Le souhait d’un peuple souverain, c’est d’avoir une bonne santé, une bonne nourriture et au moins un minimum d’éducation. Mais ces objectifs sont loin d’être atteints pour un pays pauvre qui fait parti du Tiers monde tel que le notre. Les mauvaises conditions des infrastructures de base : route, école, cabinet médical risque de pousser le pays à nouveau dans le désastre malgré les efforts déployés par le gouvernement mis en place actuellement. Ces infrastructures de base font parti des majeures priorités entreprises par l’Etat actuellement. Avec la nouvelle politique économique qui est le « MAP » ou Madagascar Action Plan et qui remplace le DSRP, notre Ile projette d’ici dizaine d’années, la réduction en moitié de la pauvreté. Mais, ce but nécessite une politique de développement plus adéquate et plus adaptée.
Selon le résultat public par le FAO en 2004 , la majorité rurale, plus de 80% dans son ensemble, nous enregistrons encore la malnutrition avec un taux de mortalité infantile encore élevé. Alors, la population malgache en général est une population qui cherche à vivre ou même à survivre. La priorité pour chaque ménage, est d’avoir l’essentiel de nourriture pour la famille. Parfois, les conditions de vie sont très rudes, et le taux de chômage surtout en ville est important. Les conditions d’hygiène dans les grandes villes comme la capitale n’est pas acceptable. La pollution existe déjà et il y a des gens qui vivent dans des conditions très médiocres.
L’IDENTIFICATION DU PROJET
LA DESCRIPTION DU PROJET
LA PRESENTATION DU PROJET
La présentation du projet repose sur un bref historique du projet, la réalité locale existante, la stratégie globale de chaque région et l’action entreprise par l’Etat.
L’historique du projet
La médecine en générale s’observe par l’existence d’une médecine traditionnelle et une médecine moderne. D’abord, cette médecine traditionnelle est basée sur la pratique et la domination des sorciers, des charlatans et des guérisseurs. Elle est liée par la croyance de ces derniers à l’aide de l’utilisation des plantes pour la guérison. Cette phytothérapie avec de traitement des maladies en base des plantes dites médicinales a été pratiqué dans le monde entier depuis des milliers d’année. Jadis, ces plantes où l’on utilise les racines, les troncs ou avec leurs feuilles existaient et existent toujours. Leurs connaissances en usage et leurs savoir-faire en utilisation se succèdent ou se propagent dans le monde, de génération en génération. Actuellement, ces docteurs traditionnels connus sous les noms de docteurs feuilles ou « Mpitaiza » en malgache existent encore surtout dans les pays du tiers monde comme dans l’ensemble des continents africains et Asiatiques. Cette pratique de médecine traditionnelle avait un lien avec la conservation des us et coutume et à la croyance vivante des esprits des ancestraux.
Ces médecins traditionnels sont très respectés dans une société et chaque plante utilisée pouvait guérir ou apaiser les maux ou certains douleurs. Chaque plante avait aussi sa propre spécificité selon les cas. A cette époque du XXI ème siècle, il y a juxtaposition de cette pratique de médecine moderne. Il y en a de même des conflits entre ces deux pratiques de médecine mais ceux là s’expliquent et influencent par de différents facteurs. Ensuite, la médecine moderne a été apparue avec la révolution scientifique et la révolution industrielle dans le monde à la fin du XVIII ème Siècle. Elle était inspirée de la phytothérapie avec l’amélioration de la connaissance acquise par l’homme avait offert des spécificités à la médecine. Les grands chercheurs et les savants du XVI ou XVIIICème siècles avaient été conscients du danger apporté par les maladies qui frappaient et qui faisant des razzias massives dans le monde, en particulier dans les pays riches durant cette période. A l’époque, les chercheurs se sont orientés et s’intéressés aux méthodes thérapeutiques pour résoudre les problèmes des maladies épidémiques telles que la peste, le choléra, la tuberculose et les autres malarias…
Cette technologie moderne permet d’avoir une étude très sophistique avant la production d’un médicament ou d’un produit pharmaceutique. Des tests d’évaluation sont réalisés dans des laboratoires avec des analyses et des hypothèses pour avoir un résultat fiable avant de publier un remède une maladie bien définie au préalable. D’où la naissance de la filière de médecine. Mais la recherche scientifique qui occupe une place importante dans l’évolution économique des pays développés ne reflète pas celle des pays du tiers monde. C’est pourquoi il y a une grande falaise entre les pays riches et les pays pauvres. Le post industrialisation rivalise celle des pays en voie de développement que cherche à améliorer sa productivité en matière d’Agriculture. D’où il y a toujours cette alternance entre la pratique des soins modernes avec ceux traditionnels.
La réalité locale existante
A Madagascar, dans les zones urbaines ou rurales, ce qui intéresse le plus les ménages malgaches en général, c’est d’avoir la nourriture suffisante pour chaque famille. Alors que dans un corps sein abrite une bonne moralité et c’est pour cela que la santé avant tous. Mais quand il y avait un manque, il y a toujours de la demande. La demande en infrastructure de base, la manque de couverture sanitaire exige une grande amélioration. La santé publique avait un lien avec le mode de vie de la population, l’accès à l’eau potable et l’existence des autres infrastructures de base. Le développement de ce secteur y dépendra. Mais à cause des difficultés remontrées par la population en ville comme à la campagne telles que l’éloignement des centres de santé publique comme le CSB II, le coût d’hospitalisation élevée, le prix des médicaments parfois exorbitants, l’insuffisance des docteurs spécialistes, et de même le flambé des prix du PPN freinent et seront des obstacles aux soins du public. La différenciation entre la ville et la campagne est considérable. La ville a plus d’infrastructure modernisée que celle de la campagne. Dans cette dernière, là où la pratique de médecine traditionnelle est plus sollicitée et la plus fréquenté. L’insécurité en ville et surtout celle de la campagne fait fuir les fonctionnaires de la campagne vers la ville. L’attraction de la ville explique l’exode rural. L’influence de la grande ville telles que la capitale oblige la grande masse paysanne pour s’installer en ville. En arrivant en ville, ces gens de la campagne à la conquête de travail et de condition de vie meilleure deviennent de nouvelles charges pour la ville accueillante. Par contre, la politique de privatisation et de la décentralisation effective, l’application du 3P laissent le choix libre aux secteurs privés et offrent une nouvelle ère à la politique économique de la nation. L’installation de ce centre médical dans la région est très sollicitée. Il est nécessaire pour l’amélioration de la santé dans la Commune Urbaine de Tanambe. Afin que la population locale puisse visiter et consulter des médecins pour avoir les soins appropriés.
La stratégie globale de chaque région
La décentralisation effective avec l’existence des provinces Autonomes, chaque commune est actuellement responsable du développement de sa région. Elle sera dotée chaque année d’un budget de fonctionnement provenant de l’Etat par le biais du trésor public. Ce désengagement de l’Etat dans les divers secteurs productifs offre à chaque entité communale une possibilité de développer. La commune est le centre de toute redevance fiscale. Elle a son propre budget mais elle n’a pas vraiment la capacité de satisfaire les besoins de peuple. Or selon le Secrétaire général de la banque mondiale, Madagascar devra limiter sa dépense publique et faire augmenter sa recette en matière de fiscalité. Alors que le gonflement du budget communal est favorisé par l’Etat. Chaque commune a sa propre spécificité et sa potentialité. Les élus et les « Tangala mena » ou « Ray amandreny » qui déterminent les priorités pour faire un pas dans le développement. Mais comment peut-on faire pour attirer plus d’investisseurs ? Et comment peut-on faire pour avoir un équilibre entre chaque commune ?
L’action de l’Etat
L’Etat réalise par ses moyens l’exécution de la politique économique dictée par le MAP ou ex DSRP. Il coordonne la politique de développement selon les priorités et la demande du peuple. Son rôle est de fournir les moyens et aide les communes dans le redressement économique. L’Etat joue aussi le rôle de supérieur dans l’utilisation des budgets public. L’Etat facilite les accords entrepris entre les opérateurs étrangers ou les ONG tels que l’UNICEF, le FAO, le PNUD et les communes intéressées. Le gouvernement mis en place surveille l’application stricte des lois et règlements par l’intermédiaire des élus et de différents ministères concernés par le même service.
Par conséquent, l’Etat par le biais du MINSAN suggère les priorités des besoins des communautés rurales en ce qui concerne la santé publique. Il pouvait subventionner pour anéantir le coût exorbitant de certains médicaments. Ce ministère tutelle qui organise les diverses campagnes de vaccination, de sensibilisation en ce qui concerne la salubrité publique, d’information face aux menaces des maladies épidémiques et transmissibles telles que les MST en particulier le VIH / SIDA, les paludismes qui touchent plus de 19% de la population dans son ensemble et de lutte contre les insectes comme les moustiques et les autres parasites. L’Etat est donc un partenaire avec son aide et l’appui des ONG pour l’accomplissement de notre projet. Il est le centre de tout développement mais le redressement économique et l’amélioration du niveau de vie des populations ou du PIB national y dépendra.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I: LA DESCRIPTION DU PROJET
SECTION 1: LA PRESENTATION DU PROJET
SECTION 2: CARACTERISTIQUES DU PROJET
SECTION 3: LA SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION
CHAPITRE II: ETUDE DE MARCHE VISE
SECTION 1: LES CARACTERISTIQUES DU MARCHE VISE
SECTION 2: ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 3: ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 4: ANALYSE DE LA CONCURRENCE
CHAPITRE III: THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1: THEORIE D’EVALUATION SELON LES CRITERES
SECTION 2: THEORIE D’EVALUATION SELON LES OUTILS
SECTION 3: STRATEGIE ET POLITIQUE MARKETING A ADOPTER
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
SECTION 1: LES TECHNIQUES ET STRATEGIE D’APPROCHEMENT CENTRE – MALADE
SECTION 2: LA REALISATION DES SOINS ET TRAITEMENT
SECTION 3: LA REALISATION DES MATERIELS A INVESTIR
CHAPITRE II: LA CAPACITE DE REALISATION
SECTION I: LA CAPACITE DU CENTRE ET LES CHIFFRES D’AFFAIRES PROCURES
SECTION 2: ASPECTS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS
SECTION 3: DIFFERENTS FACTREURS DE REALISATION
CHAPITRE III: ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
SECTION 1: LES SPECIFICITES DE L’ORGANISATION
SECTION 2: L’ORGANIGRAMME
SECTION 3: CHRONOGRAMME
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINACIERES DU PROJET
CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
SECTION 2 : AMORTISSEMENT DES BIENS
SECTION 3: PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE II : L’ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
SECTION 1: COMPTES DE GESTION
SECTION 2: COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
SECTION 3: LES BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III: EVALUATIONS ET IMPACTS DU PROJET
SECTION 1: EVALUATIONS ECONOMIQUES DU PROJET
SECTION 2: EVALUATIONS FINANCIERES
SECTION 3: IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE