Soutenance mémoire
A Madagascar, la population est constituée en majeure partie (avoisinant les 60%) de personnes dont l’âge est compris entre un et trente ans ; ainsi la jeunesse prime et participe largement au développement du pays.
Faisant partie des pays les moins développés du monde, notre partie est condamnée à adopter une politique relevant de la survie ; la recherche de revenus accapare les Malgaches en âge de travailler et le temps leur manque pour s’adonner à d’autres activités comme le sport par exemple.
DESCRIPTION DU PROJET
La présentation du projet
Le sport permet un double épanouissement, d’une part un épanouissement physique puisqu’il entretient et embellit le corps et d’autre part, un épanouissement de l’esprit puisqu’il forge notre tempérament ; il nous inculque des règles de vie comme le « fair-play » par exemple. Ce type de projet aura le mérite d’accroître l’accès à ce double épanouissement aux Tananariviens. Ainsi, on va présenter successivement le sport comme loisir, comme éducation et comme compétition.
Le sport de loisir
Le sport est une activité physique permettant un dépassement de soi, il comprend plusieurs disciplines, comporte diverses règles, le premier objectif d’un sportif est de gagner, de surpasser ses concurrents. On peut aussi voir le sport sous l’angle de distraction, de passe-temps, de loisir. Il n’est nul besoin d’être un champion pour pratiquer un sport, il permet de passer des moments agréables.
A ce même titre, le sport est aussi un moyen d’oublier les contraintes de la vie, il déstresse. Regarder du sport procure un réel plaisir. Bref, c’est un passe-temps agréable.
Le sport d’éducation
Le sport entretient le corps, le sportif reste en bonne santé, il se soucie de son état physique, il ménage son corps.
La pratique du sport dès le jeune âge permet une croissance optimale et évite les ennuis de santé une fois adulte. Le sport développe aussi l’esprit. Il permet une maîtrise de soi, il forge la mentalité, il instaure des notions de « fair-play » comme accepter la défaite et gagner avec humilité. Appartenir à une équipe aussi permet de s’intégrer dans un groupe en diminuant l’égoïsme et en augmentant l’altruisme.
Le sport de compétition
Le but de tout sportif est de gagner, les sportif de mesurent entre eux pour prouver qu’ils sont les meilleurs, il y a là la notion de compétition et de concurrence. Au fait, toutes les heures passées à l’entraînement, à la préparation n’ont de raison d’être, que lors des compétitions et des rencontres d’où on sort vainqueur. A l’étranger, les sportifs touchent des salaires conséquents, ils signent des contrats en millions d’Euros ou de Dollars comme dans les grands clubs de football tels Chelsea, Manchester United en Angleterre ou les franchises de basket de la National Basket-ball Association (N.B.A ) aux Etats Unis. On observe également le phénomène de « Starisation », les grands sportifs deviennent des idoles pour les jeunes, ces derniers imitent leurs gestes techniques, portent leurs maillots, ont leurs posters dans leurs chambres.
Ainsi le centre fournira des infrastructures pour que le sport soit à sa vraie place en tant que loisir, éducation ou bien compétition.
Les caractéristiques du projet
L’étude va se concentrer sur les buts et les objectifs du centre et ensuite elle va présenter la fiche signalétique.
Les buts et les objectifs du centre
La dénomination du complexe « SPORT 4 EVER » en dit long sur son but ; car quelle que soit l’époque où l’on se trouve, le sport existe et existera toujours. Le complexe sportif offre ainsi aux sportifs des moyens adéquats pour se surpasser et exceller. Il vise à ce que les occupants puissent devenir des êtres équilibrés afin d’être plus tard des personnes responsables. On aura donc comme objectif la capacité d’accroître le taux de sportif au sein des Tananariviens.
La fiche signalétique du projet
Suivant le cas de société depuis le 01 août 1893 modifié par l’article 68 de la loi du 27 juillet 1967 lequel est prévu dans l’article 03 de la loi du 07 mars 1925 : « Les Sociétés Anonymes à Responsabilité Limité (S.A.R.L) sont commerciales, même si elles sont constituées pour un objet civil. Une société sera réputée civile lorsqu’elle a pour objet la gestion d’exploitation ou la banque de propriété mobile ».
Notre complexe sera concentré dans l’organisme éducatif comme l’école, l’hôpital ou d’autres prestataires de service. Alors, il sera considéré comme une Société Anonyme à Responsabilité Limitée (S.A.R.L) et devrait être légale ou réglementaire. Ainsi suivant la loi n° 2003 – 036 d u 30 janvier 2004 (le décret d’application de cette loi était publié le 06 avril 2004) : dans l’organisation de la société, auparavant le capital d’une société S.A.R.L unipersonnelle était de 500000 Fmg ou Ar 100 000, il deviendra 5 000 000 Fmg ou Ar 1 000 000 pour l’unipersonnelle et de 50 000 000 Fmg ou Ar 10 000 000 si elle est constituée de plusieurs associés ou actionnaires.
Pour la Société Anonyme, 10 000 000 Fmg ou Ar 2 000 000 si elle est unipersonnelle et 100 000 000 Fmg ou Ar 20 000 000 si elle était composée de plusieurs associations.
La situation géographique et démographique du projet
Le choix d’implantation du complexe sportif à Antsalovana – Ankazomanga ne s’est pas fait par hasard. On a opéré en ce sens en tenant compte de divers critères géographiques et démographiques.
La situation géographique
Situé à Antsalovana – Ankazomanga, le complexe bénéficie d’une proximité du centre ville d’Antananarivo. Placé à un carrefour entre diverses rues provenant de plusieurs quartiers tels Ambohimanarina, 67 Ha, Antanimena ou Ankorondrano, il bénéficie d’une grande circulation de voitures et de personnes ; Beaucoup de « Taxi – be » desservant différents endroits de la capitale y passent, et par ailleurs, sur un rayon de cinq kilomètres à la ronde existent beaucoup d’écoles.
En plus, l’existence du « boulevard de l’Europe » récemment inauguré a permis de désenclaver le quartier et particulièrement d’effacer cette image de bas– quartier associé souvent à cette partie de la capitale. Ce qui nous permet d’espérer un développement du quartier dans les années à venir.
La situation démographique
Antananarivo présente beaucoup d’habitants, près de cinq millions d’âmes, ceci peut être expliqué d’une part, par un exode rural massif touchant le pays, les paysans quittent leurs villages pour aller vers la capitale à cause de l’insécurité, de la pauvreté et, d’autre part, par la migration de beaucoup de personnes issues des cinq autres provinces en quête d’un autre style de vie soit pour étudier, soit pour travailler.
Toutefois, la proportion de sportifs dans cette population cosmopolite reste négligeable (d’une valeur inférieure à 1%). Ainsi, l’existence du complexe permettra d’augmenter sensiblement ce taux et offrira des perspectives pour les jeunes.
Comme exemple, citons le cas du basket-ball Tananarivien, la ligue régionale d’Analamanga compte seulement mille (1000) licenciés toutes catégories confondues ; ce qui fait une très faible proportion sur les cinq millions d’habitants (0.05%), ce qui nous amène à dire que sur deux cent (200) individus, un seul pratique du basket, au sein d’un club. En bref, suivant les différents points traités tout au long de ce chapitre I, on a vu que l’implantation d’un nouveau complexe sportif à Antsalovana – Ankazomanga sera bénéfique non seulement pour le quartier mais également pour les sportifs de toute la capitale. Après avoir décrit le projet, on va étudier, dans le chapitre suivant, le marché où notre centre évoluera.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : DESCRIPTION DU PROJET
SECTION 1 : LA PRESENTATION DU PROJET
SECTION 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
SECTION 3 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : L’ETUDE DE LA DEMANDE
SECTION 2 : L’ETUDE DE L’OFFRE
SECTION 3 : L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE
CHAPITRE III : THEORIES GENERALES SUR LES CRITERES ET LES OUTILS D’EVALUATION
SECTION 1 : LA THEORIE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 2 : LA THEORIE SUR LES OUTILS D’EVALUATION
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
SECTION 1 : LES COMPOSANTES DU PROJET
SECTION 2 : LA TECHNIQUE D’EXPLOITATION
CHAPITRE II : CAPACITE DE RECEPTION
SECTION 1 : LES ASPECTS QUANTITATIFS
SECTION 2 : LES ASPECTS QUALITATIFS
SECTION 3 : LES DIFFERENTES RESSOURCES DE L’EXPLOITATION
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : LE PROCESSUS D’ORGANISATION
SECTION 2 : L’ORGANIGRAMME
SECTION 3 :LE CHRONOGRAMME
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : NATURE ET COUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
SECTION 2 : LES AMORTISSEMENTS DES BIENS
SECTION 3 : LE PLAN DE FINANCEMENT
SECTION 4 : LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
SECTION 1 : LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
SECTION 2 : LES BILANS PREVISIONNELS
SECTION 3 : LE PLAN DE TRESORERIE
CHAPITRE III : EVALUATIONS ET IMPACTS DU PROJET
SECTION 1 : L’EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION 2 : L’EVALUATION FINANCIERE
SECTION 3 : L’EVALUATION SOCIALE ET LES IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
