Projet de creation d’un centre d’elevage et de commercialisation de tilapia de commercialisation de tilapiaen etangs en etangs

A la veille du troisième millénaire, la faim et la malnutrition restent parmi les problèmes les plus dévastateurs auxquels les pauvres du monde entier sont confrontés. Et comme tous les pays en voie de développement, Madagascar est engagé dans la course vers la lutte contre la pauvreté et le développement durable par le biais de MAP. Dans le cadre de renforcement du développement rural, chaque citoyen doit valoriser ou d’exploiter à l’optimum les ressources potentielles génératrice de développement. Dans ce domaine, les bailleurs de fonds ainsi que des différentes coopérations ont aidé le gouvernement malgache dans le financement des différents projets pour inciter à l’émergence d’acteurs économiques, partenaires du développement avec la mise en priorité d’une relance de l’agriculture et de l’aquaculture dans le cadre de la recherche d’autosuffisance alimentaire des malgaches. La pisciculture est un projet qui s’adapte bien au monde rural du fait que cette activité est en harmonie avec l’agriculture.

Actuellement, la consommation en poisson ne cesse de s’accroître après celle des viandes bovine et porcine. Mais l’offre en poissons n’arrive pas à satisfaire toutes les demandes même pendant la saison de pêche régulière.

PRESENTATION DE L’ACTIVITE 

Par définition, un projet consiste à mettre en œuvre un ensemble d’activités d’opération pour aboutir à un objectif précis. Tout projet financé devra contribuer de façon notable au développement d’un pays, être viable, pérenne sur le plan économique, technique et financier. Cette définition nous conduit à préciser que ce présent projet contribuera à la mise en valeur du bas-fond.

LA NOTION DE LA PISCICULTURE

La définition de la pisciculture
La pisciculture consiste à faire l’élevage de poisson d’eau douce. Comme tout élevage, elle est plus ou moins difficile suivant l’espèce de poisson qu’on élève, suivant la quantité et la qualité de l’eau dont on dispose, suivant le sol dans lequel on creuse les bassins ou sur lesquels on édifie la digue de l’étang de production. La pisciculture en eau douce comprend :
– l’élevage en étangs à petites, moyennes et grandes échelles,
– l’élevage en cage,
– l’élevage en race ways.

L’évolution de la pisciculture

D’abord, la pisciculture a vu le jour en Chine, le pays le plus grand pisciculteur au monde. Puis après, elle s’étend vers les autres pays asiatiques et d’Afrique. L’Afrique de son côté n’a pas de tradition piscicole mais elle a débuté cette activité vers les années 1940 et s’est évolués jusqu’en 1970. Cependant, dans la plupart des pays Africains y compris notre pays la pisciculture en milieu rural avait été développée par les administrations coloniales. A Madagascar deux stations de recherche piscicole ont été crées vers le début des années 1960. Elles sont axées sur la génétique et sont gérées par le Département des Recherches Forestières et Piscicole (DRFP) du ministère chargé de la recherche scientifique, et 31 stations piscicoles de production d’alevins sont gérées par le ministère chargé des pêches.

Depuis les années 1980, le taux d’abandon de la pisciculture est élevé, le nombre d’étang opérationnel s’est diminué. Ce fùt un échec sur cette filière, des résultats décevants ont été constaté pour des raisons principalement techniques après son adoption tels que:
• Insuffisance de personnel de terrain
• Absence d’accès à l’information piscicole disponible
• Etang non conforme aux normes
• Technique d’élevage non maîtrisée.

A partir du début des années 1990, en se désengageant des activités de production, l’Etat a décidé de céder les stations piscicoles, en location-gérance. Depuis de nombreux projets de développement conduits par l’assistance d’organisation (FAO, NEPAD, …..) dans le cadre du Ministère de la Pêche, ont apporté leur contribution pour promouvoir la pisciculture.

A l’heure actuelle, ces efforts ont fourni des résultats. La pisciculture en Afrique bénéficie de l’amélioration de Technique d’élevage et les résultats sont les suivants :
• Maîtrise de la prolifération de Tilapia
• Disponibilité des sous produits agricoles
• Intégration de la pisciculture aux autres activités
• Assimilation de la pisciculture à une activité substance alliée à l’absence de rentabilité
• Fertilisation minérale et organique pour stimuler la production naturelle .

Typologie des activités piscicoles

D’après l’étude, il existe quatre types de pisciculture basée sur des critères de développement et non pas sur les critères d’intensification généralement utilisés (pisciculture extensive, semi extensive, intensive….) :
• Pisciculture d’autoconsommation
• Pisciculture artisanale de « petite » production marchande
• Pisciculture de Type « filière »
• Pisciculture industrielle.

La pisciculture d’autoconsommation

C’est la pisciculture d’autoconsommation qui, essentiellement avec le soutien d’organisation internationale et d’ONG, dans le cadre de projet de dimension très variable a bénéficie du plus grand effort dans les différents domaines (production d’alevins, vulgarisation, formation, encadrement….) hormis paradoxalement, celui de la recherche. Les résultats peuvent aujourd’hui être considérés comme globalement négatifs, les principales raisons de cet échec étant les suivants :
• Pour les pisciculteurs, la satisfaction de leur besoin ne constitue pas une motivation économique suffisamment attrayante, compte tenu du degré de technicité que requiert cette activité,
• Pour l’initiateur des projets, il apparaît que la mise en œuvre de cette activité doit nécessiter une approche fine de son implantation (milieu physique, humain, social, économique) .

La pisciculture artisanale de petite zone de production marchande

Elle commence à se développer notamment en zone périurbaine du fait de l’existence dans les types d’environnement, d’une source d’intrant et d’un marché susceptible d’absorber la production à un prix plus intéressant pour le producteur. Ce type de pisciculture reste à mettre au point au milieu rural intégré au système de production agricole existant. Il doit également constituer un des moteurs de leur dynamique en contribuant à un apport de revenus supplémentaires à la diversification et à l’intégration des activités d’agriculture et d’élevage et donc à la réduction des risques agricoles.

La pisciculture de type filière

Elle se caractérise par un morcellement structurel des différentes phases d’élevage (alevinage, fabrication de l’aliment, pré grossissement, production de poisson marchand). Elle correspond bien à certain milieu (lacs, lagunes, cours d’eau) et à certaines populations (pêcheurs, citadins…) parce que la pisciculture peut constituer une activité alternative lorsque les revenus procurés par la pêche deviennent insuffisants (épuisement de la ressource). Les citadins et entrepreneurs voient dans la pisciculture une opportunité de placer des capitaux et une source potentielle de profits.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ACTIVITE
SECTION I : LA NOTION DE LA PISCICULTURE
SECTION II : LA PRESENTATION DE L’ESPECE
SECTION III : LA DESCRIPTION DU PROJET
CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE
SECTION I : L’ANALYSE DE MARCHE
SECTION II : ANALYSE CONCURRENCIELLE
SECTION III : LES CANAUX DE DISTRIBUTION
SECTION IV : L’ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET
CHAPITRE III : LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS
SECTION I : LES OUTILS D’EVALUATION
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE ET LA NECESSITE DE LA
SECTION I : L’IDENTIFICATION DES INFRASTRUCTURES ET MATERIELS
SECTION II : LA TECHNIQUE ET LA STRATEGIE DE PRODUCTION ENVISAGEES
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION I : LA PRODUCTION ET CHIFFRES D’AFFAIRE ENVISAGES
SECTION II : LES ASPECTS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS
SECTION III : LES DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION
CHAPITRE III : ORGANISATION
SECTION I : L’ORGANISATION ET DESCRIPTION DES PRINCIPALES FONCTIONS
SECTION III : LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX
TROISIEME PARTIE : L’ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ET LES
SECTION I : LES BESOINS D’INVESTISSEMENT
SECTION II : L’AMORTISSEMENT
SECTION III : LE FINANCEMENT DU PROJET ET LE FONDS DE ROULEMENT
SECTION IV : LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : L’ANALYSE DE LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION 1 : ANALYSE DE GESTION
SECTION II : LE PLAN DE FINANCEMENT
SECTION III : LE SEUIL DE RENTABILITE (SR)
SECTION IV: LES RATIOS
CHAPITRE III : L’EVALUATION DU PROJET
SECTION I : L’EVALUATION FINANCIERE
SECTION II : L’EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION III : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
CADRE LOGIQUE DU PROJET
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHES

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