A Madagascar, les Nouvelles Techniques de l’information et de la Communication (NTIC) connussent son essor vers la fin du XXème siècle et continuent à se développer actuellement. Elles ont pris une place importante dans la vie active de la population. Le projet de développement de Cybercentres à Madagascar est l’un des projets du Ministère des Postes et de Télécommunications, qui les exploite à fond pour résoudre le phénomène d’enclavement des zones rurales.
La réalisation de ce projet permet d’offrir au plus grand nombre, et dans une condition de meilleures qualités de service à moindre coût, l’accès aux TICs afin de soutenir la croissance économique des régions, et de contribuer au développement des richesses de la population. Elle permet aussi de développer, surtout pour les jeunes, les compétences locales grâce aux possibilités d’éducation en ligne ou télé-enseignement, le transfert de la connaissance. Et enfin, elle permet de donner une opportunité d’affaires aux futurs exploitants privés qui seront appelés à animer et à gérer ces Cybercentres afin de créer des emplois et donc participer à la résorption du chômage dans le pays.
Un projet est un ensemble d’activités ou d’opération interdépendante à réaliser dans un délai déterminé et avec un budget déterminé, à l’aide des moyens et ressources limitées mises en œuvre de façon d’ordonner afin d’atteindre un ou plusieurs objectifs et dont la société ou la collectivité ou les individus attendent des avantages monétaire ou non monétaire.
PRESENTATION DU PROJET
HISTORIQUE DU PROJET
Contexte international
Dans le but de l’intégration et devant le potentiel des outils de la Technologie de l’Information et de la Communication (TIC), les pays scandinaves (Danemark, Finlande, Suède) ont été les premiers, dans les années 80, à développer et à mettre en œuvre le concept de Cybercentres. Ils avaient pour objectif d’intégrer la population dans le processus national de développement socioéconomique. Puis dans les années 90, le Canada, et la Grande Bretagne l’ont à leur tour adopté. Leur réussite a contribué à une recommandation lors de la conférence mondiale sur le développement des télécommunications tenue à la Valette (Malte) en mars 1998, qui recommande aux Pays les Moins Avancés (PMA) de recourir à cette stratégie avec un appel aux partenaires pour qu’ils assistent les PMA dans leurs efforts.
En exécution du plan d’action de la Valette, l’UIT/BDI a entrepris de soutenir les PMA pour instaurer et développer la stratégie des Cybercentres avec l’aide de nombreux partenaires en développement (Canada, USA, UNDP, UNESCO, la Banque Mondiale, le Danemark, la Hollande, le secteur privé international). A partir de 1999, le phénomène a pris de l’ampleur et une dimension globale tant sur le niveau d’implantation que dans l’assimilation par la communauté internationale. Pour l’Afrique, des expériences ont été réalisés en Afrique du Sud (Programme d’Implantation de Cybercentres de l’Agence du Service Universel) : comprenant 65 Cybercentres, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Mozambique et en Ouganda.
Ces expériences ont été financées par des partenaires dont l’UIT/BDI, le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) du Canada, l’UNESCO, la Francophonie LearnLink de l’USAID.
Le secteur privé international y a contribué d’une façon décisive grâce aux gros investissements qu’ils ont effectué pour la création de Cybercentres et l’un de Cybercentres privés avec ou sans signatures d’accord de franchise avec l’opérateur historique national.
Contexte national
Pour Madagascar, le DSRP (Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté), constitue le plan général de l’Etat pour atteindre le développement. Ce document met en exergue la nécessité de la communication pour y parvenir. Cela inclut des projets qui visent à la création de Cybercentres employant des Nouvelles Techniques de l’information et de la communication (NTIC). L’Etat tend à promouvoir le désenclavement des zones rurales et l’accès à la communication afin de leur apporter le développement.
Toujours dans l’esprit de partenariat et dans un but de soutien et de contribution au développement, la société TELMA coopère avec le gouvernement pour la création et l’implantation des 112 cybercentres qui seront répartis sur tout le territoire national.
DESCRIPTION DU PROJET
Structure de Cybercentre
Un Cybercentre est un centre technologique communautaire multiservices ouvert au public et offert l’accès aux services de la téléphonie, fax, Internet, multimédia, bureautique reprographie, bibliothèque numérique, documentation, associés de la formation en informatique et d’autres activités sociales comme la création d’un petit complexe sportif pour les jeunes, l’animation d’un club de lecteur, l’organisation de conférence à thème et de cession de formation, la vente de compact disque (CD) – cassette – disquette – clé USB – téléphone mobile – recharges téléphoniques – formation.
De par sa vocation, il sera donc un lieu convivial d’échanges, de rencontre et de formation.
Typologie de Cybercentres
La classification typologique des Cybercentres est très critiquée dans la littérature des chercheurs. Nous allons ainsi rappeler les trois modèles les plus courants à savoir :
♦Les Cybercentres privés
Ils sont réalisés par des investisseurs privés, conçus et exploités selon les lois du marché. De ce fait, leur taille, l’éventail des services et les tarifs pratiqués sont dictés par le marché.
♦Les Cybercentres corporatifs
Ils sont réalisés par une association, une coopération ou une ONG visant à servir en premier ses membres. Dans ce cas, même si le profit n’est pas recherché comme une priorité de gestion, l’équilibre financier et l’autonomie financière assurant la pérennité de l’outil en dictent la conception et le monde opératoire. Ce sont généralement des Cybercentres destiné à la fourniture d’une série d’informations répondant aux besoins de la corporation.
♦Les Cybercentres associés à une structure
Ils sont généralement installés dans des structures accueillant du public. Ils peuvent faire partie intégrante de la structure ou être associés à la structure des modalités arrêtées avec les autorités compétentes de cette structure. Par exemple le cas des Cybercentres ou les centres d’accès aux services des télécommunications installés dans les bibliothèques, les hôpitaux, les universités, centres commerciaux, gares routières, bureaux de poste, etc.
Pour notre cas bien entendu nous avons opté pour le Cybercentre privé car ceci se raccorde bien à notre type d’activité.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : HISTORIQUE DU PROJET
1.1- Contexte international
1.2- Contexte national
1.3- Présentation de la région
SECTION 2 : DESCRIPTION DU PROJET
2.1- Structure de Cybercentre
2.2- Typologie de Cybercentres
2.3- Tailles du Cybercentre
SECTION 3 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
3.1- Identité de l’entreprise
3.2- Activité principales
3.3- Objectifs du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE VISE
SECTION 1 : DESCRIPTION DE MARCHE VISE
1.1- Historique du marché
1.2- Capacité du marché
1.3- La présentation du circuit de distribution
1.4- Évolution du marché
SECTION 2 : ANALYSE DE LA DEMANDE
2.1- Les caractéristiques de la demande
2.2- Analyse de comportement de l’achat sur le marché
SECTION 3 : ANALYSE DE L’OFFRE
3.1- La qualités des services à offrir
3.2- Clientèle Cible
SECTION 4 : LA CONCURRENCE
4.1- Caractéristiques des concurrents
4.2- Force et faiblesses des concurrents
SECTION 5 : STRATEGIE ET POLITIQUE MARKETING A ADOPTER
5.1- Les stratégies à adopter
5.2- Le Marketing-Mix
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS D’EVALUATIONS DU PROJET
SECTION 1 : LES OUTILS D’EVALUATION DU PROJET
1.1- La Valeur Actuelle Nette (VAN)
1.2- Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
1.3- L’Indice de Profitabilité (IP)
1.4- Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
SECTION 2 : LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
2.1- La pertinence
2.2- L’efficacité
2.3- L’efficience
2.4- La durabilité
2.5- L’impact du projet
DEUXIEME PARTIE ETUDES DE FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUES DE REALISATION
SECTION 1 : IDENTIFICATION DES MATERIELS
SECTION 2 : TECHNIQUE DE REALISATION ENVISAGEE
2.1- Description des prestations
2.2- Stratégie de mise en œuvre
2.3- Études d’extension du projet
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRESTATION ENVISAGEE
SECTION 1 : EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET PRODUCTIVITE ENVISAGEE
1.1- Estimation de l’Unité d’Activité (UA)
1.2- Estimation du Chiffre d’Affaires (CA)
SECTION 2 : ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS
2.1- Notion de qualité
2.2- Les déterminants de la qualité
2.3- Utilité qualitative et quantitative
SECTION 3 : LES DIFFERENTS FACTEURS DE REALISATION
3.1- Les matières consommables
3.2- Les autres charges liées à la réalisation
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : ORGANIGRAMME ENVISAGE
1.1- Structure organisationnelle
1.2- Organigramme type
SECTION 2 : ORGANISATION DU TRAVAIL
2.1- Description des principales fonctions
2.2- Le personnel
2.3- Le système de gestion
SECTION 3 : CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
3.1- Chronogramme de mise en œuvre
3.2- Déroulement de l’activité
TROISIEME PARTIE ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : COUT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTE DE GESTION
1.1- Les investissements sur les activités techniques
1.2- Les investissements sur les activités administratives
1.3- Le fonds de roulement
SECTION 2 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT
2.1- Notion sur l’amortissement
2.2- Tableau d’amortissement des immobilisations
SECTION 3 : PLAN DE FINANCEMENT
3.1- Définition
3.2- Plan de financement proprement dit
SECTION 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
4.1- Utilité
4.2- Technique de remboursement adopté
SECTION 5 : COMPTE DE GESTION
5.1- Compte de gestion pour les charges
5.2- Compte de gestion pour les produits
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE
SECTION 1 : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION 2 : PLAN DE TRESORERIE
SECTION 3 : BILAN PREVISIONNEL
3.1- Bilan de constitution
3.2- Bilan prévisionnel des cinq premières années d’exercice
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
1.1- Le ratio de performance économique
1.2- La valeur ajoutée
SECTION 2 : EVALUATION FINANCIERE
2.1- Selon les outils d’évaluations
2.2- Selon les critères d’évaluation
2.3. Calcul des ratios
2.4- Le seuil de rentabilité
SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE
3.1- Création d’emploi
3.2- Amélioration de la vie humaine
CADRE LOGIQUE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES