournissant des sources d’information nombreuses et variées qui leur offrent diverses possibilités de poursuivre leurs études, les carrières envisageables, de rechercher des adresses d’universités ou d’autres centres académiques, des bourses d’études.
Pour le simple citoyen, nous mettrons en place un système de fourniture de documents sur les services étatiques par secteur et aussi les textes disponibles sur les collectivités territoriales.
La concurrence :
D’après notre enquête dans la ville de Sambava, nous avons constaté que la population profite de tous les services offerts par l’informatique, seulement les prestations existantes ne satisfont pas totalement les besoins du marché du fait autant de l’insuffisance du nombre des prestataires que de la qualité des services offerts. Notre entreprise qui vise à couvrir 30 à 40% de la part du marché local viendra combler ces insuffisances.
Pour atteindre et maintenir cette part de marché, nous adopterons une stratégie fondée sur le professionnalisme, en cherchant constamment à offrir des services et produits de qualité.
ANALYSE DE LA DEMANDE
On conçoit la demande par la consommation du produit sur le marché. Elle est donc l’ensemble des besoins susceptibles d’acheter les produits ou services sur le marché. Pour notre firme, elle est composée par la majeure partie de la population locale.
Il faut noter que la présentation du service reste un problème délicat car les produits mis en vente sont intangibles et requièrent l’implication personnelle du client. Il faut donc constamment être compétitif sur le marché en offrant les meilleurs produits avec un rapport qualité/prix attractif. C’est sur ce point seulement qu’on peut obtenir la crédibilité et la confiance de notre entreprise si l’on vise le but suivant : la satisfaction de la demande de la clientèle.
Les caractères de la demande :
La demande est constituée par un nombre restreint de la population qui est prête à payer pour satisfaire un besoin ressenti. En rapport avec les différents besoins à satisfaire et le volume de la demande de chaque catégorie de la population par rapport à la demande totale exprimée en pourcentage, étudions le tableau suivant :
Tableau 5 : Classement de la demande, des principaux besoins correspondants et volume par rapport à la demande
Il ressort de ce tableau que la catégorie dans laquelle se trouvent les jeunes étudiants et les élèves, occupe avec 42% la première place dans la clientèle potentielle. Toutefois, les autres catégories ne sont pas négligeables. Ainsi, les travailleurs avec 25% tiennent la deuxième place suivis par la catégorie des ONG, des entrepreneurs, et des stations. La troisième place revient aux paysans ; enfin, nous avons l’administration et les artistes.
Analyse comportementale des consommateurs sur le marché :
La base de la décision d’achat repose principalement sur la motivation d’achat du client parce que c’est la force psychologique positive qui pousse le client à acheter le produit qui lui est proposé. Les principaux facteurs de motivation sont :
– la nouveauté, le changement, les perspectives
– la commodité, le plaisir, la concurrence
– l’attitude sympathique du vendeur
Ces critères de motivation nous permettent d’élaborer une stratégie dont le but est :
– fidéliser les clients
– donner une bonne image de marque de l’entreprise
En définitive, il s’agit de faire des avancées et d’atteindre les objectifs fixés.
LE MODE DE COMMERCIALISATION OU DE PROMOTION
La concurrence implique une prestation de service performant. Il est alors nécessaire d’assurer et proposer un produit très attractif sur le rapport qualité-prix. En ce sens, nous essayerons de concevoir une politique commerciale dynamique basée sur la communication et la qualité de service.
Nous avons donc choisi la stratégie de Marketing à quatre variables : les 4P
– politique du produit
– politique de prix
– politique de distribution
– politique de communication
La politique du produit :
« Le service offert suscitera t-il l’intérêt du client et répond t-il à son exigence ? », telles sont les questions auxquelles il faudra répondre. Objectivement, le produit est le service que l’entreprise vend à ses clients ; subjectivement, le produit ou service représente pour l’acheteur un ensemble de satisfactions physiques ou psychologiques.
Notre idée de base est le professionnalisme dans le métier. Notre entreprise sera dotée d’un personnel hautement qualifié ayant suivi des formations professionnelles spécialisantes. L’entreprise pourra ainsi avoir une parfaite maîtrise de son activité.
Cette politique de produit et cette politique du prix sont interdépendantes. Ce dernier critère permet d’offrir un prix compétitif sur le marché tout en restant rentable.
La politique du prix :
On définit le prix par la prestation en monnaie de la part du client en contrepartie du service qui lui est offert. Ainsi, le prix est relatif à l’appréciation du client à l’égard du service.
Par conséquent, la fonction du prix est déterminée selon un marketing qui considère le prix comme étant une différenciation par rapport à ceux des concurrents et notre établissement doit être intégré dans la décision des initiateurs. Notre politique du prix est liée avec trois éléments :
– la qualité de service
– la clientèle finale
– les canaux de distribution
Nous avons opté pour ces trois éléments pour les raisons suivantes :
– le pouvoir d’achat des clients est relativement faible : ce sont en majorité des jeunes (élèves, lycéens, étudiants) et des paysans
– la possibilité de production massive : le fait de disposer d’un parc de nombreux matériels nous permet de réduire les coûts de production et d’autre part, la démographie de la commune nous permet de reproduire en grande quantité.
La politique de distribution :
Le circuit de distribution se définit comme l’ensemble des chemins des produits lors de leur distribution aux consommateurs finals depuis le producteur. Le choix du circuit de distribution est très important lors de la distribution des produits aux consommateurs.
Généralement, il y a quatre types de circuit de distribution :
– la distribution directe : les produits sont passés directement aux consommateurs finals après leur départ au producteur
– la distribution courte : il y a un intermédiaire entre le producteur et les consommateurs finals
– la distribution semi-courte : entre les consommateurs finals et le producteur, les produits passent par quelques intermédiaires
– la distribution à long circuit : il y a plusieurs intermédiaires entre le producteur et les consommateurs finals.
La politique de communication et de promotion :
La promotion est l’un des meilleurs facteurs pour augmenter le volume de vente et pour la domination du marché. Elle peut se montrer par des événements spéciaux, des réductions exceptionnelles, des sponsoring…, etc.
La communication joue un rôle très important dans la vie de l’entreprise. Chez le public, elle est l’art de faire naître les besoins d’acheter ou de consommer. C’est pourquoi nous avons opté pour trois grands moyens de communication : la publicité, les panneaux publicitaires et les moyens de la relation publique.
La publicité :
La publicité est l’art d’établir une préférence pour une marque (marque de l’entreprise qui fait la publicité de sa marque). Elle est l’un des principaux garants de la réussite et de la viabilité du projet et de la pérennisation de l’entreprise.
Les panneaux publicitaires :
Selon notre recherche, il en résulte que la stratégie « PULL » est la plus appropriée. Elle vise à faire étendre la clientèle, la publicité faisant connaître les produits aux
clients pour les attirer, leur donner envie d’y goûter, de les essayer. La stratégie de la commercialisation consiste à attirer le client jusqu’au produit.
La concurrence nous conseille de créer chez le client la préférence pour le produit par rapport aux autres produits présents sur le marché. Les panneaux publicitaires sont des supports visuels installés en des points stratégiques de sorte qu’ils puissent être vus par un maximum de clients potentiels, aussi souvent que possible.
Les prospectus :
Outre la pratique des panneaux publicitaires, les prospectus constituent des documents imprimés qui vont vanter la valeur de la société. Celle-ci procède à la distribution gratuite de ces documents par des agents qui peuvent aussi donner des explications et des éclaircissements sur les services offerts par l’entreprise.
Les relations interpersonnelles du client avec l’agent distributeur de prospectus sont très importantes et ce, afin d’obtenir un meilleur rendement pour la promotion de notre entreprise.
LA FIXATION DU PRIX
On peut déterminer la fixation du prix à partir du prix imposé par l’offreur en fonction du nombre de consommateurs. En effet, la fixation des prix est obtenue par l’observation du comportement des consommateurs fréquentant le marché par rapport à un ou des prix donnés. Si la fréquentation est positive, c’est-à-dire, que le prix est acceptable par le client et viable pour l’entreprise, nous pouvons estimer que le prix affiché peut être pris comme le prix d’acceptabilité.
Le prix d’acceptabilité peut aussi être obtenu par des enquêtes ou sondages auprès des consommateurs potentiels ce qu’ils peuvent accepter comme prix d’un produit ou d’un service quelconque. Cela peut se faire avant ou après le lancement du produit.
Le tableau ci-après présente les résultats d’un sondage effectué à Sambava auprès d’un échantillon non représentatif de 300 consommateurs potentiels sur les coûts acceptables par eux concernant le service « saisie et impression ». Le prix courant affiché pour ce service « saisie et impression » au moment du sondage en février 2007 était de 2000 Ar partout chez les prestataires.
Tableau N° 06 : Représentation des prix attendus par un échantillon de la population pour le service saisie et impression
THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS D’EVALUATION
Le créateur du projet dispose d’outils de gestion lui servant de critères d’évaluation et de jugement pour la faisabilité et la réalisation de son projet. Il existe quatre outils qui permettent de faire cette évaluation :
– la Valeur Actualisée Nette (VAN)
– le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
– la Durée de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
– l’Indice de Profitabilité (IP)
LE TAUX DE RENTABILITE ( TRI)
Définition :
On appelle TRI d’un projet, le taux i pour lequel la VAN est nulle. Le taux d’actualisation i rend la valeur actuelle des revenus égale à celle des dépenses du projet.
Interprétation :
Le projet est intéressant si le TRI est supérieur au taux d’actualisation. Les méthodes d’actualisation supposent que les sommes dégagées sont réinvesties pour la méthode de la VAN ; elle est plus théorique dans le cas du TRI surtout quand celui-ci est élevé. On préfère souvent le critère de la VAN à celui du TRI.
LA DUREE DE RECUPERATION DES CAPITAUX INVESTIS
Nous allons établir le DRCI du projet avec la définition et la formule correspondante.
Définition :
C’est le temps au bout duquel le cumul des cash-flows est égal au montant des capitaux investis. C’est le nombre d’années nécessaires pour reconstituer le capital investi en fonction des valeurs actuelles nettes. Elle correspond au délai au bout duquel les flux nets de trésorerie générés par l’investissement initial remboursent le flux net de trésorerie.
Interprétation de la formule :
La DRCI constitue un critère de rejet du projet si elle dépasse la norme fixée par l’entreprise, c’est-à-dire, la durée totale de l’investissement. De deux investissements, celui qui présente le délai le plus court est celui qui présente le plus de risques.
L’INDICE DE PROFITABILITE
Calculons l’IP du projet en donnant sa définition et la formule correspondante.
Définition :
Il est représenté par le rapport entre, au numérateur, la somme des marges brutes actualisées et au dénominateur la somme des capitaux investis actualisés. Il indique le fonds généré par un franc de l’investissement.
Interprétation :
La sélection des projets dépend surtout des critères de profitabilité. Celui dont l’indice de profitabilité est le plus élevé sera retenu.
LES TECHNIQUES DE PRODUCTION
Comme il s’agit d’édifier un processus productif, le problème envisagé se situe dans le cadre de la faisabilité de l’entreprise, car de cette faisabilité résulte le choix des techniques à mettre en oeuvre.
D’après notre étude, l’opportunité de spécialisation de l’activité est productive si tous les facteurs de production sont réunis dans les mêmes mains. La spécialisation génère de l’expérience et des économies d’échelle, facteur de diminution des coûts. En outre, plus le degré de spécialisation d’une entreprise est avancé, plus elle se rapproche de la taille critique de son domaine d’activité.
IDENTIFICATION DES MATERIELS
La mise en place d’un cybercentre informatique et l’éventail des services offerts dépendent de la localité où elle se trouve. Il faut tenir compte des disparités et poser l’analyse selon les éléments suivants :
• La proportion de la population desservie par le site
• Le niveau de vie et le niveau économique de la population
• Les infrastructures de communication locales
• Les services publics existants.
Le but est d’adapter l’offre à la demande afin d’assurer la fiabilité et la viabilité du projet. Aussi, selon l’environnement, pouvons-nous distinguer trois catégories de centre pouvant être qualifiés de cybercentre informatique :
– Catégorie A : Les actuels Espatels de la TELMA
– Catégorie B : Les cybercentres ou cybercafés
– Catégorie C : Les centres multimédia.
Toute entreprise est astreinte à la tenue et au respect d’un cahier de charges concernant les divers équipements (qui propres à chaque catégorie), les conditions d’exploitation incluant les prestations minimales à fournir et la qualification du personnel employé.
Les catégories B et C requièrent des compétences d’un certain niveau pour assurer une formation et une assistance qui répondent de manière satisfaisante aux besoins potentiels des clients. Leurs activités, plus particulièrement pour les Catégories C, peuvent s’étendre des services de télé-services, de télé-traitement, jusqu’aux prestations de visioconférence, de télé-enseignement ou des relais de télémédecine. Elles nécessitent par conséquent un réseau à haut débit, des bâtiments qui y soient adaptés, objet d’un investissement plus important.
Le tableau ci-après nous présente quelques éléments de matériels indispensables dans l’implantation d’un cybercentre. Les caractéristiques, l’état, l’origine ainsi que le nombre de ces matériels sont tout à fait indicatifs et dépendent des possibilités de chaque opérateur.
TECHNIQUES DE PRODUCTION ENVISAGEES
Notre projet est organisé en vue de la production et de la vente de prestations de services. Pour offrir au public des avantages réels, deux agents de haute qualification assureront la fonction principale de supervision de l’exécution des travaux et garantiront la conformité des réalisations. Ils assureront en outre le volet formation et joueront également le rôle de conseillers techniques auprès de la clientèle.
Les fournisseurs :
Pour le service téléphonie et fax, on utilisera le réseau VSAT fourni par GULFSAT sous licence de la TELMA. Il s’étend sur le national et l’international.
Pour Internet, GULFSAT fournit à travers sa filiale Blueline le produit IRIS qui garantit une navigation rapide et efficace grâce à un accès à haut débit sur une bande passante de 64 à 128 K bits/seconde pour environ 160 USD par mois.
Les autres services (traitement de textes, gravure, scanner, transcription de textes html, photocopie, reprographie,…) seront assurés et fournis sur place par notre personnel spécialisé et de haute qualification. Selon les études effectuées sur place, ce sont les différents types de services qui répondent le plus aux besoins de la population cible.
Les types de produit
Nous allons maintenant développer les produits que le cybercentre entend mette au profit de la clientèle. Ces produits reflètent assez bien les besoins exprimés par cette région.
Les services fournis par Internet :
Les services de communication entre utilisateurs
• Le courrier électronique ou e-mail :
C’est un outil de communication qui permet l’envoi de messages électroniques entre deux personnes se trouvant à deux endroits différents du monde par le biais d’une simple connexion. Il suit le même principe que les correspondances postales et doit contenir l’adresse de l’expéditeur et du destinataire. Les adresses e-mail se composent de :
– un nom d’usager qui correspond à la boite postale
– Le nom ou l’adresse du serveur qui correspond au bureau de poste abritant la boite postale
– Une extension comme « .fr » (France) ou « .mg » (Madagascar) qui sont les codes des pays où ils se trouvent.
• La listery : liste d’envoi ou serveur de liste
C’est une application de l’Internet qui permet aux usagers d’envoyer un courrier électronique et qui sera distribué à toutes les personnes abonnées à la listery. Ces opérations d’abonnement et toutes les autres transactions se font par l’intermédiaire du courrier électronique.
La listery est le moyen le plus efficace et le moins onéreux pour des personnes ayant des intérêts communs et qui ont besoin de communiquer d’une façon rapide et à moindres coûts avec un autre groupe des personnes. La listery permet aussi la publication ou l’émission d’informations simultanées.
• Le forum ou News group ou Usenet
Le forum ou groupe de nouvelles, selon sa traduction en français, est une des manières originales que des personnes ayant des intérêts communs ont à leur disposition pour communiquer grâce à l’Internet. Il permet l’échange public et le traitement des questions-réponses ou FAQ (Frequently Asked Questions ou Foire Aux Questions).
• Les communications en direct :
Ce sont les services TALK ou IRC (Internet Relay Chat). Ils consistent en des messages directement affichés à l’écran sur les machines qui sont en communication. C’est un système de messagerie simultanée qui permet aux utilisateurs de communiquer en temps réel. La conférence électronique sur Internet en est un exemple.
Elle permet à des personnes situées dans divers endroits, éloignées les unes des autres, de débattre en même temps sur un sujet. S’ils ont des options comme le Webcam et le microphone, ils peuvent se voir et s’entendre.
Les services d’accès à l’information :
• Le web wide web (WWW ou 3 W)
Le mot « web » vient de l’anglais et signifie « toile d’araignée ». Le « word wide web » est un service sur Internet qui permet d’accéder à un large site d’informations sur l’échelle globale. Son efficacité et son originalité reposent sur :
– les diverses formes de présentation des informations : sons, images, textes.
– sa facilité d’utilisation qui consiste tout simplement à saisir l’adresse du site contenant les informations désirées.
• Le file transfert protocole (FTP)
C’est une méthode de transfert de fichiers entre deux ou plusieurs machines.
• Le Gopherd :
Ce mot signifie « fouiner » en français, il permet de mettre en ligne des informations sous forme de textes.
Le service téléphonique :
Ce volet comprend tous les services téléphoniques proposés par l’entreprise. Il s’agit du service télématique et du service Fax.
Le service télématique :
C’est un service qui fournit aux clients les appels téléphoniques nationaux et internationaux. Il inclut la réception d’appels et l’appel vers les postes mobiles.
Le service Fax :
C’est un service de télécopie et de téléfax. Il consiste en l’envoi et la réception d’un document par copie à distance. Il permet la circulation rapide des documents.
Le service de micro-édition :
Ce volet comprend la photocopie et la reprographie, la saisie informatique et l’impression, la scannerisation, la gravure, le service ventes. C’est un des volets les plus utilisés dans les prestations fournies par les cybercentres.
La photocopie et la reprographie :
C’est la reproduction d’un document par le développement instantané d’un négatif photographe à l’aide d’un appareil appelé photocopieur sur un support (papier en général) de format A4 ou A3. C’est un système de reproduction instantanée de documents que nous présentons dans la figure ci-dessous.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
2.1. : Objectifs du projet
2.1.1. : Objectifs globaux
2.1.2. : Objectifs spécifiques
2.2. : Intérêt du projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
1.1. : Le lieu d’implantation
1.2. : La présentation du circuit de distribution
1.3. : Evolution du marché
1.4. : Part de marché visé
1.5. : La concurrence
1.5.1. : Concurrents dans la commune de Sambava
1.5.2. : Force et faiblesse des concurrence
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1. : La situation actuelle du marché
2.2. : La clientèle existante
2.3. : Les spécificités des services offerts
2.4. : La concurrence
Section 3 : Analyse de la demande
3.1. : Les caractères de la demande
3.2. : Analyse comportementale des consommateurs sur le marché
Section 4 : Le mode de commercialisation ou de promotion
4.1. : La politique du produit
4.2. : La politique du prix
4.3. : L a politique de distribution
4.4. : La politique de communication ou de promotion
4.4.1 : La publicité
4.4.2 : Les panneaux publicitaires
4.4.3 : Les prospectus
Section 5 : La fixation du prix
5.1. : Proposition des prix des services
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : La valeur actualisée nette
1.1. : Définition
1.2. : La formulation
1.3. : Interprétation de la formulation
Section 2 : Le taux de rentabilité interne
2.1. : Définition
2.2. : La formulation
2.3. : Interprétation de la formulation
Section 3 : La durée de récupération des capitaux investis
3.1. : Définition
3.2. : La formulation
3.3. : Interprétation de la formulation
Section 4 : L’indice de profitabilité
4.1. : Définition
4.2. : La formulation
4.3. : Interprétation de la formulation
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUES DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de production
2.1. : Les fournisseurs
2.2. : Les types de produits
2.2.1. : Les services fournis par Internet
2.2.2. : Le service de téléphonie
2.2.3. : Le service de micro édition
Section 3 : Le planning de production
Section 4 : Les autres charges liées à la production
Chapitre II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evaluation de la production et du chiffre d’affaires
1.1. : La production envisagée
1.2. : Evaluation du chiffre d’affaires
1.2.1. : Prévision mensuelle
1.2.2. : Prévision annuelle
Section 2 : Les achats prévisionnels
2.1. : Le service téléphonie
2.2. : Le service Fax
2.3. : Le service Photocopie
2.4. : Le service scanner
2.5. : Le service vente
2.6. : Le volet formation
2.7. : La gravure
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme
1.1. : Définition de l’organigramme
1.2. : Différentes sortes d’organigramme
1.3. : Organigramme envisagé
Section 2 : Description des principales fonctions
2.1. : Fonctions administratives
2.1.1. : Le Gérant
2.1.2. : Le Secrétaire comptable
2.2. : Les fonctions d’exploitation
2.2.1. : Les agents opérateurs
2.2.2. : Les techniciens
2.3 : Les fonctions de déplacement et de sécurité
2.3.1. : Le chauffeur coursier
2.3.2. : Les agents de sécurité
2.4 : Récapitulation des qualifications requises pour le personnel
Section 3 : Le recrutement du personnel
3.1. : Evaluation de l’effectif
3.2. : Les charges fixes du personnel
3.3. : Programme de réalisation sociale
3.4. : Détail de calcul des charges sociales
Section 4 : L’organisation du travail
4.1. : L’organisation du travail
4.2. : Cadre logique
4.2.1. : Définition
4.2.2. : Tableau du Cadre logique
TROISEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : COUT DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Le coût des investissements
Section 2 : Les fonds de roulement initial
Section 3 : La méthode de financement
3.1. : Plan de financement
3.2. : Plan de remboursement
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat
1.1. : Les achats et ventes prévisionnels
1.1.1. : Recettes mensuelles et annuelles
1.1.2. : Les chiffres d’affaires annuels
1.1.3. : Les achats annuels
1.1.4. : Les TVA
1.1.5. : Les Comptes de résultat prévisionnels
1.2. : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Evaluation des amortissements
Section 4 : Le bilan d’ouverture
4.1. : Le bilan d’ouverture
4.2. : Le bilan de clôture
4.3. : Les bilans de clôture durant 05 années d’exploitation
Chapitre III : EVALUATIONDU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation sociale
Section 3 : Evaluation financière
3.1. : La valeur actualisée nette
3.2. : Le taux de rentabilité interne
3.3. : Le délai de récupération des capitaux
3.4. : L’indice de profitabilité
3.5. : Calcul du seuil de rentabilité
Section 4 : Calcul des ratios de rentabilité financière
4.1. : Ratio de l’investissement apparent
4.2. : Ratio de l’investissement humain
4.3. : Ratio de performance économique
Section 5 : Les critères d’évaluation du projet
5.1. Application du critère de la pertinence
5.2. Application du critère de l’efficacité
5.3. Application du critère de l’efficience
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
Télécharger le rapport complet